Derrida
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Derrida, le mal                     Derrida, le mal
Sources (*) : Derrida, l'alliance               Derrida, l'alliance
Jacques Derrida - "Force de loi - le "Fondement mystique de l'autorité"", Ed : Galilée, 1994, p146

 

Juifs alignes contre un mur -

Derrida, la loi, le droit

S'il fallait tirer un enseignement du "pire" (la "solution finale"), ce serait pour juger de la complicité des discours qui séparent radicalement le droit et la justice

Derrida, la loi, le droit
   
   
   
Derrida, le juste Derrida, le juste
Agamben/Derrida, héritages partagés               Agamben/Derrida, héritages partagés  
Derrida, le mal radical                     Derrida, le mal radical    

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On est tout à fait à la fin du Post-Scriptum d'un texte qui fait presque 80 pages, à propos d'un autre texte signé Walter Benjamin, Critique de la violence. Pendant 78 pages, Jacques Derrida semble développer les thèmes benjaminiens sans s'en dissocier de manière significative. Et soudain, presque à la fin, le voici qui explique à quel point il trouve ce texte "redoutable, voire insupportable", non seulement à cause "des affinités qu'il garde avec le pire" [sous-entendu le nazisme], mai aussi, en plus, par le rapprochement qu'il semble initier entre la violence divine telle que décrite par la bible dans l'histoire de Qorah (anéantissante, expiatrice, non-sanglante) et le fait de penser l'holocauste comme une manifestation ininterprétable, indéchiffrable. Evidemment, Benjamin a écrit ce texte en 1921, il s'est suicidé en 1940, et la "solution finale" n'a été décidée qu'en 1942, mais quand même, "Quand on pense aux chambres à gaz et aux fours crématoires, comment entendre sans frémir cette allusion à une extermination qui serait expiatrice parce que non-sanglante?" Quelle extermination? Des Lévites engloutis par la terre pour s'être opposés à Moïse.

 

 

Certes, l'histoire de Qorah (Nb 16, 1, 35) est impressionante, d'une terrible violence, mais ce qui compte ici n'est pas l'histoire biblique en elle-même, mais l'usage que Benjamin en fait, quand il oppose deux types de violence, la violence grecque subie par Niobé (un droit sans justice qui détruit la vie) et la violence juive subie par Qorah (une justice sans droit qui privilégie l'être-juste de la vie). Sur cette opposition, Derrida ne semble pas exprimer de réserve particulière; il prend même appui sur elle pour développer son thème de l'hétérogénéité entre le droit et la justice, qui est le sujet de l'ensemble du volume Force de loi, composé de deux textes qu'il n'a pas voulu séparer. Pourquoi introduire cette sévère critique à la fin du Post-Scriptum, aux pages 145-146 du livre, sans lien évident avec le reste du texte, même en tenant compte des quelques allusions à Heidegger et Carl Schmitt?

Selon Benjamin, puisque le droit et la justice sont inconciliables, il faut choisir entre l'un et l'autre. Selon Derrida, s'il y a une fatalité, c'est celle du compromis entre ces ordres hétérogènes. On peut obéir à la fois à la loi de la représentation (la raison, le calculable) et à la loi qui soustrait l'unique à toute représentation (incalculable). [Ce qui conduit dans d'autres textes au thème d'un nouvel ordre, d'une nouvelle internationale, d'une nouvelle alliance].

 


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