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Sources (*) :              
Jacques Derrida - "L'oreille de l'autre, otobiographies, transferts, traductions", Ed : VLB Editeur, 1982,

L'oreille de l'autre, otobiographies, transferts, traductions (Jacques Derrida, 1982) [LODLA]

   
   
   
                 
                       

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Table

Textes et débats avec Jacques Derrida, sous la direction de Claude Lévesque et Christie V. McDonald.

Jacques Derrida a lu à Montréal, le 22 octobre 1979, une partie d'une conférence déjà prononcée en 1976, à l'université de Virginie, qui reprend avec certaines modifications la seconde séance du séminaire "La vie la mort", tenu en 1975-76. On trouvera le texte complet de cette conférence dans Otobiographies (1984). Cette nouvelle lecture a été suivie de débats auxquels Derrida a pris une part active. Ces débats sont retranscrits dans la présente publication.

 

p7 : Avant-Propos (Claude Lévesque et Christie V. McDonald)

 

CONFÉRENCE DE JACQUES DERRIDA.

p11 : Otobiographie de Nietzsche. Politiques du nom propre - L'enseignement de Nietzsche.

p13 : Logique de la vivante

p33 : Le signe otographe de l'Etat

p55 : Omphalos

 

(chaque communication est suivie d'une intervention de Jacques Derrida)

TABLE RONDE SUR L'AUTOBIOGRAPHIE

p59 : La bordure interne (Rodolphe Gasché)

p66 : D'un genre à l'autre (Christie V. McDonald)

p76 : Une troisième logique (Eugenio Donato)

p83 : Le jeu, le travail et au-delà (Patrick Mahony)

p99 : Cette-incroyable-chose-terrible-qui-n'est-pas

p110 : L'oreille du coeur (Eugene Vance)

 

TABLE RONDE SUR LA TRADUCTION

p125 : Présentation

p127 : Transformations et déconstruction parricide (Patrick Mahony)

p147 : L'opérateur de la différance (Rodolphe Gasché)

p155 : Le passage à la philosophie (Christie V. McDonald)

p167 : La traduction spéculaire (Eugenio Donato)

p173 : Le faux-sens (François Péraldi)

p179 : De la traduction au passé composé (Eugene Vance)

p188 : L'exil dans la langue (Claude Lévesque)

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

On trouve chez Freud, dans ses textes, une récurrence impressionnante du chiffre sept

Les concepts anasémiques comme "plaisir" ou "libido" ne renvoient pas au sens qu'ils ont dans la langue, mais au pré-originaire à partir de quoi, en-deçà du sens, ils ont un sens

En clamant la division de son nom (Babel), Dieu produit une "disschémination" : il brise l'unité de la langue sacrée

L'énigme de l'autobiographie qui engage un nom, une signature, tient au retour de différences de forces qui, disloquant l'"autos", ne se laissent pas saisir par une pensée de l'être

Une loi au-dessus des lois (Ananké), produite par aucun désir, rend possible le fantasme d'une autre langue intouchable, irréductible, introuvable : l'intact de l'intact

Il y a en nous un nom avant le nom, un prénom absolument secret à quoi (à qui) l'autre s'adresse, et qui répond en nous

L'otobiographie, c'est que c'est seulement quand, avec retard, l'oreille de l'autre entend "ma" signature (hétérobiographie), que le contrat autobiographique a lieu

Par le néologisme "otobiographie", Jacques Derrida nomme la nécessité d'engager l'"entendre-parler" de l'oreille, avec ses différences, dans la structure testamentaire du texte

Il faut à Derrida, pour soutenir le meurtre du logos paternel, un "autre parricide", inimitable : celui qui est porté par le style

Le "pas au-delà", c'est qu'une signature n'est effective que pour des morts, ou pour d'autres vivants à venir qui décident de ce que je suis, y compris mon sexe

A la philosophie qui traduit les valeurs de vérité, il faut préférer le contrat de traduction, qui promet une autre alliance entre les langues

"Un texte, ça produit d'autres oreilles, des oreilles que je ne vois pas, que je n'entends pas moi-même, des choses qui ne me reviennent pas"

Dans le texte sacré, le nom de Dieu (Babel) est le nom de tous les noms propres; ils sont intraduisibles, et pourtant exigent la lecture, l'interprétation, la traduction

Pour survivre comme texte sacré, messianique, un original promet à la fois l'accroissement des langues, leur parenté et leur réconciliation

Le traducteur est lié par un contrat où la responsabilité dans sa langue maternelle s'allie à l'irresponsabilité dans la langue de l'autre

Il y a du Babel partout : chaque fois qu'il y a du nom propre, de l'intraduisible, chaque fois qu'on crée une oeuvre, ça sacralise, ça produit du texte sacré

L'oreille de l'autre, otobiographies, transferts, traductions (Jacques Derrida, 1982) [LODLA]

 


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Sources
DerridaBiblio

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YYA.1982.Derrida.Jacques

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