Derrida
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Sergueï Dmytryk                     Sergueï Dmytryk
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Sergueï Dmytryk - "La beauté de la lettre", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 12 mai 2000

 

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[Sergueï Dmytryk]

   
   
   
                 
                       

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- Gérard : Il faut le dire dès le départ, car si on ne le disait pas on n'y comprendrait rien. Sergueï est un mystique d'un genre particulier. Il croit en un dieu d'écriture, un dieu-lettre. Issu d'un milieu mélangé (cosaque par son père, à demi ouzbek et à demi tadjik par se mère), il n'appartient à aucune religion : ni orthodoxe, ni musulman et pas juif non plus, même s'il parle le russe et lit l'arabe et l'hébreu - la moindre des choses pour un linguiste.

(Sergueï : Je crois que ça a commencé quand j'avais à peu près six ans. C'est venu d'abord par la table de multiplications, puis par les mots croisés. Dès qu'on m'a appris à compter, j'ai regardé comment marchaient les nombres. Je m'amusais à les multiplier, les diviser entre eux, dans tous les sens. Puis j'ai appris qu'on pouvait faire pareil avec les mots, que c'était d'autant plus amusant que les langues étaient différentes. Dans la ville où j'habitais, il y avait des gens qui parlaient ouzbek, ukrainien, allemand. J'ai voulu apprendre ces langues. Mes parents ne connaissaient que le russe, ils ne comprenaient pas ce qui pouvait m'intéresser dans cet apprentissage).

- Gérard : Disons le mot : Sergueï était surdoué. Mais qui aurait pu le deviner dans son milieu? On peut le qualifier d'autodidacte pur, même s'il a ensuite fait des études.

(Sergueï : On me raconte qu'à six ans, j'ai voulu regarder le soleil pour savoir à quoi il ressemblait et que je me suis abîmé les yeux. Mais à mon avis c'est une légende, je suis simplement myope de naissance).

- Ouzza : Chauve, le crâne plein de cicatrices, le front droit et long, les sourcils abondants et pointus, on peut dire qu'il a l'air d'un sage, mais un sage ravagé, complexe, capable de débattre avec spécialistes de la religion comme Gil ou Guideon, des scientifiques comme Larissa ou Yolande, mais capable aussi d'avoir des comportements bizarres, incompréhensibles, qu'il ne cherche jamais à justifier.

(Sergueï : Mon seul problème, dans la vie, c'est les migraines. J'ai essayé tous les trucs et pris tous les médicaments possibles, mais ça n'a pas marché).

- Gérard : A 20 ans, il publiait des résultats en recherche mathématiques. A 30 ans, au cours d'un bref épisode mystique, il a cru reconnaître le nom de dieu (216 chiffres représentant 216 lettres), ça lui a passé mais il lui en est resté un goût secret pour la spéculation. Puis il a changé de spécialité, il a abandonné les maths pour la linguistique. Il a passé de nouveaux diplômes, a enseigné les langues d'Asie centrale puis les langues sémitiques. Il avait appris à dissimuler son mysticisme, qui ne s'exprima ouvertement qu'après sa retraite. C'est alors qu'il a décidé de s'installer à Paris. C'était le début d'une nouvelle carrière d'enseignant, qu'il continue encore aujourd'hui, à l'âge de 88 ans. Dans son petit appartement, il donne un autre type de cours auxquels assistent de rares jeunes gens et beaucoup de jeunes femmes : Nata (elle aussi émigrée d'un pays slave), Saphira (adepte d'une autre mystique du chiffre), Elfriede, Patricia ou Ruth (pour Ruth, le contexte est tout autre, quasi-paternel, car Sergueï la protège à sa façon).

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Le récit du monde peut se lire dans les chiffres comme dans un livre]

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[La Cabale lourianique distingue trois moments dans la création : Tsimtsoum (retrait), Chevirat hakelim (brisure des vases), Tiqoun (réparation)]

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[Il y a quatre méthodes (ou niveaux) d'étude de la tora, comme les quatre lettres du pardès]

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[Sur le Tsimtsoum (retrait)]

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[Cabale, les sefirot]

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Jamais une bénédiction n'est acquise d'avance; on ne peut pas compter sur elle, elle reste toujours improbable, retenue

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Jacques Derrida lit la Cabale comme elle n'a jamais cessé d'être lue : une sorte d'athéisme

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Tu aimeras Dieu de tout ton surplus

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Il faut sacrifier sa lignée pour entrer dans l'alliance

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"Apokalupsis" est le mot utilisé dans la Septante pour traduire des mots dérivés du verbe hébreu "gala" (exiler, révéler, découvrir, mettre à nu)

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La restance derridienne laisse un reste qui ressemble au rechimou ou aux écorces vides (klipot) de la Cabale lourianique

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L'existence du judaïsme athée invite à énoncer un 3è niveau de loi après la loi de Moïse (écrite) et la loi des pharisiens (orale)

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Dans le récit biblique des Ephraïmites, Schibboleth est le signifiant de la différence fraternelle

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Les sefirot, ces déterminations du sans-déterminations, sont suspendues sur le néant : "sans quoi" (belima ou beli-mah), sans fondement

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A chaque fois que Saül entre en rapport avec Yhvh, un lieu est désigné : Guilgal (ou Galgal, ou Ghilgal)

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En hébreu biblique, un vav placé devant un verbe dit l'accomplissement ou l'inaccomplissement

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[Sur le Aleph]

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[Sur le vav (ou waw), lettre hébraïque]

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[Sur les lettres hébraïques]

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Le Guimel, c'est sortir de soi, se porter vers l'autre

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Autour de la racine hébraïque "gal" s'est déployé un champ sémantique inouï

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Guilgal est le lieu où ça commence à s'ouvrir

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Chronologie des références de Lacan à la Cabale

 


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