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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la raison                     Derrida, la raison
Sources (*) : La pensée derridienne : ce qui s'en restitue               La pensée derridienne : ce qui s'en restitue
Pierre Delain - "Les mots de Jacques Derrida", Ed : Guilgal, 2004-2017, Page créée le 26 juillet 2013 Orlolivre : comment ne pas transmettre?

[Derrida, la raison]

Orlolivre : comment ne pas transmettre? Autres renvois :
   

Derrida, l'université

   

Derrida, la philosophie

   

Derrida, le logos, logocentrisme

                 
                       

1. La double stratégie derridienne.

D'un côté, Jacques Derrida s'inscrit explicitement dans la tradition des Lumières. Il ne cesse de proposer des hypothèses à propos desquelles il déploie des problématiques, des argumentaires ou des démonstrations aussi rigoureuses que possible. Cette dynamique hypothèse / démonstration / rigueur ne se rattache-t-elle pas, dans son fonctionnement, à la raison raisonnante? En fabriquant de nouveaux concepts, ne construit-il pas lui aussi, après Kant et quelques autres, des délimitations, des architectures ou architectoniques sur lesquelles il fonde la logique de ses écrits et de son enseignement? Malgré ses réserves et ses évitements autour de la notion de système, le caractère systématique de sa pensée peut-il être sérieusement contesté?

Mais d'un autre côté, le chemin qu'il trace n'est qu'un frayage. Il ne donne lieu à aucune institution - et d'ailleurs les institutions auxquelles il a participé n'ont guère répondu à son attente. Ce philosophe-là n'est pas sans corps ni sexe, sa singularité résiste, sa transparence bute sur des secrets. Même s'il est lu et commenté, l'université se l'incorpore difficilement. De son abondante production textuelle, on peut dire qu'elle est une œuvre, une élaboration ou une pensée - on peut la qualifier d'érudite, mais on ne peut pas la stabiliser dans un système de connaissances.

 

2. La raison, en accord avec la voix.

Selon Kant, la voix de la raison parle à chacun sans équivoque. C'est une "voix d'airain" qui résonne en tout homme. Elle ordonne de sacrifier ses pulsions, de renoncer à ses désirs. Du haut de sa majesté, elle prescrit, elle dicte. Sublime, à la fois intime et transcendante, elle soulève les plus grandes questions sans rien promettre en retour. Elle commande sans compensation, sans rien échanger. Cette axiomatique kantienne s'accorde à l'essence de la voix. Comme la loi morale, la voix de la raison s'entend au plus proche et s'impose d'elle-même, sans se référer au monde. Elle renvoie à la structure auto-affective du "s'entendre-parler".

On trouve, chez Leibniz, plusieurs formulations du principe de raison. Rien n'est sans raison et nul effet sans cause; ou bien : De toute vérité, on peut rendre raison. Mais ce ne sont que des postulats, des formules indémontrables. Pour démontrer rationnellement ces formules, il faudrait avoir déjà prouvé la rationalité de la raison. On tombe sur une circularité. Heidegger médite à ce sujet à partir du mot allemand weil, qui signifie parce que, et aussi demeurer (weilen). En voulant rendre raison du principe de raison, fait-on autre chose que poser la question de l'être ? Du pourquoi au pourquoi, on aboutit au sans pourquoi, à l'abyme du fond sans fond de l'être. La domination du principe de raison n'a pu s'instaurer que quand un moi, un ego certain de lui-même, s'est trouvé en présence d'un étant, un objet visible installé devant lui. Il aura alors fallu présupposer téléologiquement une thèse, un système, une architectonique. Derrière le je, il y a l'intérêt que je porte à ce qui vient, l'espoir d'une totalité organisée. Mais ce n'est qu'un passage, une signification qui arrive d'un coup, l'événement d'un texte. L'université s'interroge rarement sur ces questions, alors que c'est son essence qui est en jeu.

Dans la vie pratique, la structure de la raison n'est autre que celle du langage, et son histoire celle du sens. Elle s'appuie sur le concept courant du temps, concept christianisant, universalisant (celui de Spinoza) qui privilégie le présent pour produire le sens et la vérité. Penser autrement le temps exigerait un autre vocabulaire qui privilégierait la trace écrite, le gramme. En recourant à la comparaison, à l'analogie, au "comme si", on ouvre la possibilité de ce vocabulaire.

 

3. La raison du souverain.

Comme il est dit dans la fable du loup et de l'agneau, la raison du plus fort est toujours la meilleure. Quand le loup en appelle à la raison, cet appel est indépendant de toute justification ou démonstration. La toute-puissance de la loi de la raison se tient au-dessus des lois. Elle vaut par sa hauteur, par son éminence phallique qui exclut la féminité, la castration. C'est celle de la domination, du souverain qui, performativement, donne raison. Plus que par ce qu'il dit, le principe de raison vaut par ce qu'il fait. Ce principe s'est imposé, violemment, dès les débuts de la philosophie grecque.

