Derrida
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Derrida, ses livres                     Derrida, ses livres
Sources (*) : Derrida, la cendre               Derrida, la cendre
Jacques Derrida - "Feu La Cendre", Ed : Des Femmes, 1987,

Feu la cendre (Jacques Derrida, 1987) [FeuLaCendre]

   
   
   
                 
                       

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Ce petit livre de 60 pages, publié aux éditions des Femmes d'Antoinette Fouque, a été réédité en 1998. Il est précédé d'un prologue dont une version différente et plus brève a été lue pour introduire à un enregistrement publié dans la Bibliothèque des Voix (ce lieu pour lequel Derrida a également lu Circonfession, en 1991, en cinq heures). Le texte est une parodie de polylogue, un dispositif qui fait, lui aussi, appel à des voix, qui avait été conçu dès 1980 pour la revue Anima. Deux écrits se font face : à droite, un enchevêtrement de voix en nombre indéterminé, qui laisse indécise la distinction entre l'écriture et la voix; à gauche, des citations d'autres textes qui, tous, disent quelque chose de la cendre.

Jacques Derrida a consacré plusieurs textes à la cendre. Outre Feu la cendre (conçu en 1980 et publié en 1987), il y a Télépathie (sorte de supplément à La Carte postale, conçu en 1981-83), Schibboleth (analyse d'un poème de Paul Celan, 1986), Poétique et politique du témoignage (analyse publiée pour la première fois en 2000 d'un autre poème de Paul Celan, Aschenglorie, dont le titre peut être traduit par Gloire de cendres, Gloire pour les cendres, ou Gloire aux cendres - ou encore Cendres la Gloire, comme l'a fait André du Bouchet).

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Le texte est organisé autour d'une phrase : Il y a là cendre. C'est une assertion, et aussi une sentence : en ce lieu, il y a de la cendre, mais le lieu, , peut aussi s'effacer, la cendre aura disparu, Feu la cendre - un titre qui est aussi une épitaphe, une inscription funèbre. La cendre est morte, ce qui ne veut pas dire qu'elle ait disparu. On trouvera une analyse du contenu de ce livre (entre autres) à la page : [Derrida, la cendre].

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

Ne pas rester auprès de soi, ne pas être à soi, voilà l'essence de la cendre, sa cendre même qui n'est pas la cendre elle-même, mais la cendre de la cendre

Même sans reconnaissance de dette, sans savoir de quoi ou de qui, la cendre vient à la place d'un don

"Il y a là cendre", c'est l'aveu d'un non-savoir sur la trace, et aussi le refus d'un travail de deuil qui compenserait et annulerait cet aveu

On ne sait rien de la cendre, cette chose qui se destine à une dispersion sans retour, la mémoire perdue de ce qui ne se garde pas, ne reste pas et ne revient à personne

Sur la cendre, la seule publication qui, peut-être, serait digne, ce serait celle qui dirait "holocauste" et "four crématoire" dans toutes les langues du monde

"Il y a là cendre" : une phrase indécidable, imprononçable, un appel silencieux qui parle avant sa propre voix

N'étant rien qui soit au monde, le nom "cendre" peut, en se donnant, ouvrir à l'au-delà de l'être

La cendre se doit à un sacrifice, un don, elle prend place comme trace dont il faut faire son deuil

Feu la cendre (Jacques Derrida, 1987) [FeuLaCendre]

 


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Sources
DerridaBiblio

1987_FEULAC

DerridaCendre

YD.LOK

YYA.1987.Derrida.Jacques

Rang = ZZ_BIB_Derrida_FeuLaCendre
Genre = -