Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida fait signe au hors - livre                     Derrida fait signe au hors - livre
Sources (*) : Derrida, le livre               Derrida, le livre
Pierre Delain - "Pour une œuvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 4 août 2014 Du "hors livre" au "livre à venir"

["Par l'organisation formelle de ses textes, leur présentation, leur typographie, Jacques Derrida fait signe au Hors livre"]

Du "hors livre" au "livre à venir"
   
   
   
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Derrida, l'idiome, le style                     Derrida, l'idiome, le style    

Pour le lecteur, la quasi totalité de l'oeuvre de Jacques Derrida prend la forme de livres. (Certes il y a aussi des enregistrements, des bandes vidéo, des films, mais aucun d'entre eux n'est signé du nom de Jacques Derrida). Un livre, c'est un texte composé de mots, de phrases, de paragraphes, de notes, de chapitres, de parties, sous-parties, colonnes, exergues, prières d'insérer, préfaces, postfaces et post-scriptums (on aura du mal à mettre un terme à cette nomenclature). On trouve souvent au début ou à la fin des livres des éléments de plan - ce qu'on appelle couramment "table des matières" ou plus simplement "table". La plupart des livres de Derrida respectent cette coutume. Le "plan" linéarise, il donne une idée du mouvement du texte, mais il n'est qu'un des éléments de sa configuration ou de son organisation. Il faut tenir compte aussi du style et de différentes règles, hypothèses ou axiomes qui gouvernent la façon d'écrire. L'hypothèse de lecture retenue sur cette page - qui n'est qu'un des éléments parmi d'autres de l'écriture derridienne (qu'il ne s'agit pas de rabattre sur un seul "critère"), c'est que tous ces éléments, chez Derrida, sont organisés à partir de ce qu'il nomme Hors livre dans le premier texte du recueil La Dissémination. Cette organisation est indissociable du "contenu" des textes. On peut la répartir en "figures", dont certaines interviennent plusieurs fois.

 

1. Quasi-préfaces.

- Les trois livres parus en 1967 constituent à eux trois, selon Derrida lui-même, une sorte de quasi-préface. A quoi cette quasi-préface introduit-elle? On serait tenté de dire : à toute son oeuvre. Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Pour lui, si elle introduit à quelque chose, c'est au commencement de l'écriture.

- Trois livres parus en 1967, 1972, 2001 (De la Grammatologie, La Dissémination, Papier Machine) ouvrent, par ce qui en eux tient lieu de préface, une triple injonction paradoxale : Il faut produire des livres, mais qui n'excluent ni la fin du livre, ni le hors livre, ni le livre à venir.

- Trois livres de Derrida (Passions, Sauf le nom, Khôra) écrits entre 1987 et 1993 peuvent être lus comme une trilogie sur le nom, préfaçant l'œuvre derridienne quoique situés vers le milieu. Le premier de ces livres (Passions) est lui-même divisé en trois parties.

- Dans les deux préfaces écrites pour Nicolas Abraham et Maria Torok, Fors (1976) et Moi, la psychanalyse (1979), tout se passe comme si, entre le texte derridien et les textes introduits, la limite était quasiment abolie.

- Avances, la préface de Jacques Derrida au texte de Serge Margel Le Tombeau du Dieu artisan (1995), est composée de sept parties numérotées de 0 à 6, la première étant intitulée Les Devanciers. Cette organisation est liée au contenu du texte (la promesse du Démiurge, avant toute création du monde).

- [Divers]. Dans Marges (1972), Tympan, positionné comme préface, dont le style est en rupture avec les autres textes, est écrit en double colonne. Feu la cendre (1987) est formé d'un dialogue précédé d'un prologue. Le premier texte de Psyché, Inventions de l'autre (tome 1) est présenté comme pouvant servir d'"axe" à l'ensemble des textes réunis dans ce recueil. La préface du recueil Du droit à la philosophie (1990) est intitulée Privilège, alors que tout le livre déconstruit les privilèges des universitaires.