Pour tout ce qui est utile à l'Etat, Kant peut accepter la censure, sauf pour la raison [car on ne peut pas censurer l'auto-affection raisonnante de la pensée]. Comme la philosophie, elle fait exception. Jacques Derrida inverse cette proposition, tout en gardant le statut d'exception. Selon lui, on ne peut construire le concept de raison - comme celui d'institution - sans y inscrire la "fonction censurante". Ou encore : raison et institution sont liées, et ce qui les rapproche, c'est la censure.

La raison est politique. Elle a partie liée avec ce qui, selon Carl Schmitt, conditionne le concept de politique : l'inimitié. Sans ennemi, on ne peut pas dire "Je suis", "Je pense". On perd le logos. A la raison aussi, il faut des ennemis, et pour faire croire à un semblant de raison, tout peut être utilisé, même la Shoah.

  

4. Les apories de la raison.

Les philosophes des Lumières ont pensé la raison comme idée régulatrice, téléologie. Générale et universelle, elle devait converger dans un système, une totalité organisée, une architectonique. Toute pensée, toute vérité, devait se soumettre à cette tâche infinie, inconditionnelle. Pour celui qui exige la raison, la vérité, la science, il est évident qu'une économie générale de l'esprit, logocentrique, doit unifier la culture. Même s'il présente cette idée comme une hypothèse, c'est une hypothèse absolue, une "anhypothèse". Il est impossible de faire l'épreuve de cet axiome qui est tiré de la pensée elle-même, la propre pensée, logico-spéculative, du penseur.

Mais ce désir d'unification se heurte aujourd'hui à la pluralité des savoirs. A chaque domaine son axiomatique, ses institutions, sa communauté et son historicité. Cette hétérogénéité intraduisible résiste, de l'intérieur, à l'unité de la raison. Elle ne met pas seulement en crise la rationalité, mais la téléologie elle-même qui la commande, ce qui se traduit par l'échec, la dispersion, la perte de confiance, l'irrationnalisme, ou encore pire : un mal transcendantal, une crise philosophique, une crise de l'humanité européenne qui peut conduire aux totalitarismes.

 

5. Science et religion.

Derrida n'oppose pas raison et religion. L'une et l'autre promettent la vérité. Elles présupposent la place d'un témoin (un autre, un tiers, un Dieu) qui atteste de la possibilité de croire en cette vérité qui est à la fois déjà là (à découvrir), et pas encore venue (que la raison promet). Il n'oppose pas non plus raison et déraison. L'une et l'autre se rejoignent dans le Cogito cartésien, ce point-zéro où prend racine le doute hyperbolique, et où, dans l'obscurité, la différance se trahit et s'écrit. S'il médite une "méta-rationalité" ou "méta-scientificité" c'est en "passant" (dépassant, se passant de) la raison, la science et l'homme lui-même, dans une pensée qui ne peut s'écrire selon la ligne ni le livre.

 

6. Dissocier, par une autre inconditionnalité, la raison du souverain.

Jacques Derrida tend à éviter le mot "raison". Sans renoncer à la tradition des Lumières, il remplace les vocables du tribunal kantien par des expressions comme "espace logique", "espace théorique", qui renvoient à une transcendance "quasi transcendantale", sans transcendance, ou par d'autres termes de la langue courante qui ne se règlent ni sur le modèle de rationalité de la tradition occidentale, ni sur un calcul subjectif. Exemples : rigueur, démonstration, postulation, décision, responsabilité. Il s'agit d'appeler à une raison à venir, à une nouvelle responsabilité, une "hyper-rationalité" en rupture avec l'assujettissement aux technosciences.

Son analyse critique et déconstructive du logos (logocentrisme, phonocentrisme, phallogocentrisme) le conduit aux limites du principe de raison.

Tous les rationalismes présupposent une téléologie, un axiome par lequel la vérité s'inscrit nécessairement, inconditionnellement, dans une architectonique. Ils légitiment, par principe, le pouvoir de connaître, la souveraineté. C'est ce lien entre souveraineté et inconditionnalité, toujours resté indissoluble dans la tradition gréco-latine, qui peut peut-être, aujourd'hui, être déconstruit. Quand le monde est secoué par des forces en mal de souveraineté, quand la souveraineté nous fait mal, alors il faut envisager de suspendre le lien qui unit raison, souveraineté et inconditionnalité.

