Derrida
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de Jacques Derrida

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Derrida, la présence                     Derrida, la présence
Sources (*) : Derrida, la voix               Derrida, la voix
Jacques Derrida - "Limited Inc.", Ed : Galilée, 1990, p111

 

L'intention ecartee (Achille Vanzetti, 2010) -

Acte de langage, intention

L'intention ne peut jamais être pleinement actuelle, totalement présente à son objet; par son itérabilité vers l'autre, elle est d'avance écartée d'elle-même, différantielle

Acte de langage, intention
   
   
   
Derrida, la différance Derrida, la différance
Derrida, la phénoménologie               Derrida, la phénoménologie  
                       

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Jacques Derrida ne met pas en question l'intentionnalité. Elle n'est absente ni de la parole, ni de l'écriture. Ce qu'il met en cause est sa présence à soi. Un écrit signé semble écrit au nom de l'auteur, mais celui-ci ne le soutient plus de son intention actuelle. L'écrit continue à agir et être lisible, mais ce qui l'oriente, ce qui l'organise, n'est pas le telos de l'auteur. Entre son vouloir-dire dans sa plénitude et ce qui s'accomplit, il y a déjà, toujours-déjà, un écart, une rupture. Ce n'est pas une question de circonstance, c'est une question de structure : l'intention de l'auteur ne se remplit pas, elle ne se réalise pas identique à elle-même - et même sa signature s'altère.

La loi qui opère est celle de l'itérabilité : une intention dirigée sur un itérable [une marque] ne peut atteindre à la plénitude. Elle est d'avance coupée de son signifié d'origine, déportée vers l'autre. Le signifié n'est pas déterminé; il se transforme, il dérive. A priori, dans la scène de l'écriture, l'intention du sujet est productrice de différance. Dans le vocabulaire de Jacques Derrida, l'itération introduit dans l'intentionalité une déhiscence (pp115-6), une inconscience structurelle. Le contexte ne pouvant jamais être totalement déterminé ou saturé, l'intention peut être reproduite, mais pas dans sa rigueur ni dans sa pureté. Sa loi, c'est qu'elle est contaminée de manière indécidable. Il y a en elle, à l'intérieur, un écart irréductible.

 

 

La plénitude est le telos de l'intention (p232), mais la structure de ce telos est telle que, si elle l'atteint, elle disparaît avec lui. Dans le mouvement de la vie, la plénitude oriente le mouvement intentionnel (qu'il soit conscient ou non), mais comme toute répétition renvoie à quelque chose d'autre, une altération la hante, la présence est fissurée.

 


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