- On trouve un "Prière d'insérer" (dépliant séparé du livre lui-même) dans plusieurs livres, dont Glas (1974). Trois livres parus la même année (1993), Khôra, Passions et Sauf le nom, contiennent un Prière d'insérer identique. Pour ce qui concerne Mal d'archive (1995), le Prière d'insérer précède un liminaire, un exergue, un préambule et un avant-propos, avant de courtes thèses et un post-scriptum. Dans Le monolinguisme de l'autre, ou La prothèse d'origine (1996), le Prière d'insérer précède 8 parties et un Epilogue. Celui de Demeure, Maurice Blanchot (1998) est suivi par le texte de la conférence et un post-scriptum intitulé Lire "au-delà du début". Celui de l'Université sans condition (2001) précède quatre parties, et celui de Fichus (2002), comme celui de H.C. pour la vie, c'est-à-dire... une seule. Dans Voyous (2003), le Prière d'insérer est suivi de deux essais sur la raison.

 

2. Quasi-postfaces.

- Dans l'Ecriture et la différence (1967), la dernière et onzième partie, Ellipse, opère comme postface.

- Lecture de "Droit de Regards" de Marie-Françoise Plissart (1985) est une postface au roman-photo.

- Mémoire pour Paul de Man (1988) est composé de quatre conférences, plus un texte sur le passé de Paul de Man, qui opère comme postface.

- Signéponge (1988). Un texte supplémentaire titré Après coup a été ajouté aux deux interventions. Ce texte est lié à une anecdote.

- Dans Force de loi - Le Fondement mystique de l'autorité (1994), on trouve un Post-Scriptum au statut étrange (il fait parler un auteur mort en 1940, à partir d'un texte écrit en 1921, sur un événement survenu le 20 janvier 1942).

- Le sous-titre de Sauf le nom (1993) est Post-Scriptum. Cela correspond à son positionnement dans le premier ouvrage où il est paru (Derrida and Negative Theology, 1992), mais ce sous-titre peut aussi se lire à partir de ce qui est dit de la théologie négative, qui vient toujours en plus.

 

3. Livres combinant un jeu sur les préfaces et un jeu sur les postfaces.

- Signature Evénement Contexte (in Marges, 1972).

- La Vérité en peinture (1978), dont la structure est complexe : quatre parties, dont la première (intitulée Parergon) est elle-même divisée en quatre. Le texte est précédé d'un avertissement et d'un avant-propos, et suivi d'un supplément séparé, Economisis, paru en 1975, et qu'on pourrait intercaler vers le premier tiers.

- L'"exorde" par laquelle commence Spectres de Marx (1993), qui a été ajoutée après que le texte ait été fini, a été reprise telle quelle dans le tout dernier entretien de Jacques Derrida, le 19 août 2004. Intitulée "Je voudrais apprendre à vivre enfin", elle a une importance particulière.

- Les thèses de Mal d'Archive n'occupent que 20 pages d'un livre de 155 pages, le reste étant réparti entre un Prière d'insérer, un Liminaire, un Exergue, un Préambule, un Avant-Propos et un Post-scriptum.

 

4. Jeux sur le chiffre quatre.

- Livres organisés en quatre parties : Le problème de la genèse dans la philosophie de Husserl, La Dissémination (1972), Otobiographies (1984), Mémoires pour Paul de Man (1988), Du droit à la philosophie (1990), Donner le temps I. La fausse monnaie (1991) (un avertissement et un appendice s'ajoutent aux quatre chapitres), Moscou aller-retour (1995) (précédé d'un "Préambule et prospectus" et suivi d'un Post-scriptum). Le monolinguisme de l'autre contient deux fois quatre parties (soit huit, sans compter le Prière d'insérer ni l'Epilogue). Est aussi organisé en quatre parties Donner la Mort (1999), La Contre-Allée (1999) a quatre parties, les trois premières étant numérotées Voie I à III, et la quatrième à nouveau Voie I. Mais cette quatrième partie compte-t-elle? La conclusion est intitulée : A trois voies. Dans l'Université sans condition, les quatre parties, non titrées, sont précédées par un Prière d'insérer. Chaque fois unique, la fin du monde (2003) contient seize interventions.

