Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, jugement, décision                     Derrida, jugement, décision
Sources (*) : Derrida, l'autre               Derrida, l'autre
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p87

 

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Derrida, le sujet, le moi

Structurellement, toute décision signifie l'autre en moi, c'est un commencement absolu qui fait exception de moi; aucune théorie du sujet ne peut en rendre compte

Derrida, le sujet, le moi
   
   
   
L'époque du "peut - être" L'époque du "peut - être"
Derrida, "peut - être"               Derrida, "peut - être"  
                       

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Dans toute décision, comme dans tout changement, une aporie est mise à l'épreuve :

- il ne peut y avoir décision, événement, changement, sans un suspens, l'engagement dans un "peut-être", la possibilité d'une indétermination absolue. Cette possibilité doit être gardée vivante, "en mémoire vive" [elle ne s'épuise pas avec la décision].

- mais cette condition de possibilité, qui doit être gardée, doit être aussi interrompue par la décision (qui peut être éthique, morale, juridique, politique). Calculer, déterminer, instituer des règles, des lois, des contrats, c'est faire violence au "peut-être". On retrouve dans ce deuxième versant de l'aporie le concept classique de la décision (et aussi le décisionnisme schmittien) : décider, c'est faire exception, c'est un acte souverain, un commencement absolu. Réduite à cela, la décision pourrait être appréhendée par une théorie du sujet.

Mais ce commencement absolu, dit Derrida, ne vient pas de moi, il vient de l'autre. Il surprend le sujet qui s'y expose. La subjectivité comme telle, identique à soi, ne décide de rien. Pour qu'il y ait décision, il faut, avant cette décision, une vulnérabilité, une sensibilité, une passivité. La décision est un accident, une folie, un non-sens. Au-delà de ce saut, de cet acte inconscient que le bon sens ne peut qu'exclure, la vulnérabilité fait retour.

 

 

Il doit y avoir, dans la décision, quelque chose de plus qu'une simple décision : un événement. Avec l'événement, quelque chose arrive au sujet, que sa volonté ne domine pas. Le caractère singulier, irremplaçable de la décision ne suffit pas. Il faut un déchirement, une rupture venue de l'autre, l'autre de moi, l'autre moi qui invite à faire exception à la répétition du même. Ainsi la décision, libérée du savoir, s'ouvre-t-elle à la responsabilité.

 


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