Derrida
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TABLE des MATIERES :

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Sources (*) : Orlœuvre, le nom donné à ce qu'il aura fallu faire               Orlœuvre, le nom donné à ce qu'il aura fallu faire
Pierre Delain - "La mise à nu des exils", Ed : Guilgal, 1988-2017, Page créée le 7 décembre 2005 Le Derridex, aux fins de laisser venir l'"autre livre"

[(Ce qui s'écrit, ne se dit pas)]

Le Derridex, aux fins de laisser venir l'"autre livre"
   
   
   
                 
                       

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Pierre Delayin est le nom que le scripteur a retenu pour lui. Je dis "retenu" car, même s'il l'a choisi, il ne se l'est pas attribué librement. Il s'est contenté d'ajouter AY à l'anagramme du nom de son père, Klein. Le processus a été assez compliqué, je passe sur les détails, mais c'est le résultat qui compte. Le K, trop germanique, a été sacrifié avant de revenir deux fois : (1) suite à une intervention intempestive de l'administration française, dans le DE de Delayin; (2) dans le Q de Danel Qilen [mais c'est une autre histoire]. Quant au E (forme isolée de l'objet (e)), il a été remplacé par l'exclamation AY! (déjà mentionnée) qui est, en français, l'expression conventionnelle d'une douleur. Je n'ai pas choisi ces manipulations, elles me sont advenues toutes seules, par le hasard de décisions familiales et de réponses administratives incontrôlables (il aurait été possible, aussi, de traduire en PETIT le KLEIN d'origine, mais un certain Pierre Petit aurait-il pu méditer sur le quai de l'Idve?). Pour fabriquer ce Delayin qui n'existait pas, il fallait travailler, retravailler et faire travailler cette suite de prescriptions involontaires quant au nom. Quelques milliers de pages sont insuffisantes. Il en faut toujours plus (ce qui explique en partie la focalisation sur Jacques Derrida).

En passant directement de Klein à Delayin, on saute par-dessus l'état-civil français. Il faut croire que cet état-civil est une gêne. Si je n'en dis mot ici, c'est par obligation d'y consentir - car pour cela je n'ai pas le choix. Mes trois fils portent le nom civil. Ils n'ont pas le choix non plus. Les autres noms ne produisent plus d'effets légaux, mais leur poids n'en est que plus lourd, aussi lourd que le père en question, prénommé Sandor, qui a franchi une autre étape de sa vie arrêtée à l'âge de 90 ans : il est devenu spectre.

Le choix privilégié de Jacques Derrida (parmi tant d'autres auteurs qui ont arrêté son chemin) est intervenu tardivement, si tardivement que le scripteur n'a pas connu le philosophe (bien qu'il ait assisté à ses cours). Il n'a pris conscience de certains détails qu'après le 12 octobre 2004, date de sa disparition, puis il a attendu novembre 2005 avant de choisir un premier titre, Idixa, pour un site Internet dont le contenu et l'organisation restaient entièrement à inventer. Idixer, c'est presque indexer. Le Derridex, qui est l'un des coeurs du projet, n'a jamais reçu la bénédiction de son objet. C'est douloureux, mais après tout Pierre Klein, depuis sa prime enfance, n'a jamais reçu d'autre bénédiction que spectrale (il en est une que le pousse particulièrement à écrire, celle de ces aïeux (côté maternel, et aussi paternel) assassinés si peu d'années avant sa naissance (si-près-si-loin).

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Propositions

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Qui est le scripteur de l'Orlœuvre?

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[Pierre Delain : il aura bien fallu qu'"il" signe de ce "nom"]

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[Quelques parcours à partir des mots de Jacques Derrida] (Le vocabulaire de la déconstruction)

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"Pour une œuvrance à venir" (Pierre Delain) [OPDS]

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[On ne peut présenter une "thèse" autour de l'oeuvre derridienne sans faire jouer en elle les paradoxes et les apories du concept même de "thèse"]

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[Essai sur une comparaison éventuelle de l'oeuvre derridienne à un vaccin, qui protégerait contre "la loi du pire"]

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"La mise à nu des exils" (Pierre Delain, 1988-2017) [Qi]

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"Buées blanches sur le quai de l'Idve" (Pierre Delain, 1988-2017) [MQi]

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Après... (Pierre Delain, 2017) [Apres]

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"Croisements" (Pierre Delain, 2004-2016) [RDLP]

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"Ciné-hantises" (Pierre Delain, 2018) [CineHantise]

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J.D. : un héritage à venir (Pierre Delain, 2018) [ParDer]

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Projet orlovien : à l'impossible deuil des spectres, je suis tenu

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L'irrecevable déconstruction du livre [Pierre Delain, IDL, 2017]

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"En ce moment même j'écris, dans l'obscurité orlovienne" (Pierre Delain, 2012-2017) [Entete]

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Miqra, plus d'une lecture (Pierre Delain, 2016-2020) [DBDA]

Ce sont des choses qu'on ne relit jamais sans un certain embarras. Etait-il vraiment nécessaire d'étaler tout cela? De noyer le lecteur sous ce flot de (vraies) confidences? J'aurais pu faire autrement. N'en rien dire, laisser entendre, privilégier la fiction. On aurait trouvé mon errance chez Danel, mon mysticisme chez Bertille, mon parcours chez Bendito, mes hésitations scripturaires chez Ouzza, ma détresse chez Louise; et ainsi de suite. Mais il faut croire que je me sentais obligé de me présenter, de décliner mon identité (ce qui ne va jamais sans un certain déclin intellectuel et moral), de vouloir justifier d'une certaine présence, au lieu de me complaire dans cette absence qui est pour moi comme une seconde nature. Il est peu de choses que je haïsse autant, en littérature comme ailleurs, que l'autofiction. Si je parle de moi c'est sans fard, en disant "je", ce qui, au fond, n'engage pas à grand'chose.

 


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