Derrida
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Sur Kant (cheminements)                     Sur Kant (cheminements)
             

 

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Page créée par le scripteur le 3 janvier 2006.

[A partir d'Emmanuel Kant (1724-1804)]

   
   
   
                 
                       

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- Bibliographie d'Emmanuel Kant, les Critiques.

 

Expérimentant la méthode idixienne, le scripteur se limite à poser des jalons issus des textes kantiens. C'est une promenade, une ballade, ce n'est ni une présentation ni une interprétation du grand philosophie. Parmi les champs explorés : le jugement de goût, l'esthétique (le beau), l'humain, la loi morale, la liberté.

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[La liberté est une expérience humaine spontanée, un axiome inexplicable]

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[Dans le jugement de goût, l'imagination est libre et néammoins se conforme d'elle-même à une loi]

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[Kant et l'esthétique]

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[Kant : l'humain, l'humanisme]

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[Kant et la loi morale]

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[Kant et ses trois Critiques : raison pure, raison pratique, faculté de juger]

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Est beau ce qui est connu sans concept comme objet d'une satisfaction nécessaire

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Dans l'acte de juger esthétique, j'attribue à mon sentiment particulier valeur universelle

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Antinomie kantienne du jugement de goût : ce jugement ne se fonde pas sur des concepts, mais il se fonde sur des concepts

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Impératif catégorique de Kant : "Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux aussi vouloir que cette maxime devienne une loi universelle"

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Impératif pratique de Kant : "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen"

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Est beau ce qui plaît universellement sans concept

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Est beau l'objet d'une satisfaction qui résulte d'un jugement de goût, indépendamment de tout intérêt

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La volonté est une faculté de se déterminer soi-même à agir conformément à la représentation de certaines lois

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La nature est l'existence des objets en tant qu'elle est déterminée selon des lois universelles

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Sont requis : pour trouver de la perfection à une chose, la raison; pour y trouver de l'agrément, le sens; pour rencontrer la beauté, la simple réflexion (sans aucun concept)

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Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de nature

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Seul l'être humain, qui comporte en soi-même la fin de son existence, est susceptible d'un idéal de beauté

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Les êtres raisonnables sont appelés des personnes parce que leur nature les désigne déjà comme des fins en soi

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La raison franchirait toutes ses limites si elle se proposait d'expliquer comment la liberté est possible

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Quand la volonté est hétéronome, elle ne se donne pas à elle-même sa loi, c'est l'objet qui la lui donne par son rapport à elle

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L'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme un moyen

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Considéré comme personne, l'homme possède une dignité par laquelle il force au respect de lui-même toutes les autres créatures raisonnables

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Le concept d'un monde intelligible n'est qu'un point de vue que la raison se voit obligée d'adopter, afin de se concevoir elle-même comme pratique

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Dans tous les Beaux-Arts, l'essentiel est la forme, orientée par rapport à une fin pour le spectateur qui en juge et en tire un plaisir culturel

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Le principe du goût est le principe subjectif de la faculté de juger en général

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Un être raisonnable doit toujours se considérer comme législateur d'un règne des fins fondé sur la liaison de tous les êtres raisonnables par des lois communes

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A tout être raisonnable qui a une volonté, nous devons attribuer nécessairement aussi l'idée de liberté

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Les ornements (parerga) et suppléments extérieurs à l'oeuvre n'appartiennent pas à la "belle forme" et portent préjudice à la beauté authentique

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Une idée esthétique est une représentation de l'imagination qui donne à penser, sans qu'aucun concept ni aucun langage ne la rende intelligible ni ne l'exprime complètement

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Est sublime ce qui nous révèle la supériorité de notre capacité à la conservation de soi sur la force de la nature

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Le modèle suprême, l'archétype du goût, est une pure et simple Idée que chacun doit produire en soi-même

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Toute connaissance rationnelle est ou bien matérielle et se rapporte à quelque objet, ou bien formelle et ne s'occupe alors que des règles de la pensée

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La raison est supérieure à l'entendement, car elle manifeste sa pure spontanéité dans les idées, tandis que l'entendement soumet les représentations sensibles à des règles

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Le jugement du sublime peut être considéré selon : 1/ la quantité; 2/ la qualité; 3/ la relation; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du sublime

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Le génie est la disposition innée de l'esprit par le truchement de laquelle la nature donne à l'art ses règles

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Le jugement de goût n'est pas logique, mais esthétique, car il ne peut être que subjectif

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Dans le jugement de goût, il n'est rien postulé d'autre qu'une voix universelle concernant la possibilité d'un jugement esthétique valant pour tous

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Ce qui a une dignité est supérieur à tout prix, et par suite n'admet pas d'équivalent

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Le concept du bonheur est si indéterminé que, malgré le désir qu'a tout homme d'être heureux, personne ne peut jamais dire ce que véritablement il désire et veut