A noter que La Dissémination (texte écrit entre 1969 et 1971) est présenté comme une pratique du quatre.

- Organisation complexe en quatre parties : La Vérité en peinture (1978).

- Les quatre parties numérotées de La carte postale de Socrate à Freud et au-delà (1980) - précédées par une préface et suivies par deux autres textes

 

5. Jeu sur la signature (elle est à la fois dans le livre et Hors livre).

- cf Signature Evénement Contexte (in Marges, 1972).

- Dans Signéponge (1988), le texte supplémentaire intitulé Après coup (Les Preuves) est lié à une anecdote sur la signature.

- l'organisation des textes qui portent une signature conjointe est toujours singulière : Circonfession (1991, avec Geoffrey Benington), La Contre-allée (1999, avec Catherine Malabou), Lignées, in "Mille e Tre, cinq" (livre non paginé où les textes de Jacques Derrida qui accompagnent les dessins de Micaëla Henich sont numérotés de 801 à 1000)

 

6. Jeux sur les colonnes, entre les colonnes et les traductions.

- Le premier texte de Marges (1972), Tympan, est en double colonne.

- Glas (1974), en double colonne + d'autres colonnes latérales.

- Eperons (1978). Ce texte est la seconde version d'une conférence faite lors du colloque organisé à Cerisy en juillet 1972 sur le thème : Nietzsche aujourd'hui ? La première version a été publiée en 1973 dans la collection 10/18, avec les autres interventions et la discussion qui a suivi. La seconde version a aussi été publiée en Italie en 1976. Elle se présente en quatre colonnes, chacune d'elles présentant le "même" texte dans une langue différente (français, italien, anglais et allemand) (Edition de 1976, Corbo et Fiori Editori). Le titre initial du texte, en 1972 (100 ans après La Naissance de la tragédie) était La question du style. Pour sa publication en quatre langues en 1976, il est devenu Eperons, Les styles de Nietzsche, titre repris lors de la publication du livre, en français, en 1978.

- La première version du texte Des tours de Babel, en 1985, a été publiée dans Difference in translation en édition bilingue. Le texte final en français sera intégré dans Psyché, Inventions de l'autre (1987).

- Dans Survivre, un texte publié en français dans Parages (1986), mais dont la première publication en anglais date de 1979 (dans Deconstruction and Criticism), le texte est partagé verticalement entre une partie difficilement traductible (Survivre), et une partie qui vise la plus grande traductibilité possible (Journal de bord). Bien entendu cette frontière est vouée à des débordements constants.

- La publication Feu la cendre, aux éditions des Femmes (1987), comprend une page de gauche avec des citations et une page de droite avec un polylogue.

- En 1991, un autre texte de Derrida est publié en édition quadrilingue : "Che cos'è la poesia ?".

- on trouve également ce partage vertical dans Circonfession (1991), le livre est partagé verticalement, la partie haute étant réservée à Geoffroy Bennington (intitulée Jacques Derrida), et la partie basse accueillant des textes de style autobiographique signés par Derrida lui-même sous ce titre, Circonfession.

- la première publication de Demeure, Athènes a été réalisée en version bilingue en 1996.

- Khôra, texte publié dans une première version en 1987 dans un ouvrage collectif, est réédité sous forme de livre "classique", dans une seconde version, en 1993. Il est alors présenté comme le troisième élément d'un essai sur le nom dont les deux premiers éléments sont Passions et Sauf le nom. Mais en 1997, la première version est reprise deux fois, en français et en anglais, dans A Chora L Works, un livre percé de trous, dont l'introduction par Bernard Tschumi se trouve au milieu, et où Derrida publie deux fois un autre texte, Pourquoi Peter Eisenman écrit de si bons livres, en français et en anglais.

- Le livre d'Anne Dufourmantelle, Anne Dufourmantelle invite Jacques Derrida à répondre, De l'hospitalité, est présenté en deux colonnes : à droite sont reproduites deux séances du séminaire de Jacques Derrida tenues en 1995-1996 : Questions de responsabilité V : hostilité / hostipitalité, datées du 10 janvier et du 17 janvier 1996. A gauche, en italiques, se trouve un texte d'Anne Dufourmantelle, qui commente ce séminaire et d'autres aspects de l'œuvre derridienne. On peut aussi interpréter cette présentation comme un dialogue, avec une personne de sexe féminin.