La responsabilité de la raison, ce serait de trouver chaque fois une transaction, inouïe et impossible, entre les deux sources de la raison : conditionnel et inconditionnel, calculable et incalculable. Il faudrait, chaque fois, inventer des maximes de transaction, dans l'idiome raisonnable d'une préférence pour le juste - un idiome qui sauve l'honneur de la raison sans dissimuler l'aporie de la transaction. A l'encontre d'une raison absolument conditionnelle, qui serait le mal absolu, il faudrait laisser venir l'incertitude, laisser s'exposer la passivité, la vulnérabilité qui dérivent de l'auto-immunité à l'œuvre dans la raison même. Dans le champ des lourds problèmes éthico-juridico-politiques posés par la biologie moderne, c'est une transaction de ce type que propose Derrida. Pour le clonage par exemple, où se pose la question du rapport entre corps propre et itérabilité, ce sont les apories mêmes de la raison qui sont en cause. Comme la raison, le corps propre s'éloigne de lui-même, avec ou sans clonage.

Au-delà du cercle économique du devoir ou de la tâche, s'ouvrirait alors une hyper-politique, une hyper-éthique.

  

7. Un dieu non souverain.

Dans son commentaire du Traité Théologico-Politique de Spinoza, Derrida fait observer que, sous les noms de Natura naturans ou Deus sive natura, la raison opère comme une protection contre une loi qui viendrait s'imposer par la violence d'une décision divine. Le nom de Dieu, nom singulier qui oblige le peuple à accepter une alliance, est dangereux, menaçant. A ce rationalisme qui est une dénégation de la violence nécessaire à l'instauration de la loi, Derrida oppose un autre à-venir de la raison, qu'aucun pouvoir ne pourra jamais justifier mais qui lui-même advient sans raison préalable. Il ne repose ni sur un savoir calculable, ni sur une ipséité, mais sur l'émergence d'une singularité absolue, d'un événement exceptionnel. Ce qui se donnerait à penser, en termes non pas unifiés mais démultipliés (comme les quatre niveaux du Pardès), ce serait un dieu non souverain. Il faudrait se saisir d'une non-souveraineté vulnérable, souffrante, divisible et mortelle, qui se déconstruirait elle-même [un autre genre de rationalité] jusque dans son ipséité.

 

 

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Propositions

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Pour que s'impose le principe de raison, "Rien n'est sans raison et nul effet sans cause", il aura fallu que la question abyssale de l'être qui se cache en lui reste dissimulée

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Rien n'est sans raison, mais la raison est un abyme, un fond sans fond

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Comme la loi morale, la raison pratique, qui commande sans rien échanger, s'accorde à l'essence de la voix

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Un "je" ne peut démontrer ou justifier l'unité de la raison que téléologiquement, par la présupposition d'une thèse, d'un système, d'une architectonique

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L'intérêt de la raison passe par un "par" qui garde la signification du "parce que" en formant d'un coup, sans métalangage, l'événement d'un texte

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Aujourd'hui, la raison comme idée régulatrice est menacée par la pluralité des rationalités : à chacune son axiomatique, ses institutions, sa communauté et son historicité

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Le désir d'unifier l'expérience dans un ordre architectonique de la raison hésite entre deux façons d'échouer : échouement (incalculable) et échouage (calculable)

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En résistant à l'unité de la raison, la spécialisation objectiviste des savoirs ne met pas seulement en crise la rationalité, mais la téléologie elle-même qui la commande

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Dans le telos européen, un mal transcendantal est inscrit : la tâche infinie, inconditionnelle, de faire de la raison une totalité organisée, contrevient à l'effectivité des savoirs

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L'oeuvre de Kant, la "Critique de la raison pure", s'achève sur l'esquisse d'une architectonique - un chemin vers un tout organique - dont le philosophe se retire

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Dans l'idéalisme transcendantal de la raison (Kant, Husserl), l'association essentielle entre vérité et inconditionnalité atteste que l'inconditionnalité est la vérité de la vérité

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L'université d'aujourd'hui repose sur le principe de raison; mais nulle part il n'y est pensé, interrogé dans sa provenance

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Dès lors qu'un discours ne peut pas trouver les conditions d'une exposition et d'une discussion publique illimitée, on peut parler d'un effet de censure

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Pas d'institution sans censure

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Pas de raison sans censure

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En appeler à la raison, c'est aussi en appeler à la raison du plus fort, celle qui "donne raison" en s'autorisant du performatif même

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La figure de l'animal est double : soit la bête naturelle que l'homme domine par la loi de la raison; soit le monstre, le Léviathan, cet artefact au-dessus des lois

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La raison a partie liée avec l'inimité : sans ennemi, on ne peut dire ni "je", ni "je suis", ni "je pense", on perd l'être, le logos, l'objet, la loi et la chose même

