Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Comment ne pas ... ?                     Comment ne pas ... ?
Sources (*) : Derrida, la déconstruction               Derrida, la déconstruction
Pierre Delain - "La mise à nu des exils", Ed : Guilgal, 1988-2017, Page créée le 9 octobre 2009 Pour plus d'une déconstruction à venir

[Comment ne pas ... ?]

Pour plus d'une déconstruction à venir
   
   
   
Inoculer, prémunir, désactiver Inoculer, prémunir, désactiver
                 
                       

Il est des questions qui se posent aujourd'hui comme elles ne se posaient pas autrefois, et comme elles ne se sont peut-être jamais posées. On pourrait dire, pour faire simple et pour se servir d'un mot unique, des questions politiques. Mais il faudrait entendre le mot "politique" autrement, sans rejeter les dispositifs de la politique moderne mais sans les avaliser non plus. On devrait alors commencer par critiquer sans complaisance toutes les formes instituées, toutes les organisations sociales et mentales à travers lesquelles nous avons l'habitude de nous poser ce genre de question. On multiplierait les prolégomènes et les préalables, et on finirait probablement par ne rien faire. Or, d'une part, nous voulons démarrer tout de suite (l'engagement n'attend pas), et d'autre part nous sommes, chacun d'entre nous (et chacun différemment), préoccupés par le futur. C'est pourquoi nous ne pouvons pas en rester au point où les institutions politiques se présentent à nous. Il nous faut d'autres mots et d'autres champs. Certains diront : art, d'autres : philosophie. Il faudra s'y mesurer mais chaque fois de nouvelles objections apparaîtront. Après tout l'art n'est-il pas lui aussi un système, dont la tendance à la circularité est bien connue? Et la philosophie ne s'est-elle pas transformée en parole d'experts, que certains prétendûment plus compétents que d'autres tendent à s'approprier? Il faut en passer par ces champs et par d'autres, tout en cherchant une voie qui s'écarte des présupposés, des préjugés, des savoirs acquis et des instances officielles de légitimation.

C'est pourquoi j'en suis revenu, faute de mieux (et il y a bien pire) à cette notion de déconstruction qui ne se borne ni à la politique, ni à l'art, ni à la philosophie, ni à rien d'autre. Cela revient pour partie à mettre mes pas dans ceux d'un certain penseur, comme si j'étais un disciple. Mais n'omettons pas le "comme si"! Prendre au sérieux la déconstruction, marcher avec elle, c'est justement marcher à sa marge, la marquer et la démarquer, y trouver ses marques et s'en démarquer. Autour de cela tout peut s'ajouter, de la poésie à la psychanalyse, des arts graphiques au cinéma.

Et nous avons fait un choix de vocabulaire qui tourne autour de l'oeuvre. Nous aurions pu, là encore, choisir d'autres mots. Mais la langue n'est pas si riche, et celui-là a des connotations si anciennes, si multiples et si inconciliables qu'il ne pouvait que nous convenir. Et compte tenu du choix indiqué, celui de commencer par la déconstruction, il nous fallait nous occuper d'abord de l'oeuvre du penseur en question. Qu'est-ce qui l'a conduit à s'imposer à lui-même cette tâche gigantesque? Et s'il avait accompli l'impossible, s'il avait atteint son but, que se serait-il passé? Nous ne pouvons nous dispenser de ce questionnement-là, même s'il mène sans doute beaucoup trop loin pour nous.

Et puisque nous parlons d'oeuvre, nous devons commencer par briser la circularité que lui imposent les systèmes, qu'il s'agisse de l'art, de la pensée ou de l'action.

 

 

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Propositions

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DERRIDEX (index des mots de l'oeuvre de Jacques Derrida)

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[Quelques parcours à partir des mots de Jacques Derrida] (Le vocabulaire de la déconstruction)

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[Orlolivre : Comment ne pas déconstruire ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas acquiescer ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas en dire/faire toujours plus sur l'éthique, malgré l'éthique]

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[Orlolivre : Comment ne pas prier ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas faire système ? ]

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[Orlolivre : Comment ne pas parler ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas s'affecter, s'entendre, se sentir, se baiser, s'altérer?]

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[Orlolivre : Comment ne pas se taire ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas philosopher ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas (se) sacrifier ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas meurtrir?]

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[Orlolivre : Comment ne pas transmettre?]

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[Orlolivre : Comment ne pas tenir ?]

