Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Derrida, sa Cabale cachée                     Derrida, sa Cabale cachée
Sources (*) : Derrida, texte, hors - texte               Derrida, texte, hors - texte
Moshé Idel - "Jacques Derrida et les sources kabbalistiques", Ed : Galilée, in Judéités, Questions pour Jacques Derrida, 2003, p141

 

Ainsi parle le coq (Imre Amos, 1938) -

Sur la Cabale

La Cabale fusionne l'auteur (Dieu) et le livre (la tora), tandis que Derrida résorbe l'auteur dans le texte, lui conférant son infinité

Sur la Cabale
   
   
   
L'oeuvre, l'auteur L'oeuvre, l'auteur
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Citation de Moshé Idel, à propos de la formulation derridienne « Il n'est rien en-dehors du texte » :

« La formule de Derrida suggère que dans la relation entre l'auteur et le livre, l'auteur est le grand perdant. Il est complètement exclu. En d'autres termes, la fusion kabbalistique de l'auteur et du livre a préparé le terrain à la résorption de l'auteur au sein de son texte à l'étape ultérieure de la déconstruction selon Derrida, encore qu'en se résorbant au sein du texte, l'auteur lui confère le plus important de ses attributs, à savoir son infinité (…). Avec l'identification du texte et de l'auteur, l'infinité conférée au texte permet pleinement l'adoption d'une attitude que je propose d'appeler « la Kabbale innovante ». D'après cette approche, c'est la présence de l'auteur infini au sein du texte canonique qui garantit la possibilité d'en extraire une infinité de significations. Cette hypothèse confère beaucoup de puissance au lecteur » (Moshé Idel, « Jacques Derrida et les sources kabbalistiques », in Judéités, Questions pour Jacques Derrida, 2003).

Une tradition juive identifie Dieu et la tora : si le livre est équivalent au divin, il est aussi équivalent à son propre auteur. Derrida, qui se déclare athée, rejoint cette problématique. Il sécularise l'attitude de la Cabale. Dans la théorie postmoderne, c'est le lecteur qui redéfinit le contenu du livre. L'auteur infini étant présent au sein du texte, le texte est virtuellement infini, le lecteur peut faire foisonner les interprétations. On peut rapprocher cette théorie de la "Kabbale innovante" d'Idel : l'auteur étant omniprésent, le lecteur n'est pas réduit à une position silencieuse (comme dans l'herméneutique moderne), il peut agir par l'interprétation.

Tandis que, pour la Cabale, l'auteur (Dieu) est fusionné avec le livre (la torah), pour Derrida, c'est l'absorption de l'auteur dans le texte qui lui confère son infinité. La sécularisation de la Cabale opérée, selon Idel, par Derrida, aurait pour résultat paradoxal de faire équivaloir l'infinité du texte à l'infinité de l'auteur. Dans cette perspective, il reviendrait à l'œuvre de délimiter l'un et l'autre – d'où peut-être l'importance de ce concept.

 

 

L'idée qu'une infinité de significations est possible prolonge la pratique d'Aboulafia (le tserouf, c'est-à-dire la permutation des lettres) dans un but de perfectionnement personnel. Scholem qualifie cela de logique "intérieure supérieure", terme repris par Derrida. L'instabilité du texte peut conduire à l'orphisme ou l'extase.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Idel
MQiDerridaCabale

ET.HHU

DerridaTexte

XT.TLL

CabCheminements

EE.EEE

ArchiOeuvreAuteur

XF.LLF

XCabaleauteur

Rang = O
Genre = MK - NG