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Le "tribunal de la raison" kantien assure à la tradition philosophico-institutionnelle sa formidable puissance - et son abdication, son impouvoir, son impuissance effective

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Tous les rationalismes sont souverains : leur moment inaugural est un pouvoir de connaître qui s'accorde, par principe, inconditionnellement, au-delà de l'être, à l'idée de Bien

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Du point de vue de la raison calculatrice, l'alliance entre exigence de souveraineté et exigence inconditionnelle de l'inconditionné paraît indissociable, irréductible, absolue

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La responsabilité de la raison, c'est d'exiger une transaction chaque fois inouïe et impossible entre ses deux sources : conditionnel / inconditionnel, calculable / incalculable

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Le concept vulgaire du temps, toujours répété d'Aristote à Hegel, repose sur le privilège du présent, un "droit inouï" supposé produire le sens, la raison, la vérité

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Le langage de la raison, c'est le langage "en général"; et l'histoire de la Raison "en général", c'est l'histoire du sens

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L'universalisation du sens de l'Ecriture, chez Spinoza, est une christianisation

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Le Cogito est un point-zéro où la raison et la folie, le sens et le non-sens se rejoignent en une origine commune

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"Vouloir-dire le doute hyperbolique", tel est l'acte philosophique cartésien d'ouverture absolue, dont la structure de différance ne peut s'écrire que dans l'économie d'une raison

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A l'origine de la philosophie, les puissances de la déraison entretiennent une autre lumière, une lumière noire proche de la source vive du sens

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Pour celui qui exige la raison, la vérité, la science, une hypothèse absolue ou "anhypothèse" s'impose : "Une économie générale de l'esprit, logocentrique, unifie la culture"

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Une immunité absolue de la raison serait le mal absolu où plus rien n'arrive, tandis qu'en laissant exposer une passivité, une vulnérabilité, la raison laisse venir l'imprévisibilité de l'autre

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La défense de la raison suppose un tiers exclu, un irrecevable : la femme, la castration

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Il faut penser une hyper-éthique, une hyper-politique où une liberté passive, sans autonomie, se porte inconditionnellement au-delà du cercle économique du devoir ou de la tâche

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La responsabilité, qui ne se règle ni sur le principe de raison, ni sur un calcul subjectif, porte en elle une démesure essentielle

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Il faut, pour sauver l'honneur de la raison, inventer des "maximes de transaction" : préférer la justesse du raisonnable, saluer sa différence fragile avec la raison calculante

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Quand des forces en mal de souveraineté font trembler la terre humaine, alors on peut désirer suspendre le lien qui unit la raison, la pulsion de souveraineté et l'inconditionnel

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L'analogie, c'est toujours une raison, un logos, un raisonnement, voire un calcul - il faut l'entendre comme le lieu d'une question plutot que d'une réponse

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L'à-venir de la raison ne peut se penser que comme événement, exception, singularité absolue, inconditionnalité incalculable, non réappropriable par un pouvoir souverain

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Dès les débuts de la philosophie grecque, le logos a violemment imposé sa souveraineté, sous le déguisement de la raison, de l'entendement ou de la logique

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Comme le montre la question angoissante du clonage, le vrai lieu d'un problème de la raison aujourd'hui, c'est l'itérabilité, la question du propre en général, du corps propre vivant

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Il s'agit, avec les concepts de la déconstruction, de transformer l'espace logique habituel, d'organiser l'espace théorique des Lumières modernes de façon quasi transcendantale

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Aucun pouvoir ne saura jamais justifier en raison le questionnement critique, hyperrationnel, inconditionnel, de la déconstruction

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Ce qui se donne aujourd'hui à penser - une méditation de l'écriture qui passe l'homme, la raison, la science - ne peut s'écrire selon la ligne et le livre

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Devant l'assujettissement de l'université aux technosciences, il faut appeler à une nouvelle responsabilité : aller le plus loin possible dans la pensée la plus abyssale de ce qui la fonde

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La raison d'être de l'université d'aujourd'hui, sa nouvelle responsabilité, c'est de penser aux limites du principe de raison - fût-ce dans un clin d'oeil, un battement de paupières

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Avec la Shoah, c'est toute la philosophie, la métaphysique et la rationalité occidentales et européennes qui sont radicalement soumises à la question

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Le rationalisme ressemble à un système de protection contre le nom singulier de Dieu - cette violence originaire qui impose l'alliance là où il n'y a pas encore de lois

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Sous le nom de Dieu, on peut donner à penser une non-souveraineté vulnérable, souffrante, divisible, mortelle, qui se déconstruit jusque dans son ipséité

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Le modèle quaternaire du discours paradisiaque de la "rationalité" juive (pshat - Remez - Drash - sod), "Je l'ai dans le sang"

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