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Hans Belting                     Hans Belting
Sources (*) :                
Hans Belting - "Pour une anthropologie des images", Ed : Gallimard, 2004,

Pour une anthropologie des images (Hans Belting, 2004) [PUADI]

   
   
   
                 
                       

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Table

Texte publié en allemand en 2001 sous le titre : Bild-Anthropologie : Entwürfe für eine Bildwissenschaft.

 

p7 : Avant-propos

p17 : I. Médium, image, corps. Une introduction au sujet

p77 : II. Le lieu des images. Un essai anthropologique

p119 : III. Images du corps, vision de l'homme. Une représentation en crise

p153 : IV. Blason et portrait. Deux médiums du corps.

p183 : V. L'image et la mort. L'incarnation dans les cultures anciennes (avec un épilogue sur la photographie)

p241 : VI. Image et ombre. La théorie de l'image chez Dante, dans son évolution vers une théorie de l'art.

p271 : VII. La transparence du médium. L'image photographique

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[L'image est une expérience de la mort : elle met au jour ce qui n'est pas en elle, mais peut y apparaître]

[L'être humain entretient un rapport vivant à l'image : il vit avec des images et comprend le monde en images]

[Pour s'incarner et se transmettre, il faut à toute image un support matériel : le médium, qui évolue selon les époques]

[Les corps incarnent l'idée que chaque époque se forme de l'être humain]

[Les nouveaux procédés techniques qui repoussent les limites de l'imaginaire prolongent la tendance anthropologique à inventer des dispositifs de production d'images]

En vidant les images de leur pouvoir d'incarnation, Platon en fait des métaphores de la mort, incapables de combler aucun manque

Les médiums d'aujourd'hui sont aux images ce que l'écrit est au langage

La photographie, médium visuel moderne par excellence, met à jour le modèle anthropologique selon lequel l'homme a toujours voulu s'approprier le monde en images et par l'image

Notre mémoire corporelle est un lieu inné des images, qui y sont à la fois captées et produites

Notre corps, médium naturel, communique avec les images par échange avec leurs médiums-supports

Après avoir disparu du monde, les lieux se retirent dans des images où ils survivent, coupés de leur culture d'origine

La naissance du concept d'art est une transformation structurelle qui s'est produite au moment où l'image s'est détachée du culte des morts

L'histoire des médiums-supports est l'histoire des techniques symboliques grâce auxquelles les images sont produites, des passages d'un médium à l'autre et de leurs perceptions

Quand elle représente l'ombre portée des corps, la peinture devient immanente

La relation entre l'image et son support (médium) a pour paradigme le culte des morts : l'image présente renvoie à une absence

L'homme est naturellement le lieu des images : une sorte d'organe vivant qui les stocke, les transmet et les interprète

La salle de cinéma est le lieu public des images, où le spectateur éprouve intensément la sensation d'être, lui-même, le véritable lieu des images

L'image cinématographique ne se forme ni sur l'écran, ni dans l'"espace filmique", mais chez le spectateur, par association et réminiscence

En métamorphosant notre corps en image, le masque fait vivre une absence qu'il remplace par une présence vicariante

Le monde postérieur à la photographie s'est transformé en son propre musée

Dans le domaine esthétique ou artistique, l'ambivalence entre image et médium exerce un puissant attrait sur nos facultés perceptives

L'image est présente dans le médium qui la véhicule, mais elle ne peut se réaliser sans un acte d'animation qui la détache du support et la transpose dans notre imagination

Une crise a éclaté entre le corps et l'image : la crise de la référence

Le crâne a été introduit dans la peinture en même temps que le portrait réaliste, comme son inexorable pendant

En représentant le corps, le portrait humaniste prétend faire apparaître un moi distinct de ce corps, ce qui met en question l'indivisibilité de la personne

On a cru au début que les images photographiques évinceraient la mort - alors qu'elles en sont au contraire une expérience inédite

Nous communiquons en images avec des mondes inaccessibles à nos sens : morts, absents, invisibles

La technologie prend en charge l'animation des images par des dispositifs et des appareils qui privent les spectateurs de ce qu'ils effectuaient autrefois eux-mêmes par leur imagination

Soustrait à toute notion commune qui prétendrait en rendre compte avec autorité, le corps ne peut plus être représenté par une image unique

Entre les images extérieures et intérieures, il n'y a pas dichotomie : elles interagissent en se réglant sur la réserve iconique d'une époque donnée

L'image numérique ne diffère pas des autres images, car elle ne peut être perçue que par l'intermédiaire d'un dispositif visuel qui prend en considération le corps et la remémoration

Une peinture semble vivante quand elle simule les ombres - ces contours dont le corps s'est déjà retiré

Le monde virtuel contemporain (cyberespace) est vivant, car on ne peut communiquer avec lui qu'avec le corps

Le corps idéal de Léonard de Vinci s'inscrit au repos dans un carré, et se tient au contact du cercle parfait à l'extrême limite de ses possibilités

La photographie numérique tend à bannir le corps mortel en inventant des simulations désarrimées du corps; mais cette immortalité n'est qu'une fiction

Pour une anthropologie des images (Hans Belting, 2004) [PUADI]

 


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