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Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, ses livres                     Derrida, ses livres
Sources (*) :              
Jacques Derrida - "Préjugés - Devant la loi, in "La faculté de juger"", Ed : Minuit, 1985,

Préjugés, devant la loi, in "La faculté de juger' (Jacques Derrida, 1985) [Prejuges]

   
   
   
                 
                       

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Table

Le livre intitulé "La faculté de juger" contient certaines des interventions prononcées à la décade de juillet-août 1982 de Cerisy-la-Salle, autour de Jean-François Lyotard. L'intervention de Jacques Derrida y prend la forme d'un texte de 52 pages.

 

Voici le sommaire du recueil de textes qui a été publié ultérieurement :

p7 : Avertissement, par Jean-François Lyotard

p9 : Dies Irae (Jean-Luc Nancy)

p55 : Considérations transcendantales (Vincent Descombes)

p87 : Préjugés, devant la loi (Jacques Derrida)

p141 : Le droit de la philosophie dans la controverse politique (Garbis Kortian)

p165 : Où en étions-nous? (Philippe Lacoue-Labarthe)

p195 : Judicieux dans le différend (Jean-François Lyotard)

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

A l'origine de la loi, rien n'a lieu, rien de nouveau n'arrive, il est impossible de raconter l'événement qui inaugure l'interdit

A la question "Comment juger?", l'absence de critères est la loi, car s'il y avait des critères, il n'y aurait pas jugement mais savoir, technique, code ou simulacre de décision

La loi de la loi, c'est qu'il ne faut pas approcher, représenter ni pénétrer l'origine de la différance

La loi est un rien qui, dans un lieu vide, diffère incessamment l'accès à soi

Dans le rapport à la loi comme dans le rapport sexuel, le Tabernacle reste vide et la dissémination fatale

L'interdiction de la loi n'est pas une contrainte impérative mais une différance : "je t'ordonne de ne pas venir jusqu'à moi"

La loi de la loi, c'est qu'elle doit être sans histoire, sans genèse, sans origine, sans dérivation possible, elle ne doit donner lieu à aucun récit

Pour qu'une oeuvre littéraire surgisse comme telle, il faut que le texte, qui comparaît lui-même devant la loi d'un autre texte, ait le pouvoir de faire la loi

Ce qui fait oeuvre est une perturbation dans le système "normal" de la référence, en rapport avec le jeu du cadrage et la logique paradoxale des limites

Le paradoxe du post-moderne, c'est que, bien que le jugement n'ait ni fondement ni critères, nous ne pouvons pas nous en débarrasser

Nous sommes, a priori, tenus de répondre devant la loi des préjugés que nous sommes

Pour distinguer un récit fictif d'une "réalité", il n'y a pas d'autre critère que le consensus ou le jugement qui garantit la signature d'un "auteur"

Intituler un texte est un événement, un coup de force qui lui donne sa loi et en fait une institution

Un titre est le nom propre d'une oeuvre ou d'un texte qui, en étant dedans et dehors, garantit conventionnellement son identité

Préjugés, devant la loi, in "La faculté de juger' (Jacques Derrida, 1985) [Prejuges]

 


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Sources
DerridaBiblio

1985_PREJUG

YYA.1985.Derrida.JacquesGenre = -