 

7. Jeu sur certains chiffres.

- Circonfession (1991) a été rédigé alors que Jacques Derrida avait 59 ans. Le texte est composé de 59 bandes formant 59 anneaux successifs correspondant à 59 périodes, un caractère différent de typographie ayant été choisi pour chacune.

- Foi et savoir (2000) est composé de 52 paragraphes numérotés, dont 26 reprennent le contenu d'une intervention faite sur place, et 26 sont regroupés sous le titre global Post-scriptum (26 est le nombre de lettres dans l'alphabet français). A noter que, en 1987, une autre préface à un numéro spécial de revue sur l'architecture avait été présentée en 52 aphorismes (in Psyché, Inventions de l'autre, tome 2). 52 (13 x 4) est le nombre de cartes dans un jeu, et aussi le nombre de semaines dans l'année (comme s'il fallait boucler un tour pour recommencer), chacune composée de sept jours, et Derrida joue souvent sur le chiffre sept (voir ci-après point 10). Au début de La Carte postale (p8), il précise que 52 passages ont été supprimés du texte, et ont été remplacés par un blanc de 52 signes : une surface qui doit rester à jamais indéterminable. Le chiffre 52, dit-il (p9) a pour lui une valeur symbolique et secrète. Mais il ne donne pas plus de précisions sur ce cryptogramme savant, qui lui aurait coûté de longs calculs.

- sur le quatre, voir ci-dessus, et sur le sept, v. ci-après le septième jour.

 

8. Quasi-dialogues, polylogues ou interlocutions.

De nombreux textes prennent une forme d'entretien, de discussion ou de dialogue. A chaque fois, la "for intérieur" derridien est supposé dialoguer avec lui-même et un autre que lui-même. Il fait en sorte qu'il y ait plus d'une voix dans le texte, et peut-être au moins une voix féminine :

- Pas (1976) (publié dans Parages). Dialogue entre une position masculine et une position féminine.

- Restitutions - de la vérité en peinture (in La Vérité en peinture, 1978)

- En ce moment même dans cet ouvrage me voici (1980, in Psyché, inventions de l'autre, 1987). Dialogue avec une femme. A partir de la p192, Jacques Derrida prend la position féminine.

- Droits de regards (1985)

- La page de droite de Feu la cendre, aux éditions des Femmes (1987 réédité en 1998), est un polylogue.

- Che cos'e la poesia (1988, paru dans Points de suspension, 1992). Ce texte a aussi été publié en édition quadrilingue en 1991.

- Sauf le nom (paru en français en 1993) un texte qui avait été précédemment publié en anglais sous le titre Post-Scriptum, Apories, voies et voix dans un recueil où Derrida dialogue avec d'autres penseurs d'autres cultures : Derrida and Negative Theology, 1992.

- Chorégraphies (in Points de suspension, 1992).

- Avances (Préface au livre de Serge Margel, Le tombeau du dieu artisan, 1995).

 

9. Mises en abyme.

- Chaque fois qu'une sous-partie d'un texte a le même titre que le texte ou le livre dans son ensemble. C'est le cas dans La Dissémination (1972), pour la signature dans Signature Evénement Contexte, in Marges (1972), Positions (1972), pour Parergon in La Vérité en peinture (1978),

- Chaque fois qu'une partie et une sous-partie sont subdivisées selon le même chiffre. Exemple : La Vérité en peinture.

 

10. Le septieme jour.

On retrouve plusieurs fois chez Derrida un plan en six ou sept parties, où la septième partie, absente ou présente, est celle de l'effacement, de la disparition, du retrait, une thématique qui revient à chaque fois qu'il est question du chiffre sept. C'est le cas dans :

- Eperons (conférence de 1972 publiée en livre en 1978). Le texte est divisé en 14 courts chapitres (2 x 7) dont les titres ne sont donnés qu'à la fin du livre, auxquels s'ajoutent 1 chapitre "pas encore" et 2 post-scriptum (2x1). Cette structure en redoublement du 7 est peut-être liée au redoublement du "je" signalé à la fin du texte (dans le "pas encore").

