Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Henri Atlan                     Henri Atlan
             

 

-

Page créée par le scripteur le 1er février 2008.

[A partir de l'oeuvre de Henri Atlan (né en 1931)]

   
   
   
                 
                       

logo

 

- Bibliographie de Henri Atlan.

 

Biologiste, philosophe, talmudiste, membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, aux facultés de médecine de l'universite de Paris et de Jérusalem.

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

--------------

-

[On reconnaît un être humain, sujet des droits de l'homme, à la forme de son corps - avec toutes les conséquences éthiques et juridiques que cela implique]

-

[La connaissance est ambivalente : elle peut apporter le bien comme le mal, la vie ou la mort, le bonheur ou la souffrance, le bien-être ou le mal-être]

-

[L'embryon devient humain quand sa forme (corps et visage) est reconnue comme humaine]

-

[Celui qui a accompli la longue et difficile ascension vers la sagesse qui le rend capable de fabriquer un Golem, sait qu'il doit s'abstenir de le faire]

-

[Pendant 130 ans après le meurtre d'Abel, Adam a vécu séparé d'Eve et a répandu des gouttes de sperme : les étincelles de hasard (nitsoukot kéri)]

-

[L'expression biblique "Ani Yhvh" signifie que l'être en devenir, en-dehors duquel il n'y a rien (Yhvh), est le "Je singulier" (Ani), la personne]

-

La personne humaine, en tant qu'elle possède des droits et une dignité, est une réalité juridique, et non pas biologique

-

Le Dieu d'Israël n'est pas le Dieu personnel, mais un dieu des personnes

-

Une nouvelle conception de la responsabilité peut et doit émerger d'une éthique du déterminisme

-

Il y a deux types de responsabilité : inconditionnelle et irréductible (être en charge de quelque chose ou de quelqu'un) et contingente (dans l'après-coup d'un événement)

-

On ne peut pas fonder la singularité de la personne sur l'individualité génétique, car celle-ci n'est pas le propre de l'humain

-

Il n'y a pas de mot, en hébreu, qui traduise exactement la notion de "personne humaine" au sens du droit romain

-

Faute d'autre témoignage, celui de la Bat Qol est acceptable à condition qu'elle ne soit pas un démon

-

Il se pose, face à l'embryon humain, une question fondamentale : "Est-ce un Qui ou un Quoi?"

-

Dans le développement de l'embryon, on ne peut fixer aucun seuil "essentialiste", mais des seuils pratiques, pragmatiques, validés juridiquement pour un contexte

-

Quand le "Je" est pour lui-même, fermé dans l'expérience de la présence à soi, il est un "Quoi?"; et quand il s'ouvre sur l'autre, alors il est un "Qui?"

-

Le principe de précaution se détruit lui-même car, si son application peut avoir des conséquences pires que sa non-application, il ne faut pas l'appliquer

-

En hébreu, le verbe prier (lehitpalel) est une forme réfléchie : un discours à soi-même comme s'il était un autre

-

Il y a deux sagesses : du côté droit (de haut en bas) et du côté gauche (de bas en haut)

-

Les quatre niveaux de signification ou d'interprétation de la tora vont de l'explicite (pchat) à l'implicite, de l'écriture littérale au blanc qui entoure les lettres (sod)

-

La réflexion éthique contemporaine doit inventer une nouvelle forme de discours capable d'associer différents langages, sans les confondre

-

La réalité, la seule réalité, n'est pas constituée par les universaux, mais par les êtres particuliers dans leur singularité, leur unicité

-

L'objet des "sciences de la vie" (biologie) n'est plus la vie, mais les mécanismes physico-chimiques qui en expliquent la structure

-

Adam est d'abord un être unique sur la terre, faisant face à un être unique, absolument singullier, dans les cieux

-

La théologie dualiste de Maïmonide est plus éloignée de la modernité que celle des cabalistes - dont Nahmanide, qui est moniste

-

La prophétie est finie, mais on en rencontre encore certains restes : le rêve, la fille de voix (batqol) et l'inspiration des conteurs

