Derrida
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Ozzy Gorgo - "L'écranophile", Ed : Guilgal, 1988-2019, Page créée le 14 septembre 2007

 

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On peut mettre en film le pur plaisir d'être une femme ("Caramel", de Nadine Labaki, 2006)

   
   
   
                 
                       

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Le plaisir de voir ce film est celui qu'on ressent à être avec une femme, à sentir sa présence, sa chaleur. C'est une sorte de plaisir brut, indépendant de l'histoire de ces cinq personnages ou de la situation particulière du Liban. Peut-être aussi le plaisir d'être une femme, tout à fait singulier pour un homme spectateur. Et encore le simple plaisir de voir un film, d'être au cinéma. (Nadine Labaki explique dans une interview qu'elle a choisi une "lumière sensuelle, chaleureuse, colorée, douce et caressante sur la peau"... - histoire de nous donner encore plus nettement l'impression de partager notre corps avec ces filles).

Comment cela est-il possible? Comment quelques personnages peuvent-ils rendre, ainsi, l'essence même du plaisir filmique? Ces jeunes femmes ont une présence étonnante, que nous sommes forcés d'accueillir. Nous n'avons guère le choix (peut-être parce que la réalisatrice est personnellement présente dans le film en tant qu'actrice). Ce plaisir n'est pas sexuel, il est sexué. Ce n'est pas la même chose. C'est le plaisir de la différence sexuelle en tant que telle (en tant que différence), pas celui du désir.

 

 

 


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Films
CinemaChrono

2006.LA.BAK

zm.Labaki.2006

Rang = ZF.Caramel
Genre = MH - NG