Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la Cabale                     Derrida, la Cabale
Sources (*) : Derrida, la lettre               Derrida, la lettre
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p418

 

Cabale - texte circulaire et couronnes -

Orphée

La permutation cabalistique des lettres, logique "intérieure supérieure", coopère à une explication orphique de la terre

Orphée
   
   
   
               
                       

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Moshé Idel, dans son article sur Jacques Derrida et les sources kabbalistiques, opère une étrange condensation. Il attribue à Derrida la citation suivante (p145) : "La science de la combinaison des lettres est la science de la logique intérieure supérieure, elle coopère à une explication orphique de la terre". Si l'on se réfère au texte (p418 de l'édition de poche qui n'est pas celle citée par Idel), on lit : [("3.95. ... La science de la combinaison des lettres est la science de la logique intérieure supérieure "...)", elle coopère à une explication orphique de la terre.]. Derrida sépare la citation (en italiques) issue du livre de Philippe Sollers de son propre texte (en lettres pleines) par une barre verticale. Sollers, dans Nombres (p117) juxtapose des citations sans citer ses sources. C'est lui (Sollers) qui extrait le passage mis par Gershom Scholem en note de son livre Les grands courants de la mystique juive (p390 note 50), en le simplifiant légèrement : La science de la combinaison (des lettres) est la science de la logique intérieure supérieure. Il semble qu'ici, Scholem se cite lui-même dans Philosophie und Kabbala, et renvoie à un autre texte d'Aboulafia non précisé où celui-ci (Aboulafia) parle de "logique mystique".

Il y a là une chaîne qui illustre magnifiquement le propos général de Derrida sur la citation. De greffe en greffe, on ne sait plus quel texte se greffe sur un autre (et sans Moshé Idel fonctionnant ici comme tiers, il aurait été impossible de reconstituer la chaîne).

 

 

On arrive à cette formulation à partir de Jacques Derrida qui cite Sollers qui cite Scholem qui cite Aboulafia (il n'y a aucune garantie que cette liste soit complète). Derrida, quant à lui, rapproche cabalisme et orphisme. L'extase du chant d'Orphée et celle de la mystique d'Aboulafia sont comparables entre eux, et aussi à un autre orphisme, moderne ou post-moderne, dont le héraut est Mallarmé qui le nomme hymen, ainsi que Derrida le rappelle dans le paragraphe précédent.

Ces passages peuvent sembler étranges dans la bouche (ou sous la plume) de Derrida. L'"explication orphique" ne relève-t-elle pas de l'oralité, avec laquelle il prend ses distances? Oui, mais c'est une oralité non phonologique. Le mythe d'Orphée montre qu'une voix peut mettre en présence de l'écriture.

 


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