Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret                     CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret
Sources (*) :              
Pierre Delain - "Pour une œuvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 5 mai 2013

 

Rendez-vous secret (Trente, vers 1400) -

Avec l'oeuvre, un secret répond à un autre secret

   
   
   
                 
                       

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Pourquoi s'intéresser à l'oeuvre?

- d'abord, bien sûr, par attrait pour les oeuvres, pour leur multiplicité infinie, leur découverte, leur présentation et mise à disposition dans les lieux et les formes les plus variés, leur collection, leurs collectes, leur conservation, leur transmission, leur reproduction, leur perte ou leur oubli;

- par sympathie ou par fascination pour le mot "oeuvre" lui-même, les raisons pour lesquelles il est au goût du jour, "à la mode" comme on dit, préféré par exemple à celui d'art ou d'objet;

- par curiosité intellectuelle ou philosophique pour le concept d'oeuvre, qui présente l'intérêt de ne pas avoir été déposé quelque part, mais d'être encore à construire.

A ces trois bonnes raisons s'en ajoute une autre dont il est difficile de dire quoi que ce soit car elle reste, pour moi, secrète - c'est-à-dire inconnue, non seulement des autres, mais aussi de moi-même. Si je m'intéresse aux oeuvres, c'est parce que je crois, sans doute naïvement, qu'elle(s) recèle(nt) un secret. C'est cela l'origine, la cause de ma motivation. Si je devais l'analyser en détail, je dirais que, d'une part, tout indique que chaque oeuvre recèle un secret, mais que d'autre part, rien ni personne ne peut révéler ce secret. Entrer dans la problématique de l'oeuvre, c'est travailler dans cet entre-deux, dans ce lieu aporétique.

 

 

Reprenons, à partir de cette voie d'entrée à la question de l'oeuvre, la proposition avancée en haut de cette page. "Avec l'oeuvre, un secret répond à un autre secret". Si l'on suit cette hypothèse, l'oeuvre se situerait entre au moins deux secrets, celui (ou ceux) qu'elle recèle et celui (ou ceux) de son lecteur ou de son regardeur, qui ignore lui-même à partir de quel secret il regarde, il lit, s'intéresse à l'oeuvre. L'oeuvre n'est une oeuvre (digne de ce nom) que si l'intérêt qu'elle suscite est motivé par une tension, un abyme entre des secrets qui doivent rester ce qu'ils sont - secrets. C'est cette tension, et elle seule, qui garantit sa stabilité (car quel que soit l'endroit où il est conservé, aussi solide et durable soit-il, l'objet-oeuvre peut toujours être oublié, perdu, détruit). Les mots s'échangent, les paroles s'épuisent, mais les secrets restent, inaltérables. En aucune façon l'amateur d'oeuvres que je suis ne voudrait les trahir. Pour que l'oeuvre subsiste, il faut et il suffit que les secrets restent secrets! mais cela ne nous interdit pas d'explorer la dialectique qui les fait interagir entre eux.

 


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