Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Herbert Silinov                     Herbert Silinov
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Herbert Silinov - "Macha", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 16 juin 2000

 

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[Herbert Silinov]

   
   
   
                 
                       

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De père slovaque et de mère américaine, il est né en France et n'a jamais vécu dans un autre pays. Petit, fin, maigre au teint clair, légèrement boîteux, son reste de chevelure oscillant quelque part entre le blanc et le blond, les yeux gris, il travaille habituellement chez lui avec sur son épaule une petite guenon appelée Machabine. On ne peut pas dire qu'il soit médecin, car bien qu'il ait achevé ses études de médecine, il n'a jamais pratiqué. Son métier n'est pas le soin, mais la santé publique. Il ne travaille pas avec des personnes, mais avec des algorithmes. C'est une situation qui, jusqu'à présent, ne l'a jamais dérangé. Il aimait travailler chez lui, avec Machabine sur l'épaule comme sa principale interlocutrice, jusqu'au moment où il arrivait à un résultat qu'il transmettait à ses clients. Grand amateur de solitude, il n'avait pas attendu le COVID-19 pour se familiariser avec toutes les applications de communication à distance, et préférait généralement la visioconférence au contact direct avec ses collègues et donneurs d'ordre. La première fois qu'il a entendu parler du projet XXX, il s'y est engagé sans hésitation. Rationaliser la prévention, construire des protocoles adaptés à chaque personne, formaliser son héritage biologique, son environnement, ses choix, pour optimiser sa santé et maximiser sa durée de vie, qui aurait pu contester l'utilité de cette recherche? Il a fallu l'inquiétude de son ami Ernest pour susciter en lui quelques réticences, Plus l'algorithme progressait, plus la dimension scientifique du projet s'affirmait, et plus le projet semblait soumis à des calculs en tous genres, plus il semblait instrumentalisé par des groupes d'intérêt et des lobbys. Entre le gain évident en termes de santé publique et le risque individuel, comment trancher? Il aurait souhaité introduire dans l'algorithme des éléments de rééquilibrage, mais lesquels? Quand, dans le sous-sol de son café de la Bastille, Honoré lui a proposé d'en passer par le cinéloft pour essayer de trouver des solutions, il a tout de suite accepté.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Il n'y a pas d'éthique sans maximes]

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[(CinéAnalyse) : En répondant à ce qui, irréductiblement, ne répond pas : le pire]

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[Orlolivre : Acquiescer, sans acquiescement]

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Il y a deux textes - le texte courant et l'autre texte, comme il y a deux écritures

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Dans le texte sans voix de la métaphysique, la trace est scellée, innommable; on ne peut que l'affirmer dans un certain rire, partout et toujours

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Les concepts d'archi-trace et de différance ne sont ni freudiens ni heideggeriens

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Pour accueillir la révélation d'un infini épuré de tout mythe, il faut un interlocuteur, un être séparé c'est-à-dire athée

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L'assendit est un incendie : il brûle les mots

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Ni la littérature ni la pensée ne peuvent exorciser la machine

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Freud, qui restait attaché au primat de la mémoire vive (anamnèse), a rendu possible une pensée de l'archive comme expérience du support ou de la prothèse (hypomnèse)

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La pensée freudienne de l'après-coup, ce supplément originaire, est la seule qui ne s'épuise ni dans la métaphysique, ni dans la science

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A l'époque de la voix, la maîtrise technique est une mise en présence universelle et illimitée de l'objet idéal

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Freud invente une machine d'écriture (graphie métaphorique) qui n'est assujettie ni à l'écriture phonétique, ni à la parole vive

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L'homme est un Golem : sa vie alterne entre une existence corporelle, inerte, et le mouvement dynamique d'un projet porté par le langage et les lettres du Nom

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Macha (Herbert Silinov, 2007) [Macha]

- Ouzza : Il prétend que sans le dialogue avec la guenon, il serait incapable de progresser dans son travail. Mais avec qui dialogue-t-il? N'est-ce pas d'abord avec lui-même, sa propre solitude? Et la guenon n'est-elle pas l'exutoire de tous ses fantasmes, y compris sexuels?

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D'où vient le prénom "Machabine" de la guenon d'Herbert? C'est un diminutif de la machine abstraite... Les connaisseurs de la scène philosophique française apprécieront. Cet animal serait-il une machine? Pas du tout. C'est un singe tout ce qu'il y a de plus simiesque (quoique légèrement modifié génétiquement), mais ce singe est utilisé comme symbole. Symbole de quoi? de ce qui bouge sans plan préétabli, en suivant des lignes de force qui sont justement désignées sous ce terme, "machine abstraite", dont "Machabine" est plus ou moins l'anagramme.

Selon Herbert et toujours symboliquement, la machine abstraite dont il rêve (et dont Machabine est l'inadéquate représentation) serait capable de transformer la pure essence du désir (par exemple celui de Bendito) en résonances immatérielles ou matérielles, lesquelles résonance produiraient, ailleurs, des effets. Cette notion, qui se veut scientifique, n'est pas sans rapport avec ce qui s'est appelé longtemps télépathie, voire magie, car les "ondes de consistance" peuvent être formées de n'importe quelle substance, y compris la pensée. Mais tout cela est une apparence destinée au grand public. Les théories d'Herbert se situent sur un autre plan, dit "plan de consistance", inspiré du même philosophe.

 


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