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Sources (*) : Sur la proposition orlovienne               Sur la proposition orlovienne  
Pierre Delain - "En ce moment même j'écris, dans l'obscurité orlovienne", Ed : Guilgal, 2048, Page créée le 30 novembre 2007 Sur le scripteur

"En ce moment même j'écris, dans l'obscurité orlovienne" (Pierre Delain, 2012-2017) [Entete]

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Le nom Idixa est le souvenir mutilé d'un index. Indexer, c'est citer; citer, c'est commencer, dehors, un autre "faire", une autre oeuvre.

- O. : Au fur et à mesure que l'Orloeuvre s'écrivait, elle produisait des normes d'écriture auxquelles il ne comprenait pas grand'chose. Sur ce point, il préférait ne pas trop se poser de questions et utiliser des mots déjà connus. C'est ainsi qu'il a parlé de cheminement, puis de parcours (dans cheminement, l'idée d'un chemin qui va quelque part ne l'enthousiasmait pas, bien que ce ne soit jamais qu'une tromperie comme les autres). Les parcours impliquaient des signataires, qu'on a pris l'habitude de désigner par le mot Source. On pouvait qualifier de source ce qu'on appelle dans le langage courant un auteur (ne me demandez pas ce que c'est), fictif ou pas, accessible ou pas par l'intermédiaire des réseaux ou des circuits marchands. En tout état de cause, aucune source ne pouvait a priori se soustraire aux cheminements idixiens. L'Idixien est aussi un Guilgalien, c'est-à-dire une sorte de galérien galérant quai de l'Idve. C'est un être concret, capable de se frayer une voie à travers textes, contextes et intertextes, paroles et propos, en se servant du dispositif que propose l'Orloeuvre : pages, phrases, ourlets, titres et dérivations. Peu importe qu'il ne soit pas tout à fait défini ni localisé, s'il prend plaisir à creuser des tunnels. D'ailleurs, il creuse toujours.

- G. : Tu veux dire qu'il traverse les montagnes, à coups de bâtons de mines?

- O. : Rien n'est écrit à l'avance. Il arrive qu'on traverse ou qu'on ne traverse pas, avec violence ou douceur, par la ruse, la logique ou l'artefact. L'Orloeuvre se fabrique sous tes yeux, sans constitution, associant sources et personnages. Ses efforts pour se protéger ou te protéger, toi, ne réussissent pas toujours. Tu peux toujours imaginer des causes et des raisons, tu peux parler au présent, au passé au futur, au futur antérieur ou au moins-que-parfait, ou encore en négligeant la possibilité même du temps.

- P. : Oui, en ce moment même, j'écris, dans l'obscurité orlovienne.

 

Extrait du Trésor de la Langue Française (2014).

 

PARCOURS, subst. masc.

A. Vx. Action de parcourir.

1. FÉOD. Convention entre seigneurs voisins en vertu de laquelle les vassaux libres pouvaient passer d'une seigneurie à l'autre sans perdre leur franchise et sans donner lieu à poursuite. Droit de parcours. Le parcours (...) accordait aux serfs d'une des seigneuries la faculté de contracter avec les serfs de l'autre des mariages valables (BOUILLET 1859).

2. DR. RURAL. (Droit de) parcours. ,,Droit réciproque de deux ou plusieurs communautés voisines d'envoyer paître leur bétail sur leurs territoires respectifs en temps de vaine pâture`` (MARION Instit. 1923). Droit de parcours et de vaine pâture. Des ententes permettent le libre parcours des bestiaux entre communes voisines (droit de parcours) (MEYNIER, Paysages agraires, 1958, p.18).

3. P. méton., AGRIC. Terrain clôturé où l'on fait paître les troupeaux en vertu de ce droit, même s'ils ne trouvent pas de quoi s'alimenter. (Terre de) parcours. La suppression partielle des jachères et la transformation des terres de parcours (GUYOT, Agric. Lorr., 1889, p.37).

P. ext. ,,Tout terrain, y compris les terrains forestiers, qui produit du fourrage naturel (par opposition à la forêt cultivée pour obtenir des produits agricoles, ou à la forêt dense)`` (MÉTRO 1975). Les plaines des pourtours de la Méditerranée ont conservé des terres incultes qui ont constitué des terrains de parcours d'hiver pour les troupeaux transhumants (WOLKOWITSCH, Élev., 1966, p.98).