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[Orlolivre : Comment, aujourd'hui, ne pas être présent ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas écrire ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas se penser dans le monde par le cinéma]

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[Orlolivre : Comment ne pas prétendre à l'art ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas avoir lieu ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas s'accommoder ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas oeuvrer ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas, toujours plus, se parergonaliser?]

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[Orlolivre : Comment ne pas se plonger dans l'abyme du métacinéma ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas se murmurer : "Je suis mort" ?]

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[Orlolivre abandonné : du deuil au "pas-au-delà"]

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[Orlolivre : Comment ne pas politiser ?]

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[Orlolivre : comment ne pas se projeter ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas conjuguer vie et mort ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas babéliser ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas étudier ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas acquiescer à l'aimance, à l'amour ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas te porter, toi, pour sur-vivre ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas en venir à l'apocalypse, où surgit un autre "Viens" ?]

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[Orlolivre : Comment ne pas en venir au-delà de l'être ?]

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[Orlolivre : À Derrida, comment ne pas répondre ? (Une performance rue Dulne)]

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[Orlolivre : Comment ne pas s'en prendre irrecevablement au livre ?]

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"Je n'ai qu'un projet de livre, celui que je n'écrirai pas"

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[(D')après Derrida (ce qui s'en disperse)]

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- Bendito : Personne n'a jamais demandé à qui que ce soit de participer à la Fabrique orlovienne. Aucune association, aucune université, aucune maison d'édition, aucun parti ni aucun syndicat, aucun groupe de presse, aucun courant d'idées, personne. Les Orloviens restent d'illustres inconnus, aussi bien individuellement que comme groupe - et quant au scripteur, c'est à peine une ombre, l'ombre d'une ombre. Qui la connaît, cette Fabrique? Qui y attache de l'importance? Qui la prend au sérieux? Sur qui l'Orloeuvre a-t-elle la moindre influence? Fouillez dans la société, cherchez dans ses angles sombres, ses strates et ses replis, vous n'en trouverez pas le moindre indice.

- Ouzza : Et pourtant, quelque chose s'y joue. Un enjeu multiple, diffracté, insituable, ni institutionnel, ni étatique, ni économique, ni social, ni culturel, ni même philosophique, et aussi tout cela à la fois.

- Pascual : Ce qui est étrange, dans la réception de Jacques Derrida, c'est que des parcelles de son héritage aient pu se disséminer un peu partout sans que l'essentiel, la déconstruction, ait apparemment trouvé preneur.

- Jorge : Pourtant le mot s'est répandu, on en parle à tous propos.

- Dick : Oui, mais sous la plume de Derrida, il s'agit d'autre chose. En arrivant aux Etats-Unis, Freud aurait dit : "Ils ne savent pas que je leur apporte la peste". Tout se passe comme si les lecteurs virtuels de Jacques Derrida ne le savaient que trop, c'est pourquoi ils l'évitent.

- Bernard : On a dit, un jour, que la Fabrique pourrait être un lieu pour la déconstruction. Ce n'était qu'un mot. Il n'y avait pas d'autre lieu que ce qu'on a pris l'habitude d'appeler le loft, ce vaste hangar à deux niveaux qui n'est rien d'autre qu'un vaste hangar, quoiqu'en dise Danel. Donc, il ne s'y passait rien, à part quelques conversations, mais il est arrivé un phénomène étrange, c'est que le simple fait de dire que c'était un lieu pour la déconstruction, ça a déclenché le mouvement. A partir de là les conversations ont cessé d'être anonymes. On a changé de logique, on est sortis de la stérilité des controverses et des propositions. C'est alors que la question de l'oeuvre a été posée.

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- Scripteur : Ce travail-là a été et reste le grand dévoreur de temps. Sans lui, je n'aurais été capable ni de dire, ni d'écrire, ni d'épeler; j'aurais à peine pu entamer le début du commencement. Je fais ce que je peux pour avancer, poursuivre, compléter, mais je ne me fais aucune illusion, même si j'avais la possibilité un jour de me rapprocher de ce que je percevrais comme un certain degré d'achèvement (ce dont je doute), il n'aurait rien d'un aboutissement, ce ne serait qu'une transformation de plus, un passage obligé, une contrainte d'érudition qui n'aurait d'autre effet que de m'autoriser à franchir le pas suivant. Une fois posé ce corps de pensée, après avoir pris soin de laisser ouvertes les vannes qui lui permettent de se modifier, alors seulement s'ouvre la véritable tâche.

 


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