Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Orlolivre : S'accommoder, sans accommodation                     Orlolivre : S'accommoder, sans accommodation
Sources (*) : X, sans X (Orlolivres)               X, sans X (Orlolivres)
Pierre Delain - "Après...", Ed : Guilgal, 2017, Page créée le 4 mai 2011 Les tâches orloviennes (ce qui s'en éparpille)

[Orlolivre : S'accommoder, sans accommodation]

Les tâches orloviennes (ce qui s'en éparpille)
   
   
   
Les récits de l'incalculable Les récits de l'incalculable
                 
                       

a) Films :

- Wanda (Barbara Loden, 1970)

- La fiancée du pirate (Nelly Kaplan, 1969)

- L'arrangement (Elia Kazan, 1969)

- Le Cameraman (Buster Keaton, 1928)

- It must be heaven (Elia Suleiman, 2019)

- Leave no Trace (Debra Granik, 2018)

- La La Land (Damien Chazelle, 2017)

- L'horloger de Saint Paul (Bertrand Tavernier, 1974)

 

b) Récit :

C'est le récit de l'arrivée de Danel Qilen dans le Cercle. On y explique ce que c'est que l'Orloeuvre et la façon dont on s'y connecte. Danel est d'emblée exposé à la session organisée par Saphira sur l'#Incond, mot-clef auquel il ne pouvait pas s'attendre, qui lui était totalement inconnu.

 

 

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Propositions

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[Un principe est indémontrable, irréductible et inconditionnel : on ne peut que l'affirmer, en témoigner par mise en œuvre et profession de foi]

-

[L'œuvre d'Emmanuel Lévinas "aura obligé" Jacques Derrida à mettre en oeuvre, par son Oeuvre, l'inconditionnalité comme telle]

-

[Derrida, principes inconditionnels, inconditionnalités]

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- Le scripteur : "Ce qui s'en écrit", de la matrice derridienne, est signé du scripteur, alors que "ce qui s'en restitue" et "ce qui s'en raconte" sont des pages signées par d'autres personnages qu'on nomme fictifs, bien qu'au fond cela ne fasse pas grande différence, il faut bien qu'une signature en vaille une autre. Si j'ai fait ce choix-là, c'est pour me rapprocher des usages académiques (comme si ma "propre" signature procurait une sorte de garantie de sérieux) et aussi pour signaler un autre genre de lisibilité. Mais j'espère que le lecteur n'est pas dupe. Entre ces différents écrits, je ne pense pas qu'il puisse y avoir de degré hiérarchique.

 


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Texte abandonné le 29 août 2022

1. Obligations.

Par sa pratique textuelle, que fait Derrida? Il a souvent protesté contre une interprétation de la déconstruction comme théorie, école ou mouvement. L'irréductible qui se fait dans son œuvre, c'est autre chose. Mais quoi? Il a parlé d'une profession de foi, de la mise en œuvre d'un performatif d'un autre type, sans modèle ni précédent. Cet acte de langage s'appuie souvent, dans ses textes, sur une expression intraduisible, il faut. Comme la conjugaison du verbe français faillir (je faux, tu faux, il faut, nous faillons, vous faillez, ils faillent), l'œuvre derridienne croise d'une part le défaut, sous ce nom ou d'autres (aporie, béance, paradoxe, etc.) et d'autre part l'exigence (acquiescement, injonction, commandement, etc.). Il faut quoi? Pour la simplicité de cette présentation, on peut classer en cinq grandes catégories ces exigences ambiguës :

a. tout faire pour que l'avenir reste à-venir, dans son ouverture,

b. s'adresser à l'autre comme tel, sans connaître, ni anticiper ce tout autre,

c. s'aventurer, au-delà de la mort inscrite dans l'écriture, pour plus que la vie,

d. garder un secret qui reste et restera encrypté, indéchiffrable,

e. répondre des principes, en ce moment même.

Sans attacher trop d'importance à ce classement, qui pourrait être remplacé par d'autres, on notera que le concept d'œuvre derridien est indissociable de ces exigences. Le lire, c'est dire "oui", au moins en partie, à ces engagements.

  

2. Des obligations au principe inconditionnel.

Dans de nombreux textes, un adjectif est attaché à ces commandements : inconditionnel. Entre l'hospitalité, le don, la liberté et beaucoup d'autres, la liste des principes inconditionnels ne cesse de s'allonger. Il est significatif que cet adjectif, fréquent dans les textes, ne soit repris que dans un seul titre de livre : L'Université sans condition. Dans ce livre où il parle de son travail à lui, profession et profession de foi mêlées, il nomme un lieu où aucune condition ne devrait être posée au droit à questionner, résister, s'ouvrir aux forces du dehors, engendrer des œuvres dépourvues de précédents. Ce lieu, c'est aussi celui de la croyance, de la fiabilité, de la fidélité ou du fiduciaire. Il y aura toujours déjà eu, selon lui, avant tout lien social, un "dire oui à l'autre", un acquiescement primordial. Toute mise en oeuvre aura été une nouvelle mise en jeu de cet acquiescement. Jacques Derrida aura passé sa vie à transmuer en œuvres lisibles les traces inconditionnelles de ce "oui", à réitérer la force performative de cette réponse inaugurale. Son choix ou plutôt son archi-choix aura été d'en faire une œuvre dont on ne sait plus, au final, si elle est philosophique, théologique, autobiographique ou autre.

  

3. Responsabilité.

De même que la déconstruction est responsable devant le concept de justice, elle est responsable devant le concept d'œuvre. Il faut répondre de ce concept, non pas par un système organisé, une approche binaire et structurale, comme y invite la notion traditionnelle d'œuvre d'art, philosophique ou littéraire, mais par l'oeuvre même. Faire converger dans l'œuvre l'exigence professionnelle (au double sens du terme) et l'urgence politique, c'est l'éthique même, dira-t-il à plusieurs reprises, reprenant une formule de Lévinas à propos, successivement, du sacrifice d'Isaac, de Karl Marx et de Paul Celan. On en déduira cette phrase qu'il n'a jamais prononcée : Il faut œuvrer, c'est l'éthique même.