Derrida
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Ozzy Gorgo                     Ozzy Gorgo
Sources (*) : L'écranophile en voix off               L'écranophile en voix off  
Ozzy Gorgo - "L'écranophile", Ed : Guilgal, 1988-2019, Page créée le 16 mars 2008

L'écranophile (Ozzy Gorgo, 1988-2019) [Ecrano]

   
   
   
                 
                       

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Il est vrai qu'il m'est arrivé, quelquefois, d'écrire sur des films, mais je ne voudrais pas inscrire cela sous la rubrique "critique de film". Analyser un film d'accord, le décortiquer d'accord, en proposer une lecture ou une interprétation pourquoi pas, mais je n'ai pas de raison particulière de le critiquer. Je ne voudrais pas me poser en donneur de leçons, ni en juge capable de distinguer les "bons" et les "mauvais" films, entre ceux qui méritent le beau nom de cinéma et ceux qui éventuellement ne le mériteraient pas. D'ailleurs je ne sais même pas ce que je fais des films. Je les regarde, je les écoute, et en plus je m'y engloutis, je m'y incorpore. Il ne me semble pas que je sois capable de les voir de l'extérieur. Quand je les commente et que parfois même je publie ces commentaires dans cette feuille de chou, c'est parce que quelque chose en eux m'engage, me mobilise. Le grand intérêt de la chose, c'est qu'en définitive, je sois absolument incapable de dire quoi.

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[Le cinéma est l'art populaire où l'humanité actuelle se forme et s'expose]

[La voix off de l'écranophile]

[(CinéAnalyse) : En déployant les fictions, les croyances, les discours et les codes qui font notre quotidien]

[(CinéAnalyse) : En recueillant ce qui, du secret du secret, a migré vers le cinéma]

[Orlolivre : Se projeter, sans projection]

L'écranophile (Ozzy Gorgo, 1988-2019) [Ecrano]

[Ozzy Gorgo]

Zelig (Woody Allen, 1983) - L'identité de celui dont l'identité est de ne pas en avoir est aussi une identité, celle qui oblige à vivre dans l'aporie

L'immoralité paie, si elle est soutenue par le hasard (Match point, film de Woody Allen, 2005)

Pour être juif et laïc, il faut s'adresser à l'étranger qui est en soi (Dieu est grand, je suis toute petite, film de Pascale Bailly, 2001)

Six femmes pour l'assassin (Mario Bava, 1964) - La grande triade de l'art moderne, c'est sexe, sang et mort

Ne croyez surtout pas que je hurle (Frank Beauvais, 2019) - Il faut, pour se débarrasser d'une addiction aux écrans, faire un film

"Mon père, pour moi, était mort dès le départ" (Les lois de la famille, film de Daniel Burman, 2005)

Une femme sous influence (John Cassavetes, 1972) - Un film-marge, un film-limite, un film-border-line comme Mabel

Trop rouge le sang des meurtres, trop politique la douleur du viol, trop beau le film sur la violence ("La reine Margot", film de Patrice Chéreau, 1994)

On peut jouir d'un seul coup, en une seule fois, la jouissance de toute une vie ("Gabrielle", film de Patrice Chéreau, 2005)

Le seul homme qui vaut la peine - "il faut qu'il meure" (La fille coupée en deux, film de Claude Chabrol, 2007)

Après tout, ce n'est pas un crime de vouloir rester jeune (La Comtesse, Julie Delpy, 2010)

Vous n'y pouvez rien, vos fils vous sont étrangers, même s'ils sacrifient leur coeur pour vous (L'intrus, film de Claire Denis, 2004)

Voyage au début du monde (Manoel de Oliveira, 1996-97) - Le monde ancien se vide

Dans le "Hors-Satan" de Bruno Dumont (2011), rien ne permet de prendre ses distances à l'égard des clichés les plus conventionnels

Pour montrer la figure de l'horreur, il faut prendre ses distances, dynamiter les genres ("Valse avec Bachir", film d'Ari Folman, 2008)

Goya, artiste, personnifie les paradoxes et contradictions insurmontables de la modernité (Le fantôme de Goya, film de Milos Forman, 2005)

Deux ou trois choses que je sais d'elle (Jean-Luc Godard, 1967) - S'approprier le corps et la voix des femmes par le proxénétisme du texte et du montage

Toutes les nuits (Eugène Green, 2001) - Amours et amitiés convergent vers l'unique orpheline, leur destin, leur héritage

Nul n'est indifférent à sa filiation (Le voyage en Arménie, film de Robert Guédiguian, 2006)

Entre tous les passés et les futurs possibles, il est impossible de trancher (L'immeuble Yakoubian, film de Marwan Hamed, 2005)

Si la mémoire de la guerre d'Algérie se transmet, c'est par des traumas qui restent secrets, inavoués (Caché, film de Michael Haneke, 2005)

The Unbelievable Truth (Hal Hartley, 1989) (L'incroyable vérité) - Une rupture dans la chaîne d'endettement, ça rend libre, il est incroyable que ça puisse arriver

Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog, 1972) - L'auto-affirmation d'un fantasme de souveraineté solitaire sans monde, ni légitimité, ni crédibilité

Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982) - Où l'économique et l'anéconomique se brouillent et se confondent dans la même démesure, la même circularité fantasmagorique

Vertigo (Alfred Hitchcock, 1957) - Tu es morte, ton monde a disparu, il faut que je te porte

Après tout, malgré tout ce qu'on prétend, il n'est pas impossible d'être père! (Broken flowers, film de Jim Jarmusch, 2004)

Dans ce monde de médusation générale, nous flottons ("Les Méduses", film de Etgar Keret et Shira Geffen, 2006)

On peut mettre en film le pur plaisir d'être une femme ("Caramel", de Nadine Labaki, 2006)

Le testament du docteur Mabuse (Fritz Lang, 1933) : Ce qui nous relie à un film ressemble au cordon ombilical : un flux sonore continu qu'il ne faut surtout pas couper avant la fin

Shoah, le film de Claude Lanzmann (1985) témoigne de l'impossibilité du deuil

American Graffiti (Georges Lucas, 1973) - Entre montée du droit au plaisir et épuisement d'un certain humanisme

Il arrive qu'une famille divisée s'unisse - mais pour le malheur (Family Business, film de Sidney Lumet, 1989)

Le destin de Laura Palmer ne diffère pas de celui des autres personnages : morts, mais toujours présents (Twin Peaks, série de David Lynch, 1989-90)

Blue Velvet (David Lynch, 2001) - En rêve ou en fantasme, je reste engagé, inconditionnellement, envers l'autre : son monde est anéanti, il faut que je la porte

Nul ne dispose d'un héritage, pas même son propriétaire ni son spectre ("Guêpier pour trois abeilles", film de Joseph Mankiewicz, 1969)

Aujourd'hui les pères sont des losers, il est temps qu'ils disparaissent pour laisser la place au père idéal - c'est-à-dire mort (American Beauty, film de Sam Mendes, 1999)

Truman Capote prétendait sauver les tueurs; il n'a même pas réussi à se sauver lui-même (film de Bennett Miller, 2005)

"Nous sommes sortis de l'ère de l'abandon, espérons que nous rentrons dans l'ère de l'hospitalité" (Les Noces de Dieu, film de Joao Cesar Monteiro, 1999)

On ne me propose plus qu'un seul chemin, celui du bavardage vide (Palombella Rossa, film de Nanni Moretti, 1989)

Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You (Lemohang Jeremiah Mosese, 2019) - J'ai une patrie, mais ce n'est pas la mienne

Huit Femmes (François Ozon, 2002)

Joker (Todd Phillips, 2019) - A la puissance démesurée des financiers et des médias, l'exclu ne peut répondre que par une autre force exceptionnelle : le rire du clown

Dans "La règle du jeu" (1939), film sur l'égalité, Jean Renoir montre un bouc émissaire qui pourrait être n'importe quel homme

Ce que j'ai de plus singulier a déjà été dit par la voix la plus courante : celle de la chanson ("On connait la chanson", film d'Alain Resnais, 1997)

Mon père est si complaisant à l'égard du nazisme que je ne peux faire autrement que de me tuer moi-même ("Allemagne année zéro", film de Roberto Rossellini, 1948)

"Invasión" (Hugo Santiago, 1969) - Où la liberté la plus absolue et l'inconditionnalité la plus pure rejoignent la clôture la plus close

L'Arche russe (Alexandre Sokourov, 2002) - L'oeil invisible qui, en voix off, scrute l'histoire de la Russie

Le Graal est une autre identité, une identité d'ailleurs (Indiana Jones et la dernière croisade, film de Steven Spielberg, 1989)

La position du père étant devenue intenable, on ne peut faire semblant de la tenir qu'au prix d'une permutation avec le fils ("Hook", La revanche du capitaine Crochet, Spielberg, 1992)

Notre époque ne peut imaginer d'autre salut que le plaisir comme bien public (Barbarella, film de Roger Vadim, 1968)

Les Damnés (Luchino Visconti, 1969) - Avec les nazis, ces bouchers de la filiation, l'extrême violence (Gewalt) est indissociable de la famille (Geschlecht)

Au cinéma, la voix pure, séparée du corps, est porteuse de sainteté ("Breaking the Waves", film de Lars Von Trier, 1996)

L'hypersensibilité tragique d'Edvard Munch est l'écho de notre époque (La Danse de la vie, film de Peter Watkins, 1974)

 


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