Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Derrida, sa Cabale cachée                     Derrida, sa Cabale cachée
Sources (*) : Derrida, la dissémination               Derrida, la dissémination
Pierre Delain - "Croisements", Ed : Guilgal, 2004-2017, Commencé le 14 décembre 2005

 

Lettres pendues -

Dans "La Dissémination", Derrida commente en abîme un texte de Philippe Sollers qui décrit l'engloutissement de la représentation classique sous le nombre

   
   
   
                 
                       

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"La Dissémination" est un article paru dans Critique n°261-262 (1969). Cet article sera ensuite repris dans un livre qui s'intitule lui aussi "La Dissémination". Chronologie :

- en 1967, les trois livres classiques de Jacques Derrida (VP - DLG - EED) sont publiés aux éditions de Minuit, PUF et du Seuil.

- en 1968 paraît Nombres de Philippe Sollers (Collection Tel Quel, au Seuil).

- en 1968 paraît La Pharmacie de Platon de JD dans le n°32 de Tel Quel (Hiver 68) - revue dirigée par Philippe Sollers, un article qui sera repris dans le livre La dissémination.

- en février-mars 69, dans le cadre du Groupe d'Etudes théoriques, a lieu la double séance. Elle sera publiée dans Tel Quel n°41 et 42 (1970) et reprise dans le livre La Dissémination.

- l'article intitulé La Dissémination, de JD, qui donnera son titre au recueil de 1972, paraît dans Critique 261-262 (1969). Derrida y commente de manière détaillée Nombres, de Sollers. Le renvoi est oblique à la façon derridienne : recevoir et accepter l'hommage en en soulignant les marges qui l'en éloignent irréductiblement.

Le texte de Sollers, Nombres, fonctionne comme une préface paradoxale. Extérieur et apparemment antérieur à celui de Derrida, il est influencé par les élaborations du caïman de la rue d'Ulm qui ne seront publiées qu'après. Il donne du passage de la scène classique à l'autre scène quatre schémas (1-2-3-4, LD pages 379-380) qui seront repris à son compte par Derrida.

 

 

Les paragraphes du texte de Sollers sont précédés d'une double numérotation : d'une part un rythme quaternaire (1-2-3-4, dont le total fait 10), d'autre part 1 à 100, ce qui fait 25 séries de quatre. Derrida repère la logique machinique qui sous-tend ce système. D'accord, la machine ne peut pas être exorcisée, le texte s'auto-lit et s'auto-présente. Mais il prend soin dans son propre plan d'ajouter un 11ème paragraphe (10 + 1), intitulé "le surnombre" (LD p435, en sus de Nombres). Le beau carré de Sollers, son équilibre quaternaire et intact (LD p357) - car son thème est le corps et non pas la trace, est subverti. Il y a bien un concept derridien du quatre, mais il vient en surplus, comme viendra en surplus, dans ce même texte sur La dissémination, la Cabale juive.

 


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