Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, limitrophie, limite et arrêt                     Derrida, limitrophie, limite et arrêt
Sources (*) : Derrida, femme, différence sexuelle               Derrida, femme, différence sexuelle
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p70

 

Agni, le feu divin (Eddi07, Flickr, licence CC) -

Double sens de l'hymen

La consumation du livre, comme celle de l'hymen, ne commence ni ne finit jamais

Double sens de l'hymen
   
   
   
Derrida, l'hymen Derrida, l'hymen
Derrida, le livre               Derrida, le livre  
Oeuvre, arrêt, différance                     Oeuvre, arrêt, différance    

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1.

Pour Novalis, le livre redouble et recouvre la nature. Il vient s'ajouter à elle. La complétant par l'écriture, il l'accomplit, même si le redoublement n'est qu'un simulacre. Il excède la nature en produisant de la mimesis, de la dissémination. Cette structure, si l'on suit Derrida, est aussi celle de l'hymen : une membrane qui, se divisant, se rapporte à elle-même, se dissémine, met en marche et en oeuvre une loi d'extériorité ou d'étrangeté.

 

2.

"La dissémination, sollicitant la physis comme mimesis, remet la philosophie en scène et son livre en jeu. Et par une permutation littérale à laquelle il faut ici s'exercer, en feu. Cette consumation, comme celle de l'hymen, ne commence ni ne finit jamais. En quoi son identité se dé-pense. "On peut brûler la bibliothèque d'Alexandrie. Au-dessus et en dehors des papyrus, il y a des forces : on nous enlèvera pour quelque temps la faculté de retrouver ces forces; on ne supprimera pas leur énergie" (Artaud, Oeuvres complètes, tome IV, p14)." (La Dissémination, p70, texte et note 36).

L'opération que Derrida déclenche sur le livre peut s'analyser comme une mise en jeu de la limite, du bord, du limen, qui est aussi une mise en feu de l'hymen, une pliure qui le déchire, le consume. Les jeux de mots soulignent que ni le livre, ni l'hymen, n'ont d'identité stable. "Son identité se dé-pense". Le livre-hymen est un autre livre, une fête, un feu d'artifice, un simulacre, une consumation. Au-delà de la littérature, son énergie ne s'épuise jamais.

 

 

- S. : Pour passer du corps du livre au corps féminin, Derrida prend l'occasion ou le prétexte d'une guematria non-dite (technique cabalistique de permutation des lettres) : jeu devient feu, limen devient hymen.

 


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