Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
L'oeuvre derridienne, vaccin contre le pire                     L'oeuvre derridienne, vaccin contre le pire
Sources (*) : Orlolivre : comment ne pas œuvrer ?               Orlolivre : comment ne pas œuvrer ?
Pierre Delain - "Pour une œuvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 19 août 2016 Une thèse, aux limites de la thèse

"Pour une œuvrance à venir" (Pierre Delain) [OPDS]

Une thèse, aux limites de la thèse
   
   
   
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Au - delà de l'être : l'œuvrance               Au - delà de l'être : l'œuvrance    
Le Derridex, aux fins de laisser venir l'"autre livre"                     Le Derridex, aux fins de laisser venir l'"autre livre"    

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Table

"Pour une œuvrance à venir" est le titre d'un ouvrage dont la publication s'étalera sur plusieurs années. Un livre est déjà paru sous le titre "Le concept d'œuvre de Jacques Derrida, un vaccin contre la loi du pire" (voir ci-contre à gauche). On peut lire ci-dessous une anticipation des autres textes, sous forme fragmentaire.

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

DERRIDEX (index des mots de l'oeuvre de Jacques Derrida)

[Dans toute oeuvre "digne de ce nom", un mouvement est à l'oeuvre : l'"archi-oeuvre"]

[Pour qu'il y ait oeuvre", il faut un arrêt; mais il faut aussi que la différance soit impossible à arrêter]

[Un principe est indémontrable, irréductible et inconditionnel : on ne peut que l'affirmer, en témoigner par mise en œuvre et profession de foi]

[Ce qui est absolument nouveau aujourd'hui, inouï, c'est qu'il peut toujours arriver un performatif "tout autre", au-delà du performatif]

[Un archi-choix, inconditionnel et secret, commande l'oeuvre derridienne]

[La dislocation du logocentrisme ouvre un espace de dissémination]

[L"au-delà du souverain" a toujours été pour Derrida la voie d'entrée dans la question du politique]

[Ce qui advient au-delà du politique, au-delà du souverain - on ne peut l'évoquer qu'obliquement]

[Derrida, la démocratie à venir]

[On ne peut penser l'au-delà du souverain que sur le mode de l'acte de langage, de la prière, de la mise en oeuvre]

[L'oeuvre est une figure du dernier mot, qui laisse croire en sa puissance réparatrice]

[Jacques Derrida : "L'éthique même"]

[X, sans X (les Orlolivres)]

[Il n'est, de nos jours, d'oeuvre digne de ce nom que performative]

[Le génie de Jacques Derrida, c'est d'avoir laissé venir dans l'université ce qui aurait pu arriver autrement ou ne pas arriver : une inconditionnalité absolue, inouïe]

[Toute oeuvre qui produit les conventions, formulations et critères qui la légitiment, est performative "au-delà du performatif"]

[L'oeuvre ne s'écrit, ne se lit, ne se voit ou ne s'entend qu'une fois, une seule]

[Ce qui dans l'oeuvre "fait oeuvre", c'est la promesse d'une vérité]

[La beauté se donne comme la trace d'un "sans", la pure dissémination d'un sans-but, d'un sans-pourquoi, d'un non-savoir]

[Hypothèse de la vue : dans le dessin ou la peinture, il s'agit de restituer la vue par suppléance, supplémentation ou substitution]

[Aporie n°1 de l'oeuvre performative : "Elle ne peut affirmer sa singularité, son unicité, qu'en réitérant des modèles et des conventions"]

[Un archi-performatif entretient la dette : il engage, promet, conjure, adjure, culpabilise ou disculpe]

[Si elle est lisible, une oeuvre parjure le serment de fidélité à son nom dont elle témoigne]

[On peut retrouver, sous d'autres signatures, différents aspects, fragments ou diffractions du concept derridien d'"oeuvre"]

[Aporie n°2 de l'oeuvre performative : "Elle est indécidablement performative et constative, car tout ce qu'elle invente, elle le présente comme un constat"]

[Une oeuvre déliée du logocentrisme viendrait à la place du dégoûtant : irreprésentable, innommable, elle serait impossible à arrêter, même par le mot qui la désigne]

["Par l'organisation formelle de ses textes, leur présentation, leur typographie, Jacques Derrida fait signe au Hors livre"]

[Une oeuvre est une alliance hétéronomique entre un objet visible, présentable, et autre chose, inaccessible et imprésentable]

[Sur les dé-nominations de l'oeuvre]

[Le "hors livre" derridien annonce le "livre à venir"]

[Une oeuvre ouvre, en s'auto-affectant, une quasi transcendance, un monde]

[Ce qui est engagé dans la "mise en oeuvre", toujours indécidable (paradoxe de Gödel), appartient et n'appartient pas à l'oeuvre (paradoxe de Russel)]

[Des principes purs, inconditionnels, peuvent produire en politique des effets inouïs]

