Derrida
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Derrida, ses livres                     Derrida, ses livres
Sources (*) :              
Jacques Derrida - "Points de suspension, Entretiens", Ed : Galilée, 1992,

Points de suspension, Entretiens (Jacques Derrida, 1992) [PDS]

   
   
   
                 
                       

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Table

Entretiens choisis par Elisabeth Weber.

p7 : "Ecrire à l'envers", présentation par Elisabeth Weber.

p13 : "Entre crochets" - Entretien de septembre 1975 avec D. Kambouchner, J. Ristat et D. Sallenave paru dans Digraphe n°8 (1976).

p37 : "Ja, ou le faux-bond", Entretien d'octobre 1975 paru avec D. Kambouchner, J. Ristat et D. Sallenave paru dans Digraphe n°11 (mars 1977)

p83 : "Le presque rien de l'imprésentable". Entretien avec Christian Descamps paru sous le titre "Jacques Derrida sur les traces de la philosophie" dans le Monde du 31 janvier 1982.

p95 : "Chorégraphies" (correspondance avec Christie V. McDonald parue dans Diacritics 12(2), été 1982).

p117 : "D'un certain Collège International de Philosophie encore à venir" (entretien avec Jean-Loup Thébaut paru sous le titre "Derrida, philosophe au Collège" dans Libération le 11 août 1983).

p123 : "Desceller (la vieille neuve langue)" (entretien avec Catherine David paru sous le titre "Derrida l'insoumis" dans le Nouvel Observateur, 9-15 sptembre 1983).

p141 : "Dialangues" (entretien avec Anne Berger paru dans Fruits 1, décembre 1983).

p167 : "Voice II" (correspondance avec Verena Andermatt Conley parue en bilingue dans Boundary 2, hiver 1985, USA).

p183 : "Le langage - Le Monde au téléphone" (paru d'abord dans Le Monde Dimanche, printemps 1982).

p193 : "Heidegger, l'enfer des philosophes" (entretien avec Didier Eribon paru dans le Nouvel Observateur du 6-12 novembre 1987) suivi de :

p203 : "Comment donner raison?" (texte rédigé à l'automne 1987 et publié dans la revue américaine Diacritics, hiver 1989)?

p209 : "Il n'y a pas le narcissisme (autobiophhotographies)" (diffusé dans une émission de France-Culture par Didier Cahen le 22 mars 1986).

p241 : "Rhétorique de la drogue" (paru dans Autrement n°106, avril 1989).

p269 : "Il faut bien manger ou le calcul du sujet" (entretien avec Jean-Luc Nancy paru dans Cahiers Confrontation 20, hiver 1989. Cet entretien avait déjà été publié en partie en octobre 1988, en anglais, dans la revue Topoi).

p303 : "Che cos'è la poesia?" (publié d'abord dans Poesia I, 11, nov 1988, puis dans Po&sie 50, automne 1989, puis réédité en 1991 en édition quadrilingue). En janvier 1998, à Jérusalem, Derrida a lu ce texte en français. En anglais, il a improvisé quelques commentaires, tandis que Michal Govrin le traduisait en hébreu. [A noter qu'un autre texte de Derrida avait été édité, en 1976, en édition quadrilingue : Eperons].

p309 : "Istrice 2. Ick bünn all hier" (entretien avec Maurizio Ferraris, publié dans Aut aut 235, janvier-février 1990).

p337 : "Derechef, du droit à la philosophie" (entretien avec Robert Maggiori paru sous le titre "Le programme philosophique de Derrida" dans Libération, 15 nov 1990).

p349 : "Une folie doit veiller sur la penser" (entretien avec François Ewald paru dans un numéro du Magazine littéraire consacré à Jacques Derrida, mars 1991).

p377 : "Contresignatures" (entretien avec Jean Daive paru dans Fig 5, Paris 1991).

p385 : "Passages - du traumatisme à la promesse" (entretien avec Elisabeth Weber diffusé par la radio de Hesse le 22 mai 1990).

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A noter que le hérisson dont il est question dans "Che cos'è la poesia?" est à nouveau convoqué par Derrida en 1997 (cf AQDJS pp23-24).

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

Les ruptures et hétérogénéités qui séparent l'homme de l'animal sont irréductibles à une limite oppositionnelle binaire, indivisible ou linéaire, comme "le langage"

Tous les discours des cultures occidentales concernant les animaux ont une structure sacrificielle

Toujours déjà encodé, le premier cri vient suspendre une jouissance qu'on veut faire attendre

La terrible fatalité du deuil, c'est qu'il ne faut renoncer ni à la fidélité, ni à l'infidélité : demi-deuil, double deuil et double folie

"Glas" se termine par "débris de", le nom de Derrida infecté par le "b" de la mère de Genet, Gabrielle

Le philosophe, c'est celui qui pense et désire la garde : il garde la garde pour garder la mémoire, pour se faire le gardien de la vérité - et aussi de la non-vérité

Ce qui rassemble le texte de "Glas", c'est tout ce que les appareils défensifs tendent à exclure, à vomir ensemble

La distinction homme - animal - végétal est un dogme; s'ils se différencient, ce n'est que par un autre rapport à soi, toujours inscrit dans l'exappropriation

La scène du "Je suis mort" interprète des structures universelles, lisibles, et aussi quelque chose d'absolument illisible, accessible seulement depuis la place de l'autre

"Viens!" - il faut que je suive la langue jusqu'au point où les décisions ne sont plus possibles, vers une chose illisible, inouïe, qui rassemble la vie et la mort

"Je n'ai qu'un projet de livre, celui que je n'écrirai pas"

La structure de tout sujet se constitue dans la possibilité d'un retour devant la loi

La question posée par la loi d'hospitalité infinie : "Il faut bien manger", c'est : "Quelle est la meilleure manière, la plus respectueuse et donnante, de se rapporter à l'autre?"

Il y a, dans le texte ou l'écriture, une instance qui engage, acquiesce, interroge, un "Qui" d'avant toute autonomie possible du sujet : ni subjectif, ni humain

La responsabilité, qui ne se règle ni sur le principe de raison, ni sur un calcul subjectif, porte en elle une démesure essentielle

La signature du nom propre entier peut dissimuler une autre signature, plus puissante, plus vieille, la signature d'un autre ou d'une autre

On peut lire la "stricture" comme un cramponnement, que seul un événement idiomatique, illisible, pourrait décramponner

Un schème domine le concept de sujet : la virilité carnivore, avec son carno-phallogocentrisme

On pourrait aujourd'hui appeler "sujet" l'expérience finie de la non-identité à soi, de la non-coïncidence avec soi - si ce mot n'était pas lié au "propre de l'homme"

Au regard du "Viens", antérieur à tout ordre et tout désir, les catégories classiques de la grammaire et de la pensée gréco-latines sont sans pertinence

La seule jouissance pensable, c'est celle d'une voix purement idiomatique, fantômatique, tremblante : un désir, un rêve, une promesse, une Nécessité

Il y a dans les textes philosophiques une voix cachée, une parole dissimulée que l'institution universitaire vient recouvrir avec une violence inouïe

Points de suspension, Entretiens (Jacques Derrida, 1992) [PDS]

 


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Sources
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1992_PDSPDS

YYA.1992.Derrida.Jacques

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