B. Déplacement déterminé accompli ou à accomplir d'un point à un autre; espace correspondant, chemin, distance parcourue

1. par une personne. Synon. chemin, circuit, itinéraire, trajet. Long parcours; effectuer, emprunter un parcours. Depuis longtemps déjà dans ces courses du matin (...) je choisissais le chemin le plus direct, sans regret s'il était en dehors du parcours habituel que suivaient les promenades de la duchesse (PROUST, Guermantes 2, 1921, p.373):

1. ... Marat aperçut tout proche le clocher trapu de l'église de R, à six kilomètres au delà d'Etiamble. Il avait fait en car la route de Mâcon à Etiamble et à pied la fin du parcours, par de petits chemins de terre, entre les haies d'aubépines en fleurs.

VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p.125.

En partic. Itinéraire fixe de voyageurs ou d'un véhicule de transport. Synon. trajet. Parcours d'un autocar, d'un trolleybus. À Paris, sur certaines parties de son parcours, le Métropolitain est aérien (ALBITRECCIA, Gds moyens transp., 1931, p.76). Les autres avions continuent leur parcours rectiligne, avec la même majestueuse lenteur (VAILLAND, op.cit., p.87):

2. Les autobus diminuaient d'un bon tiers les temps de parcours des omnibus à chevaux, qui déjà en étaient arrivés à traverser Paris, de Clignancourt à la place Saint-Jacques, en moins de cinquante minutes.

ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p.204.

P. méton. (Coût du) transport sur l'itinéraire parcouru. Payer le parcours; un parcours simple, aller-retour. Les journalistes ont droit au parcours gratuit en première classe. Ils n'ont qu'à le demander à leur journal (SIMENON, Vac. Maigret, 1948, p.145). Le wagon-lit de troisième classe (que l'on peut occuper avec un billet de parcours de seconde seulement) (DEFERT, Pol. tour. fr., 1960, p.69).

Durée d'un trajet. Pendant le parcours. Pas un mot durant le parcours. Pas un mot durant l'affût. Châtelain, visiblement, boudait (BENOIT, Atlant., 1919, p.19).

P. anal. L'article du Code militaire allemand qui punit tout gradé coupable d'arrêter une plainte sur le parcours de la voie hiérarchique (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p.337).

Au fig., PÉDAG., RELIG. CATH. Parcours (de catéchèse, catéchétique). Programme pédagogique annuel de cheminement de la foi à parcourir par les enfants d'âge scolaire avec leurs parents, leurs catéchistes; p.méton., recueil (de fiches), manuel exposant ce programme:

3. Nous avons élaboré ces parcours pour des enfants vivant dans un monde d'interrogation et de doute face à la religion, mais où existent malgré tout des signes chrétiens (...). L'esprit général étant celui d'une pédagogie active.

La Croix, 12 oct. 1983, p.3, col. 1.

2. par un véhicule, une chose dotée de mouvement. Les surprises ne cessaient pas pour le regard qui voulait suivre, de l'endroit où je me tenais, le parcours indolent de la Seine (GREEN, Autre sommeil, 1931, p.36). Un rayon de soleil, profitant d'un interstice, après un parcours oblique et doré (...) frappait le parquet (ARNOUX, Roi, 1956, p.7):

4. L'astrologue porte naturellement le plus grand intérêt aux constellations d'étoiles fixes qui se trouvent dans la ceinture du Zodiaque car ce parcours des planètes est la partie la plus importante du ciel au point de vue astrologique.

BEER 1939, p.23.

C. Spécialement

1. SPORTS. Dans certaines épreuves, distance parcourue ou à parcourir en un temps déterminé (par un coureur, un cheval, un véhicule de course); p.méton., itinéraire matérialisé. Parcours d'une course, d'un rallye; parcours de golf, de jumping, de steeple-chase; parcours difficile, avec obstacle; parcours sans faute; parcours chronométré; temps de parcours; erreur de parcours; couvrir, établir, reconnaître, tracer un parcours. Le fond comporte un parcours de trente à trente-cinq kilomètres divisé en cinq sections: sept kilomètres par routes ou sentiers; trois kilomètres de steeple; quatorze kilomètres par routes ou sentiers; sept kilomètres cinq cents de cross-country; deux kilomètres de plat (Jeux et sports, 1967, p.1607):

5. Pour un Steuri, Ludwig Bergen était un champion des grands parcours, sérieux et résistant, promis aux victoires.

PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p.105.

