Derrida
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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Oeuvre, arrêt, différance                     Oeuvre, arrêt, différance
Sources (*) : Derrida, le supplément               Derrida, le supplément
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p228

 

Exorbitance de l'oeuvre (Peronne Corrillaut, 2010) -

Derrida, l'art, l'oeuvre

Au-delà de ce que l'on croit circonscrire comme oeuvre (son orbe), surgit une trace, un supplément dangereux (exorbitant), qui ouvre le sens et le langage

Derrida, l'art, l'oeuvre
   
   
   
               
                       

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Voici comment Jean-Jacques Rousseau évoque sa relation avec Thérèse : "Dès lors que j'étais seul, car il n'y eut jamais pour moi d'intermédiaire entre tout et rien. Je trouvais dans Thérèse le supplément dont j'avais besoin" (cité p226). Que veut-il dire par là? Le mot n'est pas tout à fait adéquat, Jean-Jacques ne maîtrise pas toutes les ressources du langage. Quand il dit supplément pour parler du signe ou de la pitié, de ce qui remplace une mère ou une nature, il dit autre chose que ce qu'il voudrait dire - et c'est justement ce qui intéresse Jacques Derrida en tant que lecteur [et théoricien]. En privilégiant certains fragments du texte, il les repère comme traces, il interprète à partir d'eux non seulement l'oeuvre de Rousseau, mais aussi le système logocentrique que cette oeuvre révèle. Dans ce texte, dans son orbite et hors de son orbe (exorbité sans pour autant être hors-texte), surgit le supplément. Pour Rousseau, ce n'est qu'un mot - [pour Derrida, c'est un concept].

Ainsi opère la déconstruction. Elle n'exclut pas les méthodes classiques de lecture comme le commentaire redoublant (analyse historique ou psycho-biographique, au niveau du signifié). Mais elle les met en abyme. Dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, au-delà de ce qu'on y trouve usuellement, elle décèle le supplément dangereux. L'identité à soi du texte s'efface avec cette lecture transcendante qui suppose la présence naturelle du signifié. Il s'agit, à partir d'un point d'extériorité, d'ébranler le système des oppositions classiques, de démontrer que l'écriture ne s'épuise pas dans le message.

 

 

Cela vaut pour tout texte, mais aussi pour toute oeuvre.

 


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