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Comme membre d'un monde intelligible, chacun veut le devoir moral; et comme membre d'un monde sensible, chacun veut le bonheur

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Toutes les facultés de l'âme peuvent être ramenées à trois : la faculté de connaître (entendement), le sentiment de plaisir et de peine (jugement), la faculté de désirer (raison)

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Il existe trois sortes d'antinomies de la raison pure, qui font valoir que les objets des sens ne sont que des phénomènes, et non des choses en soi

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Est sublime ce qui, du seul fait qu'on ne puisse que le penser, révèle une faculté de l'esprit qui dépasse tout critère des sens, au-delà même de l'imagination

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Le sublime est l'intuition esthétique de la limite infinie

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On distinguera l'art de la nature, comme le faire est distingué de l'agir, et les oeuvres de l'art des produits de la nature

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On ne devrait appeler art que la production qui fait intervenir la liberté, c'est-à-dire un libre arbitre dont les actes ont pour principe la raison

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Est beau ce qui plaît dans le simple jugement

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Le beau est le symbole du bien moral

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L'agréable et le beau sont immédiats, tandis que le bon suppose la médiation rationnelle des fins

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Une beauté naturelle est une chose belle; la beauté artistique est une belle représentation d'une chose

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La beauté est la forme de la finalité d'un objet, en tant qu'elle est perçue dans cet objet sans représentation d'une fin

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Le principe de l'idéalité de la finalité suffit pour fonder notre jugement esthétique de manière libre et autonome, sans aucune hétéronomie

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L'intérêt commun pour le beau dans l'art ne prouve aucun attachement au bien moral, tandis qu'un intérêt à contempler les belles formes de la nature témoigne d'une âme bonne

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Le beau et le sublime ont ceci en commun qu'ils plaisent par eux-mêmes

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Le beau touche à la forme d'un objet, tandis que le sentiment du sublime se rencontre au niveau de l'esprit devant un objet informe, indéterminé, illimité

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Il y a deux espèces de beauté : la beauté libre, qui ne présuppose aucun concept de l'objet, et la beauté adhérente, qui est conditionnée à une fin

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La beauté ne dépend ni de l'existence de l'objet, ni de l'intérêt que j'y porte, mais d'un jugement

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Est bon ce qui plaît grâce à la raison, de par le seul concept

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Le bonheur est le bien-être complet et le contentement de son état en vue de sa conservation

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La volonté bonne, c'est-à-dire le pur vouloir d'être bon, est le bien suprême et la condition indispensable de ce qui nous rend dignes d'être heureux

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Dans le domaine des beaux-arts, le goût se révèle, mais le génie est bridé

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Le concept d'un impératif catégorique en fournit aussi la formule

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Le devoir est la nécessité d'agir conformément au principe d'autonomie de la volonté

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Qu'il y ait du devoir, dont le principe est l'impératif catégorique, ne résulte pas de la nature humaine, mais d'une volonté légiférant universellement, sans aucun appui

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Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi

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La dignité d'un être raisonnable, c'est qu'il n'obéit à aucune autre loi qu'à celle qu'il établit lui-même

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L'entendement est le pouvoir de connaître l'universel, tandis que la raison est le pouvoir de déterminer le particulier par l'universel

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Le jugement esthétique suppose une communication directe entre les hommes

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L'acte esthétique est celui qui révèle par excellence l'intersubjectivité

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Le jugement esthétique doit être lié à un intérêt qui procure un plaisir (sensible, intellectuel ou social), mais de manière indirecte

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Le génie est l'originalité exemplaire de ses dons naturels dont fait preuve un sujet dans le libre usage de ses facultés de connaître

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On peut discuter sur les fondements du jugement de goût, bien qu'on ne puisse pas disputer du goût lui-même

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Le goût ou la faculté de juger esthétique méritent le nom de "sens commun à tous", car ils désignent ce qui est universellement communicable sans aucune médiation

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Le jugement de goût dans l'analyse du beau peut être considéré selon : 1/ la qualité; 2/ la quantité; 3/ les fins; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du beau

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Il y a analogie entre le jugement de goût, tourné vers l'intelligible, et le jugement moral, qui réunit la raison pure et la raison pratique

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Il est impossible qu'il y ait un principe objectif du goût

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Les idées sont des représentations rapportées à un objet selon un certain principe, mais qui ne peuvent jamais devenir une connaissance

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Dans son libre jeu, l'idée esthétique est une représentation inexponible de l'imagination : on ne peut l'exposer en la rapportant à des concepts

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L'idée est un concept de la raison, et l'idéal la représentation d'un être ou d'une essence particulière adéquate à cette idée

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L'imagination est la faculté de présentation - par elle, nous avons l'intuition de la bonne forme

