Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, une crypte                     Derrida, une crypte
Sources (*) : Derrida, la garde               Derrida, la garde
Jacques Derrida - ""Fors", Préface au Verbier de l'Homme aux Loups d'Abraham et Torok", Ed : Aubier-Flammarion, 1976, pp24-25

 

Le joueur de cartes (Louis Marcoussis, 1921) -

Derrida, l'innommable

La topique de la crypte suit une ligne de fracture qui va d'un lieu où le mot-chose exclu, innommable, est gardé (non-lieu, hors-lieu, for) vers un autre lieu

Derrida, l'innommable
   
   
   
Derrida, l'autre Derrida, l'autre
               
                       

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Avec son concept de crypte, Nicolas Abraham propose une certaine disposition des lieux qui prend appui sur les deux Topiques freudiennes, la première (conscient, inconscient) et la seconde (le Moi, le Ça, le Surmoi), mais s'en distingue assez pour qu'on puisse parler de topique toute autre - une topique freudienne qui ne serait plus tout à fait freudienne.

La crypte est ce lieu où une Chose est cachée, soustraite, mise au secret, isolée de l'espace général par des cloisons, des parois. Qu'est-ce que cette chose? Un mot, un souvenir, un trauma, une marque indélébile ou un symbole enfoui, inavouable, aussi clivé et fissuré que les parois qui le gardent, en relation dynamique avec les désirs et contre-désirs du sujet. Cette chose, intérieure à la crypte, est aussi l'autre de la crypte. Incorporée par force, en silence, c'est un parasite, un artefact, un corps étranger, une extériorité et aussi le résultat d'un compromis entre les forces en jeu.

Ce lieu secret est morcellé. Plus d'un témoin y est convoqué, qui se comporte de plus d'une façon. C'est un forum fragmenté, où le plus intérieur, le plus menaçant, se tient à l'extérieur pour durcir la crypte. Derrida joue sur les différents sens du mot for, entre forum, foris, sauf, for intérieur et extérieur (hormis). L'hypothèse supplémentaire de Nicolas Abraham, c'est que le symbole fragmenté dans la crypte traverse et le mur de l'inconscient, et la paroi du Moi. La Chose innommable est deux fois clivée, fracturée. A la crypte dans le Moi s'ajoute une crypte dans le Ça, mais c'est la même crypte, hors-lieu ou non-lieu.

 

 

Qu'est-ce que cet "autre lieu" où conduit la topique cryptique? Un lieu où meurt le plaisir [où règne la pulsion de mort], celui où la jouissance indicible, interdite, inséparable de la souffrance, "doit n'avoir pas lieu". Le tiers incorporé y est tenu en vie, mais c'est pour être supprimé; il est complice d'un jouir, mais ce jouir ne peut advenir qu'ailleurs.

 


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