Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Le sublime remue l'esprit                     Le sublime remue l'esprit
Sources (*) : Chaque oeuvre transforme l'art               Chaque oeuvre transforme l'art
Eglantine Mainguy - "L'esprit des anges", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 19 juillet 2006

 

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[Le sublime met l'esprit en mouvement]

   
   
   
                 
                       

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Le sublime a rapport à la limite. Ce peut être une limite infinie, informe, démesurée, dépassant toute grandeur concevable ou tout critère des sens. Face à cet infini indéfini, nous sommes impuissants, effrayés, perturbés. Heureusement, nous le voyons de loin, nous sommes à l'abri, la civilisation nous procure une sorte de sécurité, de supériorité.

Devant le sublime, je suis pure subjectivité. L'art moderne trouve son ressort dans ce conflit.

Selon Kant, il y a toujours dans le jugement sur le sublime, quel que soit son mode, une dimension morale. Freud est d'accord : sublimer, c'est domestiquer, effacer une trace, un reste qui vient menacer l'ordre du monde ou du livre. C'est se laisser envelopper par l'idéal du père.

 

 

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Propositions

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Le sublime est l'intuition esthétique de la limite infinie

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En stimulant l'esthétique par le terrible, le déréglé, l'informe, le démesuré, le sublime révèle une nouvelle dimension de l'art vers laquelle tendait toute l'éthique du 18ème s.

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Est sublime ce qui, du seul fait qu'on ne puisse que le penser, révèle une faculté de l'esprit qui dépasse tout critère des sens, au-delà même de l'imagination

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Le sublime est un sentiment de déplaisir provoqué par l'impuissance du sujet à appréhender l'infini sur le mode de l'imagination, compensé par le plaisir de le saisir par l'idée

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Le "plaisir désintéressé" produit par l'objet beau ou sublime est un "se-plaire-à" : une auto-affection purement subjective

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Le jugement sur le sublime exige un certain développement de la culture et une disposition au sentiment moral

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Le jugement du sublime peut être considéré selon : 1/ la quantité; 2/ la qualité; 3/ la relation; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du sublime

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Est sublime ce qui nous révèle la supériorité de notre capacité à la conservation de soi sur la force de la nature

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Une peinture de la présence ne nous laisse pas en repos

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[L'art moderne trouve son ressort dans une esthétique du sublime : discordance du présentable et du concevable; retrait du réel]

 


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