[La pratique citationnelle de Jacques Derrida est diverse et hétérogène : de la plus classique à la plus contaminatrice / disséminatrice]

[Par son oeuvre singulière, Jacques Derrida promet un événement qui en engage plus d'un à sa suite : la mise en oeuvre d'une performativité inouïe]

[Principe de l'oeuvre : ce qui a lieu dans une oeuvre s'affirme inconditionnellement, en-dehors de tout calcul, de toute finalité et de toute transaction]

[L'œuvre d'Emmanuel Lévinas "aura obligé" Jacques Derrida à mettre en oeuvre, par son Oeuvre, l'inconditionnalité comme telle]

[Dans l'oeuvre titrée "Glas", pour justifier le titre, "il faut" que le nom se perde, que le texte fasse son deuil de la signature]

[Pour témoigner d'un secret non dit, inconnu, anéanti, au nom d'un témoin disparu, une oeuvre en appelle au témoignage ou à la réponse de l'autre]

[La restance est la loi de l'oeuvre]

[Penser l'oeuvre, pour Derrida, c'est interroger l'énigme d'un concept en cours de mutation]

[Par son oeuvre, Jacques Derrida annonce l'"oeuvre à venir"]

[L'oeuvre est le lieu où les pulsions de mort sont indissociables d'une graphique de la différance]

[Il faut répondre de l'oeuvre : sa dictée, son injonction, son appel à la réponse, à la responsabilité]

[Une oeuvre est une chambre d'échos, hantée par les citations qui la contaminent et qu'elle contamine à son tour]

[Toute déconstruction à venir est suspendue à la question du nom, de la signature]

[Une oeuvre ne se transmet pas, ni ne s'expose, ni ne se présente, ni ne s'explique : elle se donne]

[Avec la crise du coronavirus, la question auto-immunitaire fait directement irruption dans le champ politique]

[L'oeuvre, en son mouvement, tient à l'ajointement inouï du programme et de l'événement]

[L'oeuvre répond à un "Qui", mais on ne peut jamais exclure que ce "Qui" soit un "Quoi"]

[La mutation politique d'aujourd'hui, c'est que tout se passe "comme si" pouvait toujours survenir une autre instance, plus légitime que la loi en vigueur]

[Un mouvement, dans l'oeuvre, se dérobe à toute appartenance]

[Il faut mettre le "oui" en oeuvre, avec ses paradoxes et la possibilité qu'en le contresignant, un tout autre "oui", un oui-rire, lui réponde et le ruine]

["Je suis une oeuvre", dit l'oeuvre, cette mise en abyme]

[L'oeuvre brouille les conventions qui rendent possible la réitération de la marque]

[Il ne reste, au-delà de l'être, qu'une valeur qui vaille : l'œuvrance, cette éjection performative, parasitaire, des alliances vie/mort]

[Au-delà du performatif, du souverain, "au-delà dans" le politique, vient la mise en oeuvre de principes éthiques, inconditionnels]

[Ce qui s'écrit, illisible, en travaillant le nom patronymique "Jacques Derrida", c'est le secret de son autre nom]

[Il n'est pas d'oeuvre, aujourd'hui, qui ne soit travaillée par l'archi-oeuvre]

[Nul ne peut garantir les "droits" d'un auteur sur une oeuvre]

[Tu es, toi aussi, engagé par un concept d'oeuvre qui t'oblige, même si son contenu reste à venir]

[Il y a dans l'oeuvre une surabondance qui précède tout savoir, toute vision]

[L'oeuvre s'ajoute et ajoute encore et encore, elle ajoute toujours plus à la dissémination]

[Toute oeuvre, aujourd'hui, doit s'inscrire dans un espace de dissémination]

[La déconstruction s'apparente à une traduction nécessaire et impossible, interdite et imposée, dont la tâche serait de faire survivre et croître les oeuvres de la tradition]

[Pour Blanchot, le principe de l'oeuvre ne se donne qu'au prix de la disparition du "propre"]

[Chez Lévinas, le principe de l'oeuvre se donne comme liturgie de l'autre]

[Dans l'art se révèle, par auto-affection, le cercle ouvert, infini, de la différance]

[Il faut, pour exposer une oeuvre, un lieu qui ne la restitue à aucun savoir ni aucune appropriation (archi-oeuvre)]

[Toute oeuvre "digne de ce nom" entretient un rapport ambigu à l'institution qui l'accueille]

[L'oeuvre "digne de ce nom" menace les systèmes de l'art et de l'édition qui l'archivent, elle ruine l'autorité légitime qui la garde]

[La signature derridienne n'est rendue effective qu'au bord de son oeuvre, là où le corpus se noue à la vie]

["Glas" est l'oeuvre qui laisse venir, entre les colonnes, cette force secrète, irrelevable, qui exclut, écoeure, détruit, met à mort, indispose et transforme]

[Ce qui nous interpelle dans le corpus derridien, c'est ce qui ne répond pas]

