Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Le corps, chose parmi les choses                     Le corps, chose parmi les choses
Sources (*) : Merleau - Ponty, la vision               Merleau - Ponty, la vision
Maurice Merleau-Ponty - "Le visible et l'invisible", Ed : Gallimard, 1964, p179

 

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Merleau - Ponty

[Le corps nous unit directement aux choses, par sa propre ontogenèse]

Merleau - Ponty
   
   
   
                 
                       

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Le corps a deux côtés : senti et sentant. Ce sont deux ébauches, deux dimensions, deux lèvres soudées l'une à l'autre, qui souffrent et se touchent : chair offerte et chair mienne. Entre ces deux côtés qui sont deux feuillets du monde visible, il est pris dans un abîme, celui qui sépare l'En Soi du Pour Soi. En s'interposant entre ma perception et la chose, en habitant le monde, le regard se fait mesure de l'être. Par lui s'instaure la croyance primordiale : la foi perceptive, cette conviction que les choses existent et que la parole les prolonge. Il procure un modèle pour les choses, non comme fait ou somme de faits, mais comme inscription de vérité.

Ce corps de chair est prolongé dans l'invisible par la parole (chair du visible). A la fois mien et uni au monde, il fait coexister les feuillets de l'être. Par lui, la pensée et les évidences intellectuelles se lient corporellement au monde. Ses deux versants ne sont pas séparés (l'un solidaire du reste du monde, senti, l'autre sentant), ils coexistent en une visibilité tantôt errante, tantôt rassemblée.

On ne peut pas changer le monde sans lui prêter son corps, comme le peintre.

 

 

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Propositions

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Notre corps a deux côtés : senti (sensible, objectif) et sentant (phénomènal)

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Entre ma perception et la chose, mon corps s'interpose et s'efface

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La foi perceptive ouvre au monde par l'expérience, plus vieille que toute opinion, de l'habiter par notre corps

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[Le "corps de chair" s'éprouve comme vivant, non objectivé; unifié avec le monde perçu, il reste corps propre, unique, exclusivement mien]

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C'est d'abord le regard qui interroge les choses : comme notre corps et nos sens, il est un mesurant pour l'Être

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[La vision n'est pas une pensée, elle habite un lieu du corps]

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La parole, chair du visible, prolonge dans l'invisible l'appartenance du corps à l'être

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En apportant son corps, en le prêtant au monde, le peintre change le monde

 


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