Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Michael Fried                     Michael Fried
Sources (*) :                
Michael Fried - "Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, tome 2", Ed : Gallimard, 1993,

Le réalisme de Courbet - Esthétique et origines de la peinture moderne (Michael Fried, 1990, paru en français en 1993) [LRDC]

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Table

p13 : Avant-Propos

p59 : I. Les premiers autoportraits

p89 : II. Le peintre dans la peinture : Une Après-dînée à Ornans et les Casseurs de pierre.

p115 : III. La structure du regard dans Un enterrement à Ornans.

p155 : IV. Allégories réelles, allégories du réalisme : Les Cribleuses de blé, L'Atelier du peintre et La Curée, avec une digression sur L'Hallali du cerf.

p203 : V. La "féminité" de Courbet, ou De quelques peintures de femmes avec des paysages

p235 : Pour conclure : de Courbet en particulier, du Réalisme en général

 

 

  ----------------------------

Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[Les toiles de Courbet sont des représentations déplacées et métaphoriques de l'effort mental et physique qu'exige l'acte de peindre]

[Sous le nom de "réalisme", Courbet cherche à promouvoir un nouveau mode de représentation de soi, intensément corporel et fondamentalement anti-théâtral]

[Dans ses autoportraits, Courbet cherche une congruence entre lui-même et son corps, un auto-absorbement qui lui évite toute confrontation avec le spectateur]

[La fusion du peintre, du modèle et du spectateur dans la peinture de Courbet ruine les oppositions voir / être-vu ou actif / passif, ce qui produit un art aussi féminin que masculin]

La représentation d'un personnage essentiellement de dos renforce le sentiment d'une totale immersion de ce personnage dans le monde de la représentation

Karl Marx (1818-1883) et Gustave Courbet (1819-1877) peuvent être rapprochés par leur commune référence au corps humain vivant

Dans la peinture de Courbet, l'absorbement du peintre-spectateur est concomitant d'une éclipse de la visualité - qui abolit la condition de spectateur

Représenter une situation d'écoute de la musique, c'est dépeindre une continuité intérieure entre des esprits absorbés dans un état intensément subjectif

C'est une erreur de croire que la peinture dite "réaliste" est déterminée par le réel : elle tient à la place que le peintre occupe par rapport au tableau

L'inclination qu'a Courbet à représenter des états de sommeil ou semi-sommeil tient à son désir de montrer le corps comme animé d'une "présence primordiale"

Courbet restitue la différence sexuelle à l'intérieur même du peintre-spectateur, plutôt qu'entre lui et l'objet de ses représentations

En jouant sur la proximité entre la représentation et la surface du tableau, Courbet attire le spectateur dans l'image

Courbet montre, dans ses autoportraits, son corps tel qu'il est vécu de l'intérieur

Chez Courbet, les mains font sentir l'intense conviction qu'a le peintre de sa propre incarnation

Les "Casseurs de pierre" peuvent être interprétés comme une "psychomachie" de Gustave Courbet : où son nom propre, sa signature et ses mains se redoublent

Gustave Courbet remet en question la frontière imaginaire qui sépare l'espace du tableau de celui du spectateur, comme si le cadre n'était plus capable d'arrêter la représentation

L'"effet de réel" des tableaux de Courbet masque une solide construction, où circulent les rythmes et les parallèles

Gustave Courbet instaure, entre le peintre-spectateur et sa peinture, une relation radicalement oblique - jusqu'à en devenir impossible

Les autoportraits de Courbet expriment en peinture son intense absorbement dans son être corporel vivant

L'objectif majeur - quoiqu'impossible - de l'entreprise anti-théâtrale de Courbet est l'incorporation du peintre-spectateur au sein de la toile

La question du rapport entre l'auteur et sa peinture est au coeur de l'entreprise de Gustave Courbet

Dans les oeuvres de Courbet s'exprime un désir d'excavation ou de comblement

Courbet représente dans la peinture une scène d'activité imaginaire : celle du spectateur qui circule à travers le paysage

Gustave Courbet brouille les conventions du Nu féminin

Les tableaux de Courbet appellent une expérience de la durée, un acte de lecture plus proche de l'écoute que du regard

L'extrême provocation qu'a représenté la peinture de Manet pour ses contemporains tient à sa double qualité théâtrale et anti-théâtrale : le spectateur, qui regarde, est regardé

Dans l'"Enterrement à Ornans", on peut distinguer deux points de vue séparés et différents : celui du spectateur générique et celui du peintre-spectateur

Dans "Les Baigneuses" de Courbet, tout se passe comme si le peintre-spectateur voyait la toile de l'autre côté, tandis que nous n'en voyons que l'envers

L'"Enterrement à Ornans" entraîne le spectateur dans le mouvement sinueux d'une procession en résonance avec son propre corps

Le réalisme de Courbet - Esthétique et origines de la peinture moderne (Michael Fried, 1990, paru en français en 1993) [LRDC]

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
     
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Sources
FriedParcours

B1.993

YYA.1993.Fried.Michael

Rang = YYA_Fried_LRDC
Genre = -