-

La Bat Qol est une voix entendue par un groupe sans qu'on en ait distingué l'origine dans une forme humaine

-

En substituant "Adonaï" à "Yhvh" (le nom prononcé au nom écrit) dans la lecture du "Ani Yhvh" de la torah, le lecteur récapitule ce qui, sur lui, est souverain

-

"Ani Yhvh" signifie que le "Je singulier" est l'être éternellement en devenir, présent-passé-à venir

-

Selon Rachi, la formule "Ani Yhvh" à la fin d'une phrase réaffirme que Dieu, quoiqu'il ordonne, est digne de confiance

-

La négation n'est rien; seul l'être est, et le tétragramme ("Yhvh") est son nom (Chem havayah)

-

L'expression biblique "Ani Yhvh" [Je Yhvh, qu'on peut traduire par "Je suis Dieu"] est l'expérience de la loi comme contrat d'alliance, qui associe le fini et l'infini

-

L'"arbre de la connaissance" de la Genèse n'est pas celui du bien opposé au mal, mais un arbre bon et mauvais, vie et mort mélangés

-

Quand Moïse entrait dans la tente du Tabernacle, il entendait l'écho d'une voix se parlant à elle-même

-

La Cabale est plus proche de la pensée moderne que Maïmonide

-

La Cabale est plus facilement compréhensible pour nous que l'enseignement de Maïmonide

-

[L'enjeu des discours sur la divinité n'est pas l'existence de dieu, mais l'existence de la personne humaine singulière, le "je"]

-

La Cabale fait émerger la connaissance d'ordres de réalité qui lui sont propres, en relation avec ceux qu'explore la science moderne

-

Les étincelles de hasard, ambivalentes comme la connaissance, produisent aléatoirement jouissance (oneg) et tourment (nega)

-

Dans la culture hébraïque, la personne humaine n'est pas instituée dans un individu, mais dans la rencontre homme-femme - celle de l'autre sexe

-

Les gouttes de hasard sont maléfiques car elles sont les enfants de l'homme-Adam seul : masculin sans féminin, émissions aléatoires sans conscience

-

Les sefirot, ces déterminations du sans-déterminations, sont suspendues sur le néant : "sans quoi" (belima ou beli-mah), sans fondement

-

Les injonctions "croitre et multiplier" et "se coller" étant distinctes, la tora accepte la séparation entre sexualité et procréation

-

La Genèse suggère une transformation de la nature humaine, qui passerait du couple adam / adamah au couple ich / icha

-

Le "tselem" hébraïque (forme ou image du corps humain) désigne la structure du corps elle-même, comme totalité organique et active

-

Le néant biblique, "Aïn", (Il n'y a pas), ne doit pas être compris comme un vide absolu, mais comme une négation à travers laquelle le fini peut s'ouvrir sur l'infini

-

Il y a sept vases brisés dans la Cabale lourianique, et sept rois ont régné sur le pays d'Edom avant Israël

-

La formule "Ani Yhvh" dit que le nom de Dieu, c'est "Je"

-

"Yhvh Un" est le dieu commun à Moïse, au peuple et à chaque personne en particulier; il est "comme" Elohim (dieu pluriel)

-

Quand Adam et Eve eurent mangé de l'arbre, ils entendirent la voix de Yhvh dans le jardin, mais ce que disait cette voix, nul ne le sait

-

Un démon se reconnaît à ce qu'il n'a pas d'ombre (ou s'il en a une, il ne peut pas y avoir d'ombre à son ombre)

-

Les Etincelles de Hasard (Tome 1 : Connaissance Spermatique), par Henri Atlan (1999) [EH1]

-

Les Etincelles de Hasard (Tome 2 : Athéisme de l'Ecriture), par Henri Atlan (2003) [EH2]

-

L'utérus artificiel, par Henri Atlan (2005) [UA]

-

"Quand l'embryon devient-il une personne?" (article rédigé sur la base des propositions d'Henri Atlan)

-

Bibliographie de Henri Atlan

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Atlan
AtlanParcours

AA.BBB

LY_AtlanParcours

Rang = zQuois_Atlan
Genre = -