Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le logos, logocentrisme                     Derrida, le logos, logocentrisme
Sources (*) : Derrida, l'esprit               Derrida, l'esprit
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 2)", Ed : Galilée, 2003, pp271-2

 

Microcosme, macrocosme -

Derrida, la raison

Pour celui qui exige la raison, la vérité, la science, une hypothèse absolue ou "anhypothèse" s'impose : "Une économie générale de l'esprit, logocentrique, unifie la culture"

Derrida, la raison
   
   
   
Derrida, vérité Derrida, vérité
Derrida, nation, élection               Derrida, nation, élection  
Derrida, circularités, dette, économie                     Derrida, circularités, dette, économie    

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Pourquoi Jacques Derrida a-t-il si longuement commenté l'étrange texte de Hermann Cohen, Germanité et Judéité (1915)? Il se pourrait que, contre toute attente, l'interprétation que Cohen propose de l'héritage judéo-hellénico-christiano-germanique converge avec les analyses derridiennes. Analyser cet héritage comme un logocentrisme absolu (p262). faire l'hypothèse d'une force inconsciente, d'une psyché logocentrée (p263) qui prendrait sa source dans l'hypotheton platonicien, c'est une des hypothèses de la déconstruction. Le principe platonicien de la recherche, avalisé par H. Cohen, c'est qu'il faut partir d'axiomes tirés de sa propre pensée (les hypothèses), et en faire l'épreuve. Cette condition de toute pensée naturelle serait l'une des caractéristiques du protestantisme allemand (luthérien), qui instaure le doute dans la connaissance, critique les vérités instituées. Cette hypothèse-là, affirmée comme une évidence (non démontrée, non mise à l'épreuve), c'est selon Derrida, pour Cohen, l'hypothèse de l'hypothèse (p273), son anhypothèse. Platon situait l'anhypothétique dans l'agathon : le meilleur, le bien absolu vers lequel il faut tendre, au-delà de l'être, H. Cohen la situe dans cette exigence logico-spéculative qui serait au coeur de la pensée germanique, laquelle (bien sûr) se situe au sommet de la pensée, au point focal du logocentrisme mondial (Derrida, p271). Le discours de Cohen dont on ignore s'il y croyait vraiment, cette sorte de fable ou de folie, c'est pour Derrida une psychose logocentrique (p272). Cohen est loin d'être le seul à la partager, puisqu'elle s'est emparée de l'humanité. On voit que, avec ce vocabulaire, Jacques Derrida répond à la surenchère judéo-allemande de Cohen par une surenchère dans la description du logocentrisme : absolu, mondial, psychotique, à l'échelle du délire qui s'emparera de l'Allemagne quelques années plus tard.

 

 

Le facteur commun qui, dans le monde moderne, associe judéité et germanité, c'est selon Hermann Cohen le logos. Par auto-affection logocentrique, certains peuples, dans certains contextes, se croient élus, missionnés. Mais il n'est pas d'auto-affection sans hétéro-affection, et celle-ci est particulièrement sensible dans le cas de la tradition juive : à la démesure de l'antisémitisme répondent d'autres pensées juives, hétérologiques (par exemple Rosenzweig, Kafka et l'Ancien Testament lui-même, tel que l'analyse Derrida dans de nombreux textes).

 


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