Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Un sujet jamais n'est présent                     Un sujet jamais n'est présent
Sources (*) : Le Contemporain du Quai               Le Contemporain du Quai
Estelle Davy - "Un départ sans solde", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 29 mai 2007

 

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[Le sujet ne parvient jamais à être pleinement présent]

Autres renvois :
   

Derrida, le sujet

   

Internet, le sujet

   

Le point

                 
                       

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Il n'y a pas de sujet absolu. Ce qui ressemble à un acquis de la post-modernité s'impose en réalité à nous depuis les origines de la modernité, depuis Descartes (et même avant lui). Le sujet est divisé, dissocié, etc... Plus la portée de la voix s'étend, et moins il trouve une parole sûre sur laquelle s'appuyer. Un sujet libre, du genre humaniste, existant dans l'évidence de la présence, n'y comptez pas. Il restera toujours un angle ou une dimension sous laquelle il se sera retiré - et il n'est pas exclu qu'il se retire tout à fait, nous laissant à un univers de machines.

Un sujet n'a pas de substance : il n'est qu'un effet de capitonnage, un point où le signifiant s'accroche à l'autre signifiant. Pour faire tenir la subjectivité, on multiplie les béquilles. L'ordre symbolique en est une (c'est la politique de l'autruiche).

Les béquilles sont innombrables, et l'art n'est pas la moindre. Ainsi l'oeuvre qui fait parler, mais ne vaut que si elle se détache du sujet. Entre le tableau classique qui codifiait les règles de la représentation, et l'effacement radical que poursuit parfois l'art contemporain, toutes les positions sont possibles, de la mystique la plus radicale à l'indifférence la plus absolue.

 

 

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Propositions

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[Toute communauté s'inscrit dans la portée d'une voix]

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Le sujet s'accroche au discours autour du point de capiton, point d'attache où se nouent le signifiant et le signifié

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Politique de l'autruiche : un regard qui ne voit rien, un regard impuissant qui voit que le premier ne voit rien, un regard tout-puissant

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Axiome de la théorie lacanienne du sujet : "Le signifiant est ce qui représente un sujet pour un autre signifiant"

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Une coupure intervient au 17ème siècle dans la tradition logocentrique : on dénonce comme déchéance la non-présence à soi, l'éloignement de la voix et de la vie

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Innommable est la subjectivité absolue : un étant identique à soi, présent comme substance

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L'instauration cartésienne du Sujet nous précipite d'un seul coup à l'extrême bord du discours : il s'épuise instantanément, par la nécessité de sa propre structure

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Le tableau est la fonction où il appartient au sujet de se repérer comme tel

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Une oeuvre se détache de sa portée subjective

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L'image religieuse éloigne le sujet, l'art humaniste le centre, et l'image moderne a fini par le dissocier

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Le mystique est celui qui ne peut s'arrêter de marcher et qui, avec la certitude de ce qui lui manque, sait de chaque lieu et de chaque objet que ça n'est pas ça

 


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