Derrida
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Derrida, le respect                     Derrida, le respect
Sources (*) : La pensée derridienne : ce qui s'en restitue               La pensée derridienne : ce qui s'en restitue
Pierre Delain - "Les mots de Jacques Derrida", Ed : Guilgal, 2004-2017, Page créée le 9 juin 2006

 

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[Derrida, le respect]

   
   
   
                 
                       

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1. Dignité de l'autre.

Pour Kant, ce qui est digne de respect est l'humanité de l'humain comme telle, qu'il associe à la loi morale. Par rapport à cette thèse humaniste [qu'il ne rejette pas dans la pratique], Jacques Derrida opère une véritable révolution copernicienne. Ce qui, pour lui, est digne de respect, ce n'est pas l'humain comme tel, c'est l'autre. Quand il y a respect, qu'il s'agisse d'une loi ou d'une personne, c'est toujours l'"autre" qu'on respecte : son extériorité, son altérité infinie. Reconnaître la singularité de l'autre, c'est le laisser venir comme un tiers, c'est respecter sa loi.

 

2. Retenue.

Depuis toujours, on craint Dieu. On s'incline devant le sublime. Avant toute religion positive, une religiosité universelle nous intime de faire halte devant ce qui doit rester sain et sauf, nous pousse à la retenue, à la pudeur et au scrupule.

Respecter quelqu'un, c'est préserver son secret, sa honte, sa pudeur. C'est se tenir à distance. C'est une question d'espacement - de vision, de regard.

 

 

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Propositions

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En premier lieu, la cause du respect est la loi et non la personne

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Un lien entre singularités (relegere) fait de scrupule et de respect précède toute religion positive qui lie les hommes entre eux ou avec Dieu (religare)

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On peut désormais penser une "autre tolérance" comme scrupule, retenue, respect devant la distance de l'altérité infinie

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"Apprendre à vivre", c'est respecter la loi de l'autre (promesse et fidélité) selon la triple anagramme : respect, spectre, sceptre

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Une structure universelle de la religiosité est l'arrêt, la halte respectueuse devant ce qui doit rester sain et sauf

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La responsabilité est temporelle, de l'ordre de l'écoute, tandis que le respect est visuel, de l'ordre de la distance, du secret, d'un espacement dont la rupture entraînerait le mal radical

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Dans le rapport à la singularité de l'autre, il y a toujours de la responsabilité, du respect, du secret, et aussi le surgissement d'un tiers qui, en plus, porte l'universalité de la loi

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Un visage nu ne peut pas se regarder dans une glace - une part d'ombre (honte, pudeur ou peur) engage dans la confession, mais tient en respect

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La métaphysique de Lévinas est une aspiration à une extériorité radicale dans laquelle la vérité, c'est laisser être, avec respect, cette extériorité

 


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