Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Dieu                     Derrida, Dieu
Sources (*) : Derrida, l'écriture               Derrida, l'écriture
Jacques Derrida - "Limited Inc.", Ed : Galilée, 1990, pp155-6

 

Derive irremplacable (Ksa Freisteirx, 2010) -

Derrida, le gramme

L'écriture vient à la place du nom de Dieu - dans une dérive graphématique, ultime et irremplaçable

Derrida, le gramme
   
   
   
Derrida, marque, re - marque, itérabilité Derrida, marque, re - marque, itérabilité
               
                       

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Dans sa IIIème Méditation, intitulée De Dieu; qu'il existe, Descartes apporte une démonstration selon lui "très évidente" de l'existence de Dieu. Mais si l'affaire est réglée aussi clairement et distinctement, pourquoi éprouve-t-il le besoin de démontrer une deuxième fois l'existence de ce même Dieu dans la Vème Méditation? Alors qu'il avait, dans un premier temps, titré cette Vème Méditation De essentia rerum materialum (De l'essence des choses matérielles), il a ajouté une deuxième composante à ce titre : et iterum de Deo, quod existat (traduit par : et derechef de Dieu, qu'il existe). Que signifie derechef? Une seconde fois, de nouveau. S'il en faut une autre, en-plus, c'est que la première démonstration n'est pas suffisante [Descartes aurait-il lui-même douté de la pertinence de l'argument ontologique?]. Cette place de ce qui vient en plus, de ce qui parasite, répète et altère, c'est celle de l'écriture. C'est pourquoi (explique Derrida, se glosant lui-même), il a titré la deuxième partie de son texte Signature Evénement Contexte [qui pourtant ne commente pas Descartes, mais la célèbre suite de conférences de John L Austin sur le performatif, "Quand dire, c'est faire"]: Les parasites. Iter, De l'écriture : Qu'elle n'existe peut-être pas. Ce sous-titre est une parodie de celui de Descartes. Mais tandis que Descartes a voulu démontrer deux fois plutôt qu'une que Dieu existait certainement, Derrida a voulu démontrer deux fois plutôt qu'une que l'écriture n'avait pas d'existence en tant que telle, mais seulement dans sa capacité de réitération (itérabilité), de répétition parasite d'une marque qui, elle non plus, n'existe (peut-être) pas.

 

 

La question de l'existence de l'écriture est, dit Derrida, aussi sérieuse [c'est-à-dire "aussi parodique, ironique, altérée, latérale et littérale" [ici je cite Derrida in Limited p155] que celle de la preuve de l'existence de Dieu. Elle est sérieuse à condition de la déplacer, de la "déporter" vers une autre question : Pourquoi faut-il répéter plusieurs fois la même démonstration? Parce que, dit Derrida, l'itérabilité fait écriture, c'est elle qui fait écrire le nom de ce garant ultime, unique, irremplaçable, irrépétable, exemplaire, indispensable à l'événement de langage, à la possibilité d'oppositions pures, "normales", claires et distinctes. Mais l'itérabilité est aussi ce qui rend l'existence de Dieu indécidable [car Dieu est toujours plus que le nom de Dieu].

 


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