Derrida
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L'espace Contemporain                     L'espace Contemporain
Sources (*) : Discord, disjointure               Discord, disjointure
Jacques Bardoul - "La non-circularité du Cercle", Ed : Galgal, 2007, Commencé le 20 février 2002

Notre rapport à l'espace se dédouble en espace vocal et espace de dissémination

   
   
   
                 
                       

L'une des difficultés à définir la nouvelle spatialité tient à ce que l'un des versants (espace vocal) peut être défini de manière positive car il a ses qualités propres, il tend vers le lisse, l'indemne, tandis que l'autre (espace de dissémination) est une force désappropriante et exappropriante qui dévalue toute opposition stable. Ce dédoublement n'est pas récent : la modernité a toujours été double (et avant elle toute croyance, religieuse ou rationnelle, d'inspiration occidentale c'est-à-dire latine). L'opposition moderne / postmoderne existait déjà à l'époque de Baudelaire. Vers 1880 les serveuses de Manet, qui semblent venir en trop dans l'image, sont postmodernes, tandis que les effets de neige de Manet sont sagement modernes.

S'écartant du logocentrisme, la peinture contemporaine fait émerger le sans-voix, la trace, ce qui est hétérogène au langage. Comme Derrida le montre à propos de son ami le peintre Valerio Adami, des forces non discursives, non langagières, non vocales, font trou. L'absorption de l'espace dans le discours échoue. Le talent d'Adami est d'être capable de montrer l'endroit et aussi l'envers du nouvel espace, sa dimension vocale et aussi sa force disséminatrice. Ils émergent tous deux (par exemple entre beaucoup d'autres) dans ses oeuvres à thème musical (coup de musique), dans une oeuvre de jeunesse comme Interview et aussi dans Autobiographie. La vocalité n'est pas dissimulée, elle explose.

Plusieurs régimes de la vision ont pu coexister à d'autres époques et coexistent encore (par exemple : profane/sacré, ou bien figuratif/décoratif). Aujourd'hui, selon Georges Didi-Huberman, la vision coexiste avec le visuel. L'une est lisible dans les codes du discours courant, l'autre illisible. L'opposition n'est pas stable, elle induit en permanence un mouvement producteur. Aucun style ne se stabilise, ni du côté lisible (qu'on peut rapprocher de l'espace vocal), ni du côté disséminatif. Malgré la fin des avant-gardes, on n'arrête pas le mouvement.

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