Incident de parcours. V. incident A loc. et expr.

SPORTS DE PLEIN AIR. Parcours d'orientation*, parcours de santé*. Une séance d'entraînement est un parcours ou un déplacement plus ou moins long, durant lequel on marche, on court, on saute, on progresse en quadrupédie, on grimpe ou on escalade, on chemine en équilibre instable (R. VUILLEMIN, Éduc. phys., 1941, p.27).

ALPIN. Itinéraire d'escalade. La haute route des Dolomites numéro 1 prévoit un parcours de base et quelques ascensions recommandées (La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr. 1967, p.59 ds QUEM. DDL t.27). Cette variante (...) offre un beau parcours d'arête, en bon rocher, bien digne de ce sommet (La Montagne et alpinisme, numéro 67, avr. 1968, p.257, ds QUEM. DDL t.27).

2. DÉFENSE. Parcours du combattant. Suite d'installations et d'obstacles divers que doivent franchir les fantassins en armes dans un temps donné et faisant partie de leur entraînement au combat. (Dict.XIXe et XXes.). P. méton. Exercice effectué sur ces installations. P. compar. Réintégrer son nom de jeune fille après un divorce peut relever du parcours du combattant, notamment sur le terrain du courrier (Le Point, 2 mai 1983 ds R. Trad. 1983, no 22, p.42).

3. PHYS. NUCL. et CORPUSCULAIRE, CHIM. MOLÉCULAIRE. ,,Distance parcourue par une particule quelconque entre l'origine et le point où sa vitesse est nulle`` (Méd. Biol. t.3 1972). Parcours limite, maximum, maximal (d'une particule, d'une molécule). Ces rayons (...) produisent un grand nombre de paires d'ions sur leur parcours (M. DE BROGLIE, Rayons X, 1922, p.118). Il découvrit quelques protons de long parcours émis par les noyaux d'azote sous l'action de ce bombardement (LEPRINCE-RINGUET, Atomes et hommes, 1957, p.26).

Parcours moyen (d'une particule, d'une molécule). ,,Moyenne du parcours d'un groupe de particules de même énergie`` (Nucl. 1964). Une molécule a des chances de parcourir tout le tube sans être déviée de sa route: (...) le parcours moyen des molécules est plus grand que les dimensions du tube (H. POINCARÉ, Hyp. cosmogon., 1911, p.261).

Libre parcours moyen (d'une particule, d'une molécule). Distance moyenne parcourue par une particule ou une molécule gazeuse entre deux chocs successifs; nombre de chocs que subit une molécule gazeuse par seconde (d'apr. DUVAL 1959 et GRAND 1962). Cette vie moyenne (avant désintégration) correspondrait, dans la haute atmosphère, à un «libre parcours moyen» L = o = 600 m, le méson se déplaçant à une vitesse voisine de celle de la lumière (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.162).

4. CH. DE FER. Libre(-)parcours

a) Droit de circuler librement en chemin de fer dans certaines conditions et sur un itinéraire donné. Émile Duffieux a pris le train plusieurs fois, pour Nantes, pour La Roche ou pour La Rochelle... Chaque fois, il disposait d'un libre-parcours (SIMENON, Vac. Maigret, 1948, p.145).

b) Vx. ,,Droit que chacun possède de faire circuler sur les chemins de fer des machines et des voitures en concurrence avec celles du concessionnaire de l'exploitation, en payant toutefois à ce dernier, pour l'usage de la voie, des prix déterminés par le tarif`` (Lar. 19e).

5. Arg. Affaire, entreprise. T'es partant? Et t'auras pas à t'casser l'train su'l'parcours (Voy. 1935 ds ESN. 1966). Tout s'annonçait bien, mais sur le parcours, il y avait un os (RIV.-CAR. 1969).

Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist.1. 1268 «convention en vertu de laquelle les habitants de deux seigneuries pouvaient aller résider l'une dans l'autre sans perdre leur franchise» (Lettre [du Duc de Bourgogne aux Dijonnais] ds DU CANGE, s.v. percursus); 1495 bourgeois de parcours (Coutumes de Sens, CXXIII ds Nouv. coutumier gén., éd. Bourdot de Richebourg, III, 493); 2. a) 1459 «droit appartenant aux habitants de deux communes de faire paître leurs bestiaux sur les vaines pâtures des deux communes» (Coutumes du comté de Bourgogne, CIII, ibid., II, 1202); 1804 droit au parcours et vaine pâture (Code civil, art. 648, p.118); b) 1848 «terrain sur lequel on fait paître les troupeaux en vertu du droit de parcours» (CHATEAUBR., Mém., t.1, p.422); 3. 1394 «trajet qu'effectue un être animé» ici en parlant du trajet qu'une bête est obligée de faire dans la chasse aux filets à la haie (HARDOUIN DE FONTAINES GUÉRIN, Trésor de vénerie, fol. 21 vo ds TILANDER Glanures, p.191); 1963 milit. parcours du combattant (Lar. encyclop.); 4. 1845 «itinéraire fixe suivi par un véhicule» le parcours des omnibus (BESCH.); 1855 «trajet que suit une eau courante» (SAND, Hist. vie, t.3, p.35: la rivière, qui dans tout son parcours); 5. 1845 ch. de fer libre parcours (BESCH.); 6. a) 1856 sports «distance réglementaire qu'un concurrent doit parcourir dans une épreuve sportive» ici hippisme (Le Sport, 9 avr. ds PETIOT 1982); en partic. 1901 cycl. (L'Auto-vélo, 6, 4, ibid.); 1906 golf (Sports Mod. Illustr., ibid.); 1961 équit. (Encyclop. des Sports, ibid.); b) d'où 1953 arg. tenir le parcours (SIMONIN, Touchez pas au grisbi, p.160); 7. a) 1910 phys. parcours moyen des corpuscules (Mme P. CURIE, Radioactiv., t.2, p.55); 1949 libre parcours moyen (Nouv. Lar. univ.); b) 1963 cybern. retard de parcours (Lar. encyclop.). Francisation d'apr. cours* du b. lat. percursus «action de parcourir», part. passé subst. fém. de percurrere, v. parcourir; empl. surtout en lat. médiév. en partic. au sens 1, dès 1188 et au sens 2, «droit de parcours du bétail, ici des porcs» en 1067-70 (v. NIERM.). Fréq. abs. littér.: 235. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 179, b) 365; XXes.: a) 261, b) 493. Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch... Meisenheim, 1970, passim. DARM. 1877, p.58.

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

Qui est le scripteur de l'Orlœuvre?

[Le Derridex et ses ajouts : aux fins de laisser venir l'"autre livre"]

[La mise en oeuvre d'une autre écriture, dans la mouvance de Jacques Derrida]

[J'entends par "sources" les éléments de signature et de date qui hantent les pages de l'Orlœuvre]

[Mode d'emploi du site Idixa]

[Les Récits de l'Incalculable]

[Essai sur l'inscription du hors-livre]

Les moteurs de recherche internes au site ouvrent à la possibilité de n'importe quel parcours

Toute oeuvre peut s'inscrire dans l'Orloeuvre, intérieurement ou extérieurement

Chaque parcours de l'Orloeuvre fonctionne comme chemin de lecture (contrainte) et point de départ pour d'autres parcours (incertitude)

Les parcours de lecture de l'Orloeuvre supposent un lecteur désireux de concilier l'ouverture hypertextuelle et la lisibilité du livre

L'Orloeuvre donne toujours ses sources; mais comme tout lecteur ou tout interprète, elle les transforme

Comment citer les pages du Derridex?

L'Orloeuvre est la fidèle descendante du livre, dont elle fait fructifier l'héritage dans l'univers des réseaux

Le Derridex est construit pour ne priver Jacques Derrida ni de passé ni d'avenir; ainsi échappe-t-il au statut de théologiciel

On peut comparer l'Orloeuvre à un paquet de neurones

Mode d'emploi des moteurs de recherche internes à Idixa

[Une hantise qui vient]

Prendre contact avec le site Idixa

L'Orloeuvre et le droit d'auteur

Le Derridex est une césure ouverte dans la lecture des textes de Jacques Derrida - une circoncision du lecteur

Et tu ne survivras qu'à faire survivre les oeuvres des autres

"En ce moment même j'écris, dans l'obscurité orlovienne" (Pierre Delain, 2012-2017) [Entete]

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[Pierre Delain : il aura bien fallu qu'"il" signe de ce "nom"]

La méthodologie de l'Orloeuvre

 


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