Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Oeuvre, différance, pulsion de mort                     Oeuvre, différance, pulsion de mort
Sources (*) : Derrida, le don               Derrida, le don
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p133

 

Homme assis a une table (G. Danielson, 1886) -

Derrida, la dissémination

Un texte est destiné à partir en cendre ou en fumée, il raconte une histoire de don, de dissémination absolue, qui lui fait déborder son cadre

Derrida, la dissémination
   
   
   
Oeuvre, arrêt, différance Oeuvre, arrêt, différance
L'oeuvre, un don               L'oeuvre, un don  
Derrida, envois, destinations                     Derrida, envois, destinations    

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Jacques Derrida analyse un texte intitulé La fausse monnaie, signé Charles Baudelaire. Comme tout texte écrit et malgré l'identification de son dédicataire (un certain Arsène Houssaye), il n'a pas de destinataire identifiable. C'est un corpus donné à quiconque le lira. Ce premier don est redoublé par un second, l'histoire elle-même où ce qui est donné (une pièce de monnaie) part virtuellement en fumée - car c'est une fausse monnaie. S'il n'y a plus de don, il n'y a plus ni donateur, ni destinataire.

Ça commence par une histoire de tabac. Comme nous nous éloignions du bureau de tabac, mon ami fit un soigneux triage de sa monnaie. C'est une dépense inutile, une dépense de luxe, une pure consommation. On brûle le tabac, il en reste des cendres et de la fumée; on achète du tabac, et de cette dépense d'argent il reste de la monnaie qu'on trie. On se livre entre hommes à un plaisir auto-affectif, tout près de la voix, un plaisir superflu, un plaisir en excès, et c'est cette sorte d'ivresse, de drogue, de débordement, de surabondance ou de démesure [à comparer avec celle décrite par Marcel Mauss dans son Essai sur le don], qui est au départ, avant même le commencement (le commencement d'un texte, ou peut-être le commencement en général).

 

 

- John : Il me semble que ce qui se dit ici du texte, on peut le dire d'une oeuvre, de toute oeuvre.

- Pascual : Tu généralises un peu abusivement. Derrida ne parle ici que d'un texte de Baudelaire, La fausse monnaie, qu'il décrit en détail, pas de tout texte en général, et encore moins de toute oeuvre.

- Bernard : Mais si, mais si! Il décrit un redoublement. Tout texte est un don, une dissémination absolue (première marque, premier abyme); celui-là, par son contenu, "en lui-même", dit le débordement, il redouble le don par ce qu'il dit (re-marque, second abyme). Au fond, il en est toujours ainsi. Il y a un premier don, avant même que ne s'ouvre la possibilité de l'oeuvre; et l'oeuvre elle-même, son contenu, est le redoublement du don.

- Juliette : Et peut-être aussi un troisième. Pour faire une oeuvre tu donnes de ton temps, tu prends ton temps, et il part en fumée (abyme supplémentaire). Donner son temps, c'est l'annuler. D'un côté ce qu'on donne n'est rien, une sorte de fausse monnaie, mais d'un autre côté il y a quand même un reste, une plus-value, un excès.

 


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