Une proposition n'est jamais isolée. D'abord elle tient sur une page - sans quoi elle ne tiendrait pas (un écran est comme un livre tenu en main, il est vertical). Même une proposition presque vide dans une page presque vide comme celle-ci est supplémentée - il y a un parcours, une source - et même si rien n'était écrit sur la page, il y aurait encore l'expérience du lecteur.

Pour ce qui concerne notre site, sous la proposition, le supplément se dédouble :

- vers la gauche (sans aucune allusion politique) : reprise ou développement du propos ou de l'intention de la source. Celle-ci n'est pas répétée mais reprise, en combinant les mots des uns et des autres. Ce versant est le côté du sens, celui qui vise à faciliter l'intelligibilité.

- vers la droite : là se déploie l'intertextualité qui n'est pas faite que de textes : images, dialogues ou vidéos y concourent. Il y a contraste, basculement. On y déborde le sens initial provenant du la source.

Entre ce que la main a écrit et ce qu'imagine le lecteur, il y a un monde.

Texture fabriquée par Scion (trouvée sur Flickr, licence Creative Common).