[Dans "Glas", c'est la stricture qui est mise en oeuvre, quoiqu'insaisissable comme telle]

[Ce qui s'entend par GL... dans "Glas", on ne peut le dire par une phrase en surplomb]

[Entre vie et mort se nouent des alliances, des graphies, des scènes d'écriture qui font œuvre]

[On ne peut présenter une "thèse" autour de l'oeuvre derridienne sans faire jouer en elle les paradoxes et les apories du concept même de "thèse"]

[Si Jacques Derrida avait mis en oeuvre son concept d'oeuvre, cette oeuvre serait signée d'un nom tout autre]

[La scène d'écriture freudienne, "auto - bio - thanato - hétéro -- graphique", fait oeuvre]

[Orlolivre : Combattre Amaleq, sans Amaleq]

[Essai sur une comparaison éventuelle de l'oeuvre derridienne à un vaccin, qui protégerait contre "la loi du pire"]

[Orlolivre : Prétendre à l'art, sans art]

[Orlolivre : Avoir lieu, sans lieu]

[Orlolivre : Babéliser, sans Babel (et sans Tour)]

[Pour conjurer le risque de déraillement apocalyptique, il faut qu'une scène d'écriture se lie, stricturellement, à l'œuvre, au nom propre]

L'oeuvre derridienne : une passion hyperparergonale

Œuvrer, c'est conjurer la hantise d'un "je-suis-mort"

Il y a trois types de deuils qui sont aussi trois façons d'hériter : l'héritage mortifère, l'introjection symbolique et le choix incalculable du fils illégitime

Précepte derridien : pour m'être fidèle, tu ne devrais ni trahir la singularité, ni perdre le secret

Au mal radical, on ne peut répondre que par une liberté inconditionnelle

Jacques Derrida n'a jamais cessé de penser l'"oeuvre" : comme mot, notion, concept, principe ou acte performatif

Toute oeuvre est hantée par le juste nom de l'"oeuvre", pour lequel elle déclare son respect et jure sa fidélité

Le concept derridien d'"oeuvre" tel qu'il se présente dans "L'Université sans condition" (avril 1998) prolonge les thèses du Greph (avril 1974) en s'y substituant

Une oeuvre performative s'institue elle-même, elle se pose en s'inventant, comme un acte fondateur

Avec l'oeuvre, un secret répond à un autre secret

Une oeuvre qui se stabiliserait serait une trahison, mais cette trahison, on ne peut la conjurer que par l'oeuvre

La signature est l'acte performatif le plus typique, le plus paradigmatique

"Le concept d'œuvre de Jacques Derrida, un vaccin contre la loi du pire" (Pierre Delain, Editions Guilgal, 2017)

Au fond, la seule et ultime proposition de Jacques Derrida, c'est de "laisser venir la trace"

Avec son énigme irrésolue, le "double portrait des époux Arnolfini" (Van Eyck, 1434) témoigne, en silence, des apories de l'"oeuvre performative"

Jacques Derrida fut exposé très jeune aux paradoxes d'une perte d'appartenance, à la fois libératrice et déterminée par un mal radical

Le jade, initiales de Jacques Derrida, est une pierre, un pharmakon, et aussi une machine de cryptanalyse

Cheminement tortueux vers ce qui se présente comme une "thèse"

I Absolutely Forbade All Public Photographs of Myself (Jacques Derrida, Yannick Bouillis, 2002-2016)

Le corpus derridien ne se rassemble jamais en totalité; chaque lecture en invente et circonscrit les limites

"Pour une œuvrance à venir" (Pierre Delain) [OPDS]

[L'œuvrance des réseaux]

- Le scripteur : Si tu attends, lecteur, que je te livre une œuvre qu'il ne te restera plus qu'à lire, à déguster, si tu crois qu'elle va se présenter comme ça, comme un objet ou un livre, comme un film ou un voyage organisé, tu risques fort d'être déçu. Ce que je te livre ici, dans mon jargon, l'œuvrance, est bien plus incertain. Ce n'est pas quelque chose qui puisse être réel, effectif, c'est une tension, un déséquilibre, une force dont rien ne garantit qu'elle ait le pouvoir de montrer quelque chose.

- Bendito : Ce n'est pas toi qui décide.

- Le scripteur : Est-ce qu'un jour j'ai décidé de me lancer dans ce travail d'écriture? Je ne me rappelle même plus.

- Bendito : Il fallait que tu répondes à une exigence, une mise en demeure.

- Le scripteur : Ce n'est pas moi non plus qui réponds. Ce que j'écris ne vient pas de moi, mais d'une foule de plumes que je suis impuissant à arrêter.

- Bendito : C'est d'eux que tu réponds.

- Le scripteur : Ce sont mes signatures qui répondent. Il y a longtemps que chaque page écrite, chaque phrase, se désintéresse de cet échange. Pour l'instant, tu es le seul à dialoguer, Bendito; et qui dira avec qui tu dialogues?

 


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