Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le secret                     Derrida, le secret
Sources (*) : Derrida, christianisme, latinisation               Derrida, christianisme, latinisation
Jacques Derrida - "Donner La Mort", Ed : Galilée, 1999, p137

 

Crucifixion (S. Dali, 1954) -

Derrida, retrait, effacement

"Plus de secret, plus de secret" : dès lors qu'il n'y a plus de secret pour Dieu, s'instaure pour le sujet un lieu de retrait où plus de secret encore, en supplément, peut se loger

Derrida, retrait, effacement
   
   
   
Derrida, le sujet, le moi Derrida, le sujet, le moi
Derrida, le supplément               Derrida, le supplément  
                       

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Comme Tout autre est tout autre, la formule faussement symétrique Plus de secret, plus de secret est pour Derrida un schibboleth qui ne vaut que pour la langue française, car sa signification dépend entre autres de la façon dont le "s" est prononcé : soit je prononce le "s", soit je ne le prononce pas. [A rapprocher du récit biblique sur schibboleth : il y a différentes façons de prononcer le "s"].

Le Dieu du christianisme, qui lui-même est invisible, voit tout, y compris ce qui est caché. Il n'y a donc plus de secret pour lui. Qu'est-ce que ce lieu encrypté dans le sujet, mais soustrait à sa connaissance et à l'espace? En ce lieu étrange, hétérogène, inobjectivable [que dans un autre langage on peut nommer l'inconscient], peut se mettre en place encore plus de secret. C'est la formule de Derrida : Plus de secret, plus de secret, il faut que le secret devienne inavouable (soustraction ou retrait qui le réserve à Dieu, qui le garde pour Dieu), il faut sacrifier ce dedans à Dieu, pour qu'un lieu (fin et origine du secret) devienne propice à la multiplication des secrets. Ce lieu unheimlich, où se met en place une économie sacrificielle, n'appartient plus à personne. D'un côté (terrestre), la culpabilité, la faute et le repentir; de l'autre l'espoir de rétribution dans les cieux. D'un côté, l'économie du salut laisse à Dieu son secret, elle l'abandonne, mais de l'autre, elle rend le sacrifice plus indolore, on peut dire qu'elle l'économise [puisque, au final, le jugement dernier peut annuler la dette].

 

 

Dans le christianisme, la source de lumière est intériorisée. Elle ne vient plus du soleil, comme chez Platon, mais de l'intérieur : "Vous êtes la lumière du monde" (Evangile de Matthieu 5:4). Mais alors, paradoxalement, la lumière spirituelle ne peut plus être cachée. Ce n'est plus un éclairage qui ouvre la possibilité d'une distinction entre caché et non-caché, c'est une photologie : un logos absolument transparent à Dieu.

 


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