Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, une crypte                     Derrida, une crypte
Sources (*) : Derrida, le secret               Derrida, le secret
Jacques Derrida - ""Fors", Préface au Verbier de l'Homme aux Loups d'Abraham et Torok", Ed : Aubier-Flammarion, 1976, p26

 

DŽfinition du mot "For" dans le Tresor de la Langue Francaise -

Derrida, silence, mutisme

Dans la crypte, il y a plus d'un for - ce lieu externe/interne, secret, où la chose est condamnée au silence

Derrida, silence, mutisme
   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida a donné à la préface qu'il a écrite pour le livre de Nicolas Abraham et Maria Torok "Cryptonymie, le Verbier de l'homme aux loups" le titre : "Fors", suivi du sous-titre Les mots anglés de Nicolas Abraham et Maria Torok. Pourquoi ce titre? Il ne le dit pas explicitement, mais il cite deux occurrences du mot "for" chez Nicolas Abraham : dans Le cas Jonas (c'est l'exergue de son introduction) et dans le Verbier - autour de questions juridico-politiques.

Il n'y a pas qu'un for. Il y en a plus d'un, de multiples fors (au pluriel). Sous l'angle étymologique, le for est d'abord une instance judiciaire. C'est une cour de justice qui peut être intériorisée, ou pas : for de conscience, for intérieur, for extérieur. Le for ecclésiastique est la juridiction temporelle de l'église. Elle peut exercer son autorité par l'extérieur ou par l'intérieur, par un tribunal ou par son pouvoir sur les choses spirituelles.

Chez Abraham et Torok, la crypte, ce lieu caché, souterrain, introuvable, enclavé, opère comme une autre topique venant en plus de celles que Freud a inventées (le conscient/inconscient, le Moi/Ça/Surmoi). La crypte clive l'espace, elle a son forum (une place publique, lieu de décision et d'évaluation) et aussi, à l'intérieur, son for secret, qui enferme l'autre en un lieu exclu (foris), "dehors à l'intérieur du dedans", protégé par des des cloisons, des parois angulaires, polyédriques et fracturées. Une sentence a condamné le mot-chose à cet enfermement, cette incorporation silencieuse qu'Abraham et Torok opposent à l'introjection désirante.

 

 

A l'intérieur, le mort vivant dont on tente vainement de faire son deuil reste intact, mais comme corps étranger (for exclu). On peut le garder, le commémorer, mais on se blesse aux parois. Le forum où les témoins sont convoqués se morcelle, le lieu se retire, il se fait hors-lieu, non lieu.

Le nom de Nicolas Abraham, ce psychanalyste qui a théorisé la crypte, peut être rapproché de cet autre Abraham, biblique, celui de la ligature, du secret du secret.

 


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