Derrida
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Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la loi, le droit                     Derrida, la loi, le droit
Sources (*) : Derrida, l'esprit               Derrida, l'esprit
Jacques Derrida - "Force de loi - le "Fondement mystique de l'autorité"", Ed : Galilée, 1994, p109

 

Aristide Briand au quai d'Orsay (E. Salomon, 1931) -

Derrida, le pouvoir, le souverain

Tout ce qui touche à la violence du droit est spirituel : un esprit qui se manifeste comme pouvoir, autorité, dictature; qui s'énonce sous forme de décisions, ordres, prescriptions

Derrida, le pouvoir, le souverain
   
   
   
Derrida, violence, cruauté Derrida, violence, cruauté
               
                       

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Jacques Derrida rapproche deux mots allemands, tous deux employés par Walter Benjamin dans Critique de la violence : gespenstische (spectral ou fantomal) et Geist (esprit, fantôme). La police, dans les démocraties modernes, hante tout - et encore plus aujourd'hui qu'à l'époque de Benjamin par la surveillance des réseaux, l'interception des échanges privés, les écoutes téléphoniques, etc... Entre le politique et le policier il y a parallélisme, "co-extensivité". La police ne connaît pas de frontières, elle est partout, même là où elle n'est pas présente. Son "esprit" s'élève au-dessus de la vie courante, naturelle ou biologique, il se montre au-dehors sous la forme du pouvoir. Cet esprit n'a pas à se justifier. Il s'accorde directement avec l'autorité, la souveraineté, selon une mystique qui s'énonce performativement dans la forme de la loi. Il est plus manifeste encore dans les démocraties que dans les dictatures car elles violent leurs propres principes "en légiférant de façon subreptice, dans la clandestinité".

Le droit est toujours fondé sur la violence, mais celle-ci n'est pas nécessairement présente comme telle, elle peut être oubliée, remplacée, représentée [dans un mouvement différantiel]. Ainsi, selon Walter Benjamin [qui écrivait en 1921, peu après la répression brutale des révolutions allemandes] la démocratie parlementaire montre-t-elle sa déchéance, son déclin. Par cette dénégation, cette amnésie, sa tendance au compromis hypocrite, elle révèle sa triste mentalité, elle est indigne de ce qu'elle devrait être.

Diplomates du quai d'Orsay, en 1931 (dont Aristide Briand).

 

 

Dans la correspondance qui lie Schmitt et Heidegger d'une part, Schmitt et Benjamin d'autre part, il s'agit toujours, dit Derrida, d'esprit et de révolution. Sans doute cela tient-il au contexte politique de l'Allemagne des années 1920 où la question du pacifisme et de la non-violence se posait. Pour Benjamin, la non violence est impossible au niveau de l'Etat [dont l'esprit est nécessairement fondé sur la violence]. Si elle arrive, ce ne peut être qu'au niveau individuel, par la culture du coeur (l'entente du langage, la confiance et l'amitié), ou par ce qu'il appelle paradoxalement la violence divine : une justice sans droit qui ne s'exerce qu'en référence à la singularité irréductible de chaque situation. Cette justice peut être violente, comme dans le cas de l'histoire biblique de la colère de Dieu contre Qorah, mais aussi non violente, équivalente alors au pouvoir de nommer qui est l'essence linguistique de l'homme.

 


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