Derrida
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Kant, l'esthétique                     Kant, l'esthétique
Sources (*) :              
Emmanuel Kant - "Critique de la faculté de juger", Ed : Gallimard (Pléïade, tome 2), 1985, p999, §17

 

Autoportrait (Paula Modersohn-Becker, 1906) -

La beauté est la forme de la finalité d'un objet, en tant qu'elle est perçue dans cet objet sans représentation d'une fin

   
   
   
                 
                       

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Troisième définition du beau donnée par Kant comme moment du jugement de goût, en fonction de la finalité.

Quand la raison ou la volonté vise une finalité, elle le fait en fonction d'une causalité, d'un concept. Mais la finalité peut se présenter de manière pure, comme un état d'âme. C'est cela le beau : la finalité subjective dans la représentation d'un objet, sans aucune fin, ni objective, ni subjective. Il y a bien un objet, il procure une satisfaction, mais celle-ci est purement contemplative, sans concept, ni attrait, ni émotion. Nous avons plaisir à utiliser nos facultés de connaissance, nous nous arrêtons devant le beau, et cette fin se suffit à elle-même. C'est le jugement esthétique.

Kant donne l'exemple d'une fleur : elle est tenue pour belle parce qu'en la percevant on y trouve une certaine finalité (naturelle), mais comme nous ne sommes pas en mesure de savoir qu'elle est cette finalité, qui reste pour nous indéterminée, le seul jugement que nous puissions porter est subjectif : c'est un jugement de goût.

Pour qu'il y ait beauté, il faut que l'objet soit organisé en fonction d'une fin; mais cette fin ne doit pas être représentée, il faut qu'elle soit manquante., car alors seulement, du fait de ce manque, de ce sans-fin, nous sommes conduits à émettre un jugement de goût.

 

 

Kant remarque lui-même que certains cas concrets (des ornements, des couleurs, des parures) (§14) peuvent contredire sa définition de la beauté, (car ils ne sont pas liés à la finalité de l'objet, et sont pourtant supposés "rendre plus beaux") (aveu dont Jacques Derrida ne manquera pas de s'emparer). Par exemple, si nous trouvons belle une couleur en tant que telle ou un son pur comme celui du violon, ceux-ci ne sont-ils pas de simples sensations? Non, répond-il, car c'est par la réflexion que nous les appréhendons, c'est-à-dire par une détermination formelle. Si nous les trouvons beaux, ce n'est pas à cause de la sensation, c'est du fait du pur jugement de goût qui constitue son objet. Kant privilégie la belle forme; et si d'autres éléments contribuent à la satisfaction du sujet, comme les ornements (parerga), il préfère les écarter.

 


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