Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la Torah                     Derrida, la Torah
Sources (*) : Caïn, Abel               Caïn, Abel
Jacques Derrida - "L'animal que donc je suis", Ed : Galilée, 2006, pp67-69

 

Cain banni, le remords (David Scott, 1831) -

Derrida, l'animal

Il n'y a pas un péché originel, mais deux : pour Caïn, ne pas avoir préféré le sacrifice animal, ne pas avoir offert la chair sacrificielle

Derrida, l'animal
   
   
   
Derrida, le sacrifice Derrida, le sacrifice
Avec Caïn commencent la dette, l'échange, l'économie               Avec Caïn commencent la dette, l'échange, l'économie  
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Jacques Derrida avance une hypothèse dont il reconnaît qu'elle est audacieuse, osée. Dans la Genèse, il n'y aurait pas un péché originel, mais deux - et tous deux seraient en rapport avec une apparition de l'animal. Dans un cas, c'est le serpent qui apparaît; et dans l'autre, c'est l'animal domestique. Abel est un berger. Il offre à Dieu les animaux qu'il élève, les premiers-nés de son petit bétail. Caïn est sédentaire, agriculteur, il offre à Dieu les fruits de la terre. Mais Dieu préfère l'animal, la chair sacrificielle. Il refuse l'offrande de Caïn qui se met en colère et, au lieu de s'en prendre à Dieu, s'en prend à son frère. La faute de Caïn est double :

- il n'a pas sacrifié d'animal. En refusant l'offrande végétale, Dieu lui tend un piège. Il le met à l'épreuve. Soit il résiste à la colère, soit il perd la face, il tombe dans le péché, la faute (le meurtre). Soit il se domine, soit il tombe dans la tentation. Caïn se trouve dans la position de l'animal chassé par Dieu; il est la proie du mal. C'est lui finalement qui doit s'enfuir comme un animal traqué. Il devra errer comme une bête, demandant protection à Dieu, risquant à chaque pas la violence des hommes, et en plus assailli par le remords, comme si c'était lui qui avait accompli le sacrifice animal, comme s'il devait confesser une culpabilité pour un acte qu'il n'a pas commis.

- il a tué son frère. Ce meurtre est trop grand pour lui. Il est excessif, trop grave, impardonnable. Caïn est chassé, expulsé. Il a honte. Comme Adam et Eve qui ont dû cacher leur nudité, il faut lui aussi qu'il se voile, qu'il se cache. Comme eux, il est condamné à la pudeur et à la dissimulation.

Pour Derrida, c'est cette double faute (plus que celle d'Adam et Eve) qui est à l'origine de l'histoire humaine. Le drame de Caïn, c'est qu'il a d'abord dû se cacher devant le regard de l'animal.

Caïn banni, le remords (David Scott, 1831).

 

 

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaTora

GJ.LLK

HebCainAbel

EG.LGG

DerridaAnimal

XG.LLK

DerridaSacrifice

XH.LLK

CainCercle

DG.LDF

XCainFaute

Rang = XCainSacrifice
Genre = MR - IA