Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'éthique                     Derrida, l'éthique
Sources (*) : Derrida, l'autre               Derrida, l'autre
Jacques Derrida - "Echographies de la télévision, entretiens filmés av. B. Stiegler", Ed : Galilée-INA, 1996, p139

 

Portrait d'un indien Apache (Edward Curtis, vers 1905-1910) -

Le spectral de Derrida

"Apprendre à vivre", c'est respecter la loi de l'autre (promesse et fidélité) selon la triple anagramme : respect, spectre, sceptre

Le spectral de Derrida
   
   
   
Derrida, le respect Derrida, le respect
Sur la fidélité               Sur la fidélité  
Derrida, la vie, la survie                     Derrida, la vie, la survie    

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"Quelqu'un m'a fait remarquer que le mot "spectre" était l'anagramme parfaite de "respect". Depuis, j'ai découvert par hasard qu'un autre mot était aussi l'anagramme parfaite de ces deux-là, c'était "sceptre". Ces trois mots, respect, spectre et sceptre, forment une configuration dont il y aurait beaucoup à dire, mais qui va aussi sans dire" (Derrida, Echographies de la télévision, p139, entretiens filmés en 1994).

Avec chaque autre, s'ouvre un monde. C'est la source de l'effet de réel dans certaines photographies. Je suis regardé depuis un lieu infiniment autre, une autre origine, un autre point zéro.

- respect. Je respecte l'altérité de ce regard. Par exigence de justice, je l'accueille, je lui fais serment de fidélité. C'est sa loi. Son autorité est inconditionnelle. Elle me commande un devoir - mais ce devoir n'a pas de contenu.

- spectre. Ce regard est celui d'un spectre, d'un revenant, d'un non-vivant (pas simplement présent, mais pas mort non plus).

- sceptre. Question : pourquoi ce devoir est-il figuré par le sceptre paternel, par le phallus du roi? C'est une figure de l'obéissance, un fétiche. Qu'il soit aussi un spectre le fait trembler dans son identité et sa virilité.

 

 

Jacques Derrida semble reprendre cette comparaison dans la deuxième séance du séminaire Le parjure et le pardon (26 novembre 1997). Le sceptre, signe du pouvoir temporel, est aussi l'attribut où résident le respect et la terreur devant le roi. Au-dessus de l'autorité du sceptre, il y a le pardon, qui est de l'ordre de l'esprit, d'un respect absolu, et qui exige aussi un super-pouvoir, d'une toute-puissance phallique qui touche à un au-delà de l'impossible d'un autre ordre, qu'on ne peut ni expérimentel comme tel, ni voir (spectre).

 


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