- Spéculer - sur "Freud" (publié en 1980 dans La Carte postale), où l'on trouve une quatrième partie intitulée "Sept : Post-scriptum", renvoyant à la structure de "Au-delà du principe de plaisir", de Freud, un texte qui comprend aussi sept chapitres.

- No Apocalypse, not now (conférence de 1984 sur le risque de guerre nucléaire) dont le sous-titre est «à toute vitesse, sept missives, sept missiles», est organisé, comme l'indique ce sous-titre, en sept parties.

- dans Khôra (1987, publié en 1993), Jacques Derrida repère dans le texte de Platon (le Timée) 7 fictions enchâssées les unes dans les autres, qui convergent vers le secret sans secret, impénétrable, de ce lieu. Le destinataire (en abyme) de ces fictions, numérotées de F1 à F7 (pp76-88) est Socrate, ou le lecteur (nous-mêmes).

- De l'esprit, ce livre publié la même année que celui de Victor Farias, Heidegger et le nazisme (1987), dont il dira plus tard qu'il "commence à interpréter un certain rapport entre la pensée de Heidegger et le nazisme", contient sept chapitres non titrés.

- Dans Passions (1993), Jacques Derrida affirme qu'il y a du secret. Mais six fois, il explique ce qu'il n'est pas, avant de reconnaître, à la septième occurrence de la phrase, qu'il ne peut pas le définir.

- Dans Avances (1995), la première des sept parties (numéro 0) est intitulée Les devanciers et la dernière (numéro 6) est intitulée Epilogue, ce qui laisse la septième place au texte de Serge Margel lui-même (l'oeuvre), dont le titre est significativement : Le tombeau du dieu artisan.

- Adieu à Emmanuel Lévinas (1997), conférence en six parties numérotées, renvoyant implicitement à la septième partie absente du retrait lévinassien (dont il est aussi beaucoup question dans En ce moment même dans cet ouvrage me voici...).

- dans L'Université sans condition (2001), on trouve une liste de six champs thématiques des nouvelles Humanités, puis sept titres thématiques (pp68-72), le dernier occupant explicitement la place du septième jour.

On peut ajouter à cette liste La Dissémination, texte qui ajoute au chiffre dix de Nombres de Philippe Sollers un onzième paragraphe en surnombre.

A noter que le prénom et le nom de Jacques Derrida contiennent chacun sept lettres - et que son nom hébraïque lui a été donné au septième jour de sa vie, lors de sa circoncision. A noter aussi que son premier numéro de téléphone à El Biar était 73047 : il commence et finit par un 7, et le zéro central est entouré de 3 + 4.

 

 

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Propositions

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[Le "hors livre" derridien annonce le "livre à venir"]

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Les trois livres de Jacques Derrida parus en 1967 opèrent comme une quasi-préface d'un texte à venir où s'écrirait, hors livre, le commencement de l'écriture

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Il fallait écrire les trois quasi-préfaces "Fin du livre", "Hors livre", "Livre à venir" pour que deviennent concevables d'autres limites au livre, ou les limites de l'autre livre

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Anne Dufourmantelle invite Jacques Derrida à répondre : De l'hospitalité (Jacques Derrida, 1997) [RDLH]

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[Jacques Derrida] voulait, avant tout, faire un livre, pour [52] raisons qui restent secrètes, obscures, encryptées - détruites

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La Dissémination (Jacques Derrida, 1972) [LD]

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De la Grammatologie (Jacques Derrida, 1967) [DLG]

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Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses (Jacques Derrida, 2001) [Papier]

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Positions (Jacques Derrida, 1972) [Positions]

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[Il y a, dans l'œuvre derridienne, un privilège du moment septième]

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"Il y a du secret" - un secret sans contenu, hors d'atteinte, intraitable, dont nous ne pouvons témoigner que par l'expérience de son tracement performatif

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Des tours de Babel (texte de Jacques Derrida, première publication en 1985)

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