Derrida
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Hans Belting                     Hans Belting
             

 

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Page créée par le scripteur le 1er mars 2008.

[A partir de Hans Belting (né en 1935)]

   
   
   
                 
                       

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- Bibliographie de Hans Belting.

 

Historien de l'art, professeur honoraire à l'université de Heidelberg, il a enseigné de 1992 à 2002 à l'Ecole supérieure d'art contemporain de Karlsruhe. Depuis 2004, il est Directeur du Centre international de recherche en sciences de la culture de Vienne.

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[L'image est une expérience de la mort : elle met au jour ce qui n'est pas en elle, mais peut y apparaître]

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[La fin du concept d'"art" en tant que tel marque le début du concept herméneutique d'"oeuvre"]

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[L'être humain entretient un rapport vivant à l'image : il vit avec des images et comprend le monde en images]

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[Pour s'incarner et se transmettre, il faut à toute image un support matériel : le médium, qui évolue selon les époques]

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[L'histoire de l'art étant elle-même une représentation, est prise dans la crise de la représentation]

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[Les corps incarnent l'idée que chaque époque se forme de l'être humain]

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[Les nouveaux procédés techniques qui repoussent les limites de l'imaginaire prolongent la tendance anthropologique à inventer des dispositifs de production d'images]

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[Avec la modernité, les limites qui séparaient l'art des autres médias visuels et langagiers se sont effacées]

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En vidant les images de leur pouvoir d'incarnation, Platon en fait des métaphores de la mort, incapables de combler aucun manque

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Les médiums d'aujourd'hui sont aux images ce que l'écrit est au langage

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La photographie, médium visuel moderne par excellence, met à jour le modèle anthropologique selon lequel l'homme a toujours voulu s'approprier le monde en images et par l'image

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Notre mémoire corporelle est un lieu inné des images, qui y sont à la fois captées et produites

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Notre corps, médium naturel, communique avec les images par échange avec leurs médiums-supports

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L'expression "oeuvre d'art" implique que l'oeuvre est inachevée, car elle se réfère à un concept (l'art), elle a une histoire et elle est en attente d'une réception

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La perte des fonctions publiques de l'art au début du 19ème siècle a été compensée par l'affirmation de son autonomie absolue - jusqu'au retour de la culture de masse

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Après avoir disparu du monde, les lieux se retirent dans des images où ils survivent, coupés de leur culture d'origine

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La naissance du concept d'art est une transformation structurelle qui s'est produite au moment où l'image s'est détachée du culte des morts

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L'expression "histoire de l'art" relie deux concepts hétérogènes : l'art comme qualité reconnue aux oeuvres; une explication historique indépendante des oeuvres

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L'histoire des médiums-supports est l'histoire des techniques symboliques grâce auxquelles les images sont produites, des passages d'un médium à l'autre et de leurs perceptions

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Quand elle représente l'ombre portée des corps, la peinture devient immanente

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La relation entre l'image et son support (médium) a pour paradigme le culte des morts : l'image présente renvoie à une absence

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L'homme est naturellement le lieu des images : une sorte d'organe vivant qui les stocke, les transmet et les interprète

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La salle de cinéma est le lieu public des images, où le spectateur éprouve intensément la sensation d'être, lui-même, le véritable lieu des images

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L'image cinématographique ne se forme ni sur l'écran, ni dans l'"espace filmique", mais chez le spectateur, par association et réminiscence

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En métamorphosant notre corps en image, le masque fait vivre une absence qu'il remplace par une présence vicariante

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Ce que l'art prémoderne avait atteint en termes de représentation, l'art moderne l'atteint par la présence immédiate de l'oeuvre dans sa forme

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Le monde postérieur à la photographie s'est transformé en son propre musée

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Dans le domaine esthétique ou artistique, l'ambivalence entre image et médium exerce un puissant attrait sur nos facultés perceptives

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L'image est présente dans le médium qui la véhicule, mais elle ne peut se réaliser sans un acte d'animation qui la détache du support et la transpose dans notre imagination

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Une crise a éclaté entre le corps et l'image : la crise de la référence

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Le crâne a été introduit dans la peinture en même temps que le portrait réaliste, comme son inexorable pendant

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En représentant le corps, le portrait humaniste prétend faire apparaître un moi distinct de ce corps, ce qui met en question l'indivisibilité de la personne

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On a cru au début que les images photographiques évinceraient la mort - alors qu'elles en sont au contraire une expérience inédite

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Nous communiquons en images avec des mondes inaccessibles à nos sens : morts, absents, invisibles

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La technologie prend en charge l'animation des images par des dispositifs et des appareils qui privent les spectateurs de ce qu'ils effectuaient autrefois eux-mêmes par leur imagination

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Soustrait à toute notion commune qui prétendrait en rendre compte avec autorité, le corps ne peut plus être représenté par une image unique

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Entre les images extérieures et intérieures, il n'y a pas dichotomie : elles interagissent en se réglant sur la réserve iconique d'une époque donnée

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L'image numérique ne diffère pas des autres images, car elle ne peut être perçue que par l'intermédiaire d'un dispositif visuel qui prend en considération le corps et la remémoration

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Une peinture semble vivante quand elle simule les ombres - ces contours dont le corps s'est déjà retiré

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En considérant le modernisme comme une tradition comme les autres, l'art contemporain relance l'interrogation sur l'art dans son unité

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La perspective est le paradigme d'une conception de l'art susceptible de progrès

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Il n'y a plus de théorie de l'art générale, mais des multitudes de théories qui isolent dans l'oeuvre des points de vue distincts

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Le monde virtuel contemporain (cyberespace) est vivant, car on ne peut communiquer avec lui qu'avec le corps

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L'art contemporain doit faire face au dilemne de sa propre existence à une époque où de nouveaux médias assurent la plupart des fonctions de l'art

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Le corps idéal de Léonard de Vinci s'inscrit au repos dans un carré, et se tient au contact du cercle parfait à l'extrême limite de ses possibilités

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La discontinuité entre art pré-moderne et art moderne est doublée par une discontinuité entre deux histoires de l'art difficiles à réconcilier

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La photographie numérique tend à bannir le corps mortel en inventant des simulations désarrimées du corps; mais cette immortalité n'est qu'une fiction

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L'histoire de l'art est-elle finie? Histoire et archéologie d'un genre (Hans Belting, 1989) [HDAEEF]

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Pour une anthropologie des images (Hans Belting, 2004) [PUADI]

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Bibliographie de Hans Belting

 


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