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Derrida, le cinéma                     Derrida, le cinéma
Sources (*) : Le spectral de Derrida               Le spectral de Derrida
Jacques Derrida - "Le cinéma et ses fantômes (interview dans les Cahiers du cinéma, avril 2001)", Ed : Cahiers du Cinéma, 2001, p77

 

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Derrida, la vie, la survie

A partir du spectre, ni vivant ni mort, sur lequel repose de part en part l'expérience cinématographique, une pensée du cinéma est peut-être possible

Derrida, la vie, la survie
   
   
   
               
                       

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Quand Derrida parle de la "structure de part en part spectrale de l'image cinématographique", ou de "l'expérience cinématographique qui appartient, de part en part à la spectralité", il ne fait allusion ni aux fantômes du cinéma fantastique, ni aux vampires, ni aux revenants, ni même à certaines œuvres d'Hitchcock. Il s'agit de la structure de la trace. Comme le spectre, elle n'est pas morte, ni vivante, elle est "ni vivante ni morte", c'est-à-dire qu'elle déborde cette opposition, elle est d'avant ou d'après l'opposition mort / vivant de la vie courante [ce qu'on peut dire aussi, après Freud et au-delà, de la pulsion de mort]. Walter Benjamin a noté la proximité entre psychanalyse et cinéma, qui sont nées à la même époque et qui reposent tous deux sur le travail de la hantise. Hypnose, fascination, identification sont communs au cinéma et à la psychanalyse. Dans une séance d'analyse, ne laisse-t-on pas parler tous ses spectres ? Ce qui se projette au cinéma n'est-il pas aussi étrangement familier ? Les spectres reviennent sur l'écran, dans une expérience où (comme dans une cure psychanalytique) chaque détail donne accès à une autre scène, hétérogène. "On va se faire analyser au cinéma, en laissant paraître et parler tous ses spectres" écrit Derrida.

Dans cette expérience qui n'est ni une hallucination, ni une perception, des fantômes peuvent ressurgir d'autres époques d'avant le cinéma. Les traces projetées sur la pellicule (qui est elle-même une trace) sont marquées par les moments tragiques ou épiques de l'histoire. On fait son deuil de cette mémoire, mais c'est un deuil magnifié, un deuil qu'aucun autre art ne peut accomplir de la même façon.

Métropolis (Fritz Lang, 1929).

 

 

Au cinéma, on croit sans croire. Citation : "Puisque la dimension spectrale n'est ni celle du vivant, ni celle du mort, ni celle de l'hallucination, ni celle de la perception, la modalité du croire qui s'y rapport doit être analysée d'une façon absolument originale. Cette phénoménologie-là n'était pas possible avant le cinématographe car cette expérience du croire este liée à une technique particulière, celle du cinéma, elle est historique de part en part" (p78).

[Ce que Derrida nomme ici pensée du cinéma, c'est peut-être cette pensée du croire sans croire, du deuil sans deuil. La philosophie ne peut pas ignorer ce type de croyance, qui nous envahit aujourd'hui].

 


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