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Sources (*) :              
Jacques Derrida - "L'animal que donc je suis", Ed : Galilée, 2006,

L'animal que donc je suis (Jacques Derrida, 2006) [AQDJS]

   
   
   
                 
                       

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Table

Livre posthume de 219 pages, établi sous la direction de Marie-Louise Mallet.

En 1997, s'est tenu un colloque à Cerisy sous le titre "L'animal autobiographique" (choisi par Derrida). A cette occasion, celui-ci a écrit une très longue conférence d'une dizaine d'heures, dont seulement l'introduction a été publiée dans les actes du colloque (en 1999 aux éditions Galilée), avec la mention "à suivre". En 2004, un texte situé vers la fin de cette conférence a été publié dans le Cahier de l'Herne qui lui a été consacré, sous le titre "Et si l'animal répondait?". Une partie de la conférence, entièrement rédigée par Jacques Derrida, restait inédite (cf le II ci-après). En outre, à la fin du colloque, Jacques Derrida avait improvisé une communication qu'il a fallu retranscrire. La présente publication posthume réunit tous ces éléments en un livre.

Les parties II et III correspondant à quatre séances organisées pendant le colloque de Cerisy au cours desquelles Jacques Derrida a proposé des lectures de Descartes, Kant, Heidegger, Lévinas et Lacan, mettant à l'épreuve l'une des hypothèses centrales de ce texte, selon laquelle ces auteurs dénient que l'animal puissent s'adresser à eux, qu'ils puissent eux-même, du fond d'une vie dite animale, être vus.

 

p9 : Avant-propos de Marie-Louise Mallet

p15 : I. L'animal que donc je suis (à suivre) (introduction au colloque de Cerisy, déjà publiée dans L'animal autobiographique).

p79 : II.

p163 : III. Et si l'animal répondait?, à Jacques Lacan (texte déjà publié dans le Cahier de l'Herne 2004, et lu par Derrida lors de la quatrième séance du séminaire La bête et le souverain [Sem2001],).

p193 : IV. (transcription d'un enregistrement de la communication improvisée par Jacques Derrida à la fin du colloque).

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

Chaque animal vient à moi comme un vivant irremplaçable qui me regarde nu, répond à son nom d'une existence mortelle, rebelle à tout concept

La pensée de l'animal, s'il y en a, revient à la poésie

Entre "humain" et "animal", la rupture est abyssale mais la frontière ni une ni indivisible : c'est une limitrophie complexe, plurielle, que l'homme raconte autobiographiquement

Les figures animales du bestiaire autobiographique et philosophique de Jacques Derrida ne sont pas fabuleuses, elles sont liées à l'ouverture de la différence sexuelle

Au singulier général "Animal", il faut substituer l'animot, cette chimère, cet hybride monstrueux, cette irréductible multiplicité vivante de mortels

Depuis deux siècles, arrive une nouvelle épreuve de la compassion : on ne peut plus nier la vulnérabilité, la souffrance, la peur ou l'angoisse de ce qu'on appelle l'"animal"

Chaque fois qu'on dit "l'Animal" en général, on profère une bêtise, on avoue un symptôme, un mal, on dénie son engagement dans une guerre des espèces

Tout ce qui constitue le propre de l'homme dans le discours occidental tient à un défaut originaire : la nudité devant le regard de l'animal, qu'"il faut" cacher

Par structure, la liste des propres de l'homme forme une configuration jamais close : vêtement, pudeur, parole, raison, rire, deuil, sépulture, don, concept, etc.

Quiconque dit "Je", s'appréhende ou se pose comme "Je", est un vivant animal capable de s'affecter soi-même, de s'autobiograparapher

Dire "Je suis" pour l'homme, c'est laisser se perdre, se brouiller, s'effacer la trace ou la signature de l'animal en lui

Les hommes sont engagés dans une mutation inouïe, sans précédent, de leur rapport aux animaux et aux limites entre biologie, zoologie, anthropologie, vie/mort, technique, histoire

La supériorité inconditionnelle et sacrificielle de l'homme s'éveille depuis un temps d'avant la chute, d'avant la honte de la nudité - quand l'animal est nommé pour la première fois

La méconnaissance de l'animal qui me regarde, s'adresse à moi, m'invite à me voir vu par lui, n'est pas une dénégation comme les autres : elle institue le propre de l'homme

L'expérience du regard sans fond d'un animal annonce l'ultime frontière apocalyptique, l'instant d'extrême passion où sont frôlées les limites abyssales de l'humain

Donner le nom, c'est encore sacrifier du vivant à Dieu

En laissant à l'homme solitaire et souverain la liberté de nommer les animaux, Dieu s'abandonne à la radicale nouveauté de ce qui va arriver : le pouvoir de l'homme à l'oeuvre

Il n'y a pas un péché originel, mais deux : pour Caïn, ne pas avoir préféré le sacrifice animal, ne pas avoir offert la chair sacrificielle

L'animal que donc je suis (Jacques Derrida, 2006) [AQDJS]

 


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