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Il y a deux types d'intuition sensible : les exemples (concepts empiriques), et les schèmes (concepts purs de l'entendement)

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Un homme qui ne vivrait que pour jouir, par sympathie de tout plaisir, n'aurait aucune liberté ni aucune valeur en tant que personne, car son bonheur ne serait que conditionnel

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La faculté de juger est le pouvoir de penser le particulier comme contenu sous l'universel

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Il y a faculté de jugement réfléchissante quand le sujet, placé devant un objet particulier, se donne à soi-même un principe d'universalisation

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Tout être qui ne peut agir autrement que sous l'idée de la liberté est réellement libre

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La liberté est la propriété qu'ont les êtres vivants, en tant qu'ils sont raisonnables, de pouvoir agir indépendamment de causes étrangères qui la détermineraient

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Ni la liberté ni la nécessité ne sont des concepts de l'expérience; pourtant il faut les supposer, sans quoi il n'y aurait ni connaissance possible ni dialectique de la raison

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Une loi morale est fondée dans les seuls concepts de la raison pure; elle implique en elle une absolue nécessité

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Seule la simple loi pour elle-même peut être un objet de respect, et donc un commandement

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Un principe mauvais, que le sujet se donne librement à lui-même, corrompt à la racine la fondement de toutes nos maximes : le mal radical

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J'entends par "maxime" le principe subjectif du vouloir, et par "loi pratique" son principe objectif

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Ce n'est pas le plaisir, mais la validité universelle du plaisir, qui est représentée a priori dans le jugement de goût

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Un impératif, ou commandement de la raison, est un principe objectif contraignant valable pour tout être raisonnable en tant que tel

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La raison commande par elle-même, selon ses principes a priori, indépendamment des faits et des actions

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Il ne peut y avoir aucune règle objective du goût, qui déterminerait par concepts ce qui est beau

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Le respect est la conscience que j'ai de la détermination immédiate de la volonté par la loi

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Le respect est le sentiment d'impuissance que nous ressentons en tant qu'humains à l'égard de notre propre destination : atteindre une idée qui pour nous-mêmes est une loi

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Il y a trois sortes de satisfactions : l'agréable (intérêt conditionné), le bon ou le bien (intérêt raisonnable), le beau (désintéressement, sans concept)

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Dans les choses morales, il est préférable de s'en tenir au jugement de la raison commune

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Les maximes du sens commun sont : 1/ penser par soi-même; 2/ penser en se mettant à la place de tout autre; 3/ toujours penser en accord avec soi-même

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Le sens commun est l'accord entre humains qu'il nous faut nécessairement présupposer pour communiquer à autrui des connaissances et des jugements

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Le sublime est un sentiment de déplaisir provoqué par l'impuissance du sujet à appréhender l'infini sur le mode de l'imagination, compensé par le plaisir de le saisir par l'idée

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Un symbole est une représentation qui résulte d'une analogie avec un schème

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L'hétéronomie de la volonté est la source de tous les principes illégitimes de la moralité, qu'ils soient fondés sur le bonheur ou la perfection

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L'autonomie de la volonté est le principe de la dignité humaine et le principe suprême de la moralité

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La volonté absolument bonne ne contient que la forme du vouloir en général

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La volonté est la faculté de choisir cela seulement que la raison reconnaît comme pratiquement nécessaire, c'est-à-dire comme bon

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Principe de l'autonomie de la volonté : "L'action de tout être raisonnable doit être conçue comme volonté instituant une législation universelle"

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L'âme, qui est le principe qui insuffle sa vie à l'esprit, n'est rien d'autre que la faculté de présenter des idées esthétiques

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Dans le jugement esthétique, le sujet dépasse son moi et rejoint autrui

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Kant hiérarchise les beaux-arts à partir de l'expression, fonction de la parole : poésie, arts de la forme, musique

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Le jugement sur le sublime exige un certain développement de la culture et une disposition au sentiment moral

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L'art peut représenter sans dégoût la laideur ou l'horreur

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L'impressionnisme réalise à la perfection l'esthétique de Kant

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Fondements de la métaphysique des moeurs (Emmanuel Kant, 1985) [FMM]

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Critique de la raison pratique (Emmanuel Kant, 1985) [CRPQ]

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Métaphysique des moeurs, I - Doctrine du droit (Emmanuel Kant, 1986) [MM1]

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Métaphysique des moeurs, II - Doctrine de la vertu (Emmanuel Kant, 1986) [MM2]

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La religion dans les limites de la simple raison (Emmanuel Kant, texte de 1793, édition Pléiade 1986) [RLSR]

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Critique de la Faculté de Juger (Emmanuel Kant, 1985) [CFJ]

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Bibliographie d'Emmanuel Kant (1724-1804)

 


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