Derrida
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TABLE des MATIERES :

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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Essai sur l'inscription du hors - livre                     Essai sur l'inscription du hors - livre
Sources (*) : Orlœuvre, le nom donné à ce qu'il aura fallu faire               Orlœuvre, le nom donné à ce qu'il aura fallu faire
Pierre Delain - "En ce moment même j'écris, dans l'obscurité orlovienne", Ed : Guilgal, 2048, Page créée le 2 avril 2005

 

L'Orloeuvre reticulaire (Danel Qilen, 2010) -

L'Orloeuvre est la fidèle descendante du livre, dont elle fait fructifier l'héritage dans l'univers des réseaux

   
   
   
                 
                       

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Depuis des lustres, nous avons l'habitude de lire les textes dans des livres. Typiquement, le document livresque [je n'ai pas trouvé d'autre adjectif dérivant du mot "livre] a 200 ou 300 pages. Il est organisé en chapitres qui se suivent selon une certaine progression. Cette organisation est parfaitement adaptée à la forme de ce qu'on appelle le codex ("manuscrit consistant en un assemblage de feuilles de parchemin"). Un codex est un ouvrage dont les pages peuvent être numérotées. Pour s'y retrouver, il suffit de regarder la table des matières ou de noter le numéro de la page.

La question que nous posons est la suivante : Quelle forme prendrait un texte qui collerait d'aussi près à l'Internet que le texte linéaire colle à la forme du livre? Nous ne proposons pas une réponse théorique, mais une réponse pratique, qui repose sur une observation simple : l'unité de base de l'Internet n'est pas le livre, mais la page. Le texte qui tient dans une page n'est pas nécessairement plus court que celui qui tient dans un livre. Certaines pages de blog portent des textes aussi longs que des livres - sans parler des images et des vidéos. Lire sur l'Internet un texte qui ne se présente pas comme la copie d'une livre ou d'un article mais se laisse aller à sa forme naturelle, signifie : passer de page en page.

Comment faire pour développer un raisonnement ou une logique sur le web? Il faut contraindre dans une certaine mesure le déplacement de page en page. Cette contrainte n'est pas nécessairement forte. Ce peut être une simple invitation au lecteur, par des signes ou des couleurs, à progresser d'une certaine façon dans sa lecture.

 

 

1. Sur chaque page est inscrite une proposition.

2. Des parcours ordonnés, dits aussi parcours de lecture, sont proposés à l'internaute, qui peut les suivre ou ne pas les suivre selon son bon vouloir (flèches de haut de page).

3. D'autres parcours moins ordonnés lui sont aussi proposés (flèches qui entourent la proposition, renvois).

4. Des liens hypertextes classiques permettent de passer d'un mot ou d'un syntagme situé sur une page à une autre page.

5. Il en résulte un cheminement original différent pour chaque lecteur.

6. Pour résumer la structure produte par ce mécanisme, on peut la comparer à l'organisation du cerveau : des parcours (neurones) se croisent en de multiples points (synapses). Ces croisements déterminent des zones spécialisées.

7. Des moteurs de recherche permettent de procéder à des sélections dans cette masse apparemment désordonnée.

8. Pour que leur pensée s'inscrive dans le site, les textes des auteurs ou sources doivent être découpés en propositions (analyse), et ensuite restitués en parcours contraints (les parcours de lecture). Ce processus ne conduit à aucune synthèse.

9. Dans certains cas, des mentions ou citations d'oeuvres singulières peuvent tenir sur une page.

10. Le lecteur peut procéder à des recherches sémantiques qui le reconduisent à des textes déjà publiés en livres, qu'il peut acquérir (Librairie-sémantique).

11. L'Orloeuvre est une sous-partie de l'Internet et obéit aux mêmes règles que lui.

12. Tout cela entraîne un mouvement entre les textes qu'on peut rapprocher des concepts de déconstruction et dissémination développés par Jacques Derrida.

13. Les pensées ne s'opposent plus de système à système (logocentrisme). Elles se croisent, s'interposent, s'ajoutent les uns aux autres de manière imprévisible.

14. Cette expérimentation peut conduire à avancer des "métapropositions" (propositions dont l'objet est le site, mais qui néammoins lui sont internes).

15. Dans le contexte de l'Orloeuvre, le site Idixa sera accompagné et suivi par d'autres projets, qui dériveront des résultats obtenus.

 


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