Derrida
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Art, éthique                     Art, éthique
Sources (*) : Chaque oeuvre transforme l'art               Chaque oeuvre transforme l'art
Lorie Madoine - "Une éthique démoralisée", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 20 décembre 2006

 

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Réparation par l'oeuvre

[Si l'art peut mépriser la morale, c'est parce qu'il est tout entier, et de part en part, éthique]

Réparation par l'oeuvre
   
   
   
                 
                       

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(Lorie) Ce que j'aime, c'est me placer au point de collusion ou de collision entre art et éthique. Il faut s'engager complètement dans les deux univers, il faut expérimenter l'indifférence, l'extériorité absolue, pour accéder à ce point magique. Toutes les époques sont morales, et la nôtre atteint des sommets. Chaque artiste veut donner sa leçon, sans aucun modestie. Il présuppose le miracle d'une commune appartenance éthique où chacun pourrait entendre ce qu'il a à dire, lui, personnellement. Mais ce qui arrive n'a rien d'un miracle et a tout de la répétition d'un cliché. Aux avant-gardes du 20ème siècle, que tout le monde croit dépassées, a succédé le conformisme moralisant du 21ème, qui charrie un ennui tel qu'on en arrive à regretter le sublime du 18ème.

L'autonomie de l'art recule devant les interventions, les performances, les événements dont on attend un effet (même mineur) sur l'époque. Que le but poursuivi soit de condamner, de dénoncer, d'attaquer, de détruire, de déconstruire, de provoquer par la laideur ou le dégoût, ou au contraire de réconcilier la communauté avec elle-même, cela ne change rien à ce postulat : on attend de l'art un effet. Le seul problème, c'est que l'art n'a pas d'effet.

S'agit-il vraiment d'un tournant? Tout art humaniste, qu'il repose ou non sur le beau, est moral. Que la morale soit maximale ou minimale (ne pas tromper, ne pas falsifier, etc...), qu'elle pratique le retrait ou qu'elle se limite à une interrogation sur l'autre, c'est toujours une morale. Plus on la méprise, plus elle vous traverse.

 

 

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Propositions

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L'art peut représenter sans dégoût la laideur ou l'horreur

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[Un tournant éthique affecte aujourd'hui l'esthétique et la politique : un droit humanitaire, de justice infinie, au-delà de tout droit, qui évacue le droit même]

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L'art actuel tend à témoigner d'une commune appartenance éthique

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L'oeuvre post-moderne définit un "moment" politique de l'art, éthique et consensuel, qui vise à la réconciliation du Contemporain avec lui-même (remédiation)

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La radicalité éthique hérite de la radicalité moderniste l'idée d'un temps coupé par un événement décisif : la Shoah (qui remplace la révolution à venir)

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En stimulant l'esthétique par le terrible, le déréglé, l'informe, le démesuré, le sublime révèle une nouvelle dimension de l'art vers laquelle tendait toute l'éthique du 18ème s.

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Lorsqu'il se confronte à l'histoire et à la guerre, l'art contemporain tend vers des stratégies du retrait, de l'invisibilité et du silence

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La morale comme condition de l'idéal du beau absorbe ou résorbe le sans de la coupure pure

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La reconstitution d'un documentaire n'est acceptable qu'à deux conditions : ne pas tromper le spectateur; ne pas contredire l'événement relaté

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L'art ne peut s'articuler au politique qu'à condition de ne pas renoncer à l'interrogation éthique sur l'Autre

 


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