Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, théologie négative                     Derrida, théologie négative
Sources (*) : Derrida, Dieu               Derrida, Dieu
Jacques Derrida - "Sauf le nom (Post-Scriptum)", Ed : Galilée, 1993, pp94-99

 

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Derrida, le rien, khôra

Le nom de Dieu invite à deux expériences absolument étrangères du lieu : la parole divine créatrice (vococentrisme) / un lieu plus ancien : Khôra (au-delà de l'être)

Derrida, le rien, khôra
   
   
   
On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom
Un triple essai sur le nom               Un triple essai sur le nom  
Derrida, l'être, au - delà de l'être                     Derrida, l'être, au - delà de l'être    

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Le nom de Dieu se conjugue toujours avec une passion du lieu. Il s'agit d'un mouvement, d'une marche, d'un "Viens" en direction d'un lieu où il est impossible d'aller. Se rendre là où c'est possible, ce n'est pas se rendre, c'est rester immobile. L'injonction de la théologie négative s'écrirait : "Rends-toi là où tu ne peux pas te rendre, c'est au fond la seule façon d'aller ou de venir" (p94). Cette prescription ou invitation s'inscrirait dans deux expériences absolument différentes, qui s'exclueraient mutuellement. Ce lieu non sensible, invisible, inaudible, serait double. Il y aurait deux lieux, tous deux profonds, abysmaux, dont l'ajointement serait problématique :

- un lieu créé par le Verbe de Dieu, sa parole. Ce serait Dieu lui-même qui ouvrirait ce lieu de la voix par son nom, ou par un récit, une histoire, une révélation. Cette parole appelerait une réponse, elle serait accessible au messianisme, à l'eschatologie.

- un lieu qui proviendrait d'un temps antérieur à la création. Derrida associe ce temps absolument étranger, intemporel, à Khôra (p95) et au récit babélien. Si le premier lieu est celui du vococentrisme (ou de l'impasse logocentrique, cf p100), le second lieu, ni vivant ni mort, absolument impassible, serait celui de la déconstruction.

 

 

Il n'y a pas qu'un nom de Dieu. Il y en a beaucoup (dans une langue, une prière, un texte), chacun pouvait être considéré comme un exemple du nom de Dieu (unique), X. D'une part, ces noms renvoient au premier lieu (le Verbe, la parole créatrice), mais d'autre part ils visent l'au-delà de l'être (l'epekeina tes ousias de Platon, cet au-delà le bien absolu, le meilleur, l'agathon), vers le second lieu. La difficulté, c'est que ces lieux sont dissociés. Les noms de Dieu les plus courants ne peuvent pas servir d'exemple pour nommer X. Il faut X, mais X ne peut que faire défaut. Faute de mieux, on en reste à l'exemplarisme, qui témoigne d'un déracinement de l'idiome et ouvre un horizon d'amitié, de traductibilité. Dans cet horizon, dans le champ politique, on rencontre le